Isère (38).

Isère (38). département de la Région Rhône-Alpes. Située entre la vallée du Rhône et la chaîne des Alpes, l'Isère est marquée par l'influence des deux grandes villes de la région, Lyon et Grenoble. Le cadre physique. Le département offre d'est en ouest un relief contrasté : l'altitude varie entre 3 983 m au Grand Pic de la Meije et 134 m au niveau du fleuve ; les roches archéennes du massif de l'Oisans et de la chaîne de Belledonne s'opposent aux terrains tertiaires et quaternaires des Terres Froides et des Balmes viennoises. Population et vie économique. Quatre ensembles distincts se sont dessinés en fonction du relief et de l'urbanisation. La région urbaine de Grenoble, agglomération de plus de 400 000 habitants, s'étend sur trente-deux communes, dans les vallées de l'Isère et du Drac. Comptant 221 000 habitants pour cent vingt-sept communes, entre Pont-de-Chéruy, Vienne et Roussillon et incluant L'Isle-d'Abeau et Bourgoin-Jallieu, le nord-ouest, soumis à l'influence directe de Lyon, est marqué par la périurbanisation et occupé par de grands équipements d'intérêt régional (autoroutes, TGV, plates-formes industrielles, ville nouvelle) ; plus de 20 % des actifs travaillent à Lyon. Entre ces deux zones d'influence grenobloise et lyonnaise, le plateau de Crémieu, les collines des Terres Froides et les coteaux des Balmes viennoises sont restés agricoles. Enfin, la montagne occupe tout l'est du département. Dans les massifs centraux, les stations de haute montagne (L'Alpe-d'Huez et Les DeuxAlpes en Oisans, Chamrousse et Sept-Laux en Belledonne) représentent une forme d'extension urbaine (capitaux, immobilier, tissu social) qui s'oppose aux zones agropastorales toujours dépeuplées. Dans les Préalpes, en Chartreuse, où un parc naturel a été ouvert en 1995, et dans le Vercors, autour de Villard-de-Lans, le tourisme s'intègre de façon plus équilibrée dans le milieu rural de moyenne montagne. Le département comptait, en 1990, près de 400 000 emplois localisés (pour environ 460 000 actifs). L'agriculture rassemble moins de 3 % des travailleurs (pour 330 000 hectares, dont un tiers en forêt) et donne à peine 1 % de la valeur ajoutée brute. L'industrie emploie plus de 100 000 personnes. Fixées par l'abondance des eaux et du bois, les activités traditionnelles sont encore très présentes dans les villes petites et moyennes (papeterie, forges, textile). L'Isère a été le berceau de la houille blanche (première chute d'eau maîtrisée en 1869, à Lancey, par le papetier Aristide Bergès). Cette deuxième révolution industrielle est à l'origine des principales unités : équipements pour le transport et la distribution de l'électricité, cimenteries, valorisation de l'aluminium (centre de recherche Pechiney à Voreppe), électrométallurgie et électrochimie dans les vallées du Drac et de la Romanche... Mais le dynamisme actuel tient à la troisième révolution concentrée dans l'agglomération grenobloise : électronique, informatique, activités scientifiques et universitaires, et services. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Grenoble, page 2245, volume 4 Isère (38) - élevage ovin de transhumance dans le Vercors, page 2589, volume 5 Isère (38) - l'Alpe-d'Huez, page 2589, volume 5 surgénérateur, page 4961, volume 9 France - industrie agroalimentaire, page 1997, volume 4 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Grenoble Rhône-Alpes Saint-Marcellin Uriage Vaugris Les médias Isère (38) - carte physique Isère (38) - tableau en bref France - carte des départements et des Régions Les livres chartreuse - le monastère de la Grande-Chartreuse, page 1000, volume 2 Rhône-Alpes - vue générale de Saint-Égrève, dans l'Isère, page 4385, volume 8 ville nouvelle - L'Isle-d'Abeau, en Isère, page 5531, volume 10