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intestins.

Publié le 01/11/2013

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intestins. n.m., partie du tube digestif qui fait suite à l'estomac et qui comprend l'intestin grêle et le gros intestin. L'intestin grêle. C'est un tube cylindrique de 6 m environ s'étendant du pylore au gros intestin. On distingue deux parties : le duodénum, profond et fixe ; le jéjuno-iléon. Le duodénum, long de 25 cm, en forme de fer à cheval, entoure la tête du pancréas. Au bulbe duodénal, qui fait suite au pylore, succède la deuxième portion, descendante, à la face interne de laquelle se trouve l'ampoule de Vater, où débouchent par un orifice commun le canal cholédoque et le canal pancréatique. Après la troisième portion, horizontale, le duodénum devient ascendant. Le duodénum est formé de quatre tuniques qui sont, du dehors au dedans : la séreuse, ou péritonéale ; la musculeuse avec des fibres externes longitudinales et des fibres internes circulaires ; la celluleuse ; la muqueuse avec des villosités, des valvules conniventes, des follicules clos. Le jéjuno-iléon décrit de nombreuses anses flexueuses, rattachées à la paroi abdominale postérieure par un repli péritonéal, le mésentère. Comme le duodénum, il est formé de quatre tuniques, la muqueuse présentant des villosités et des valvules, surtout dans les premières anses, et des follicules clos formant des amas, surtout dans les dernières anses. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats digestif (appareil) - Description - L'intestin grêle Les livres digestif (appareil) - coupe de la paroi de l'intestin grêle, page 1475, volume 3 Le gros intestin. Il s'étend de l'extrémité terminale du jujéno-iléon jusqu'à l'anus. Sa longueur moyenne est de 1,50 m. Il comprend le cæcum, le côlon et le rectum. Il présente quatre caractères principaux qui le distinguent du grêle : il est plus volumineux ; toute sa longueur est parcourue de bandelettes musculaires longitudinales ; dans l'intervalle des bandelettes, la surface du côlon présente des bosselures ; le long de la bandelette longitudinale antérieure s'implantent des petites masses graisseuses, les appendices épiploïques. Le cæcum, placé généralement dans la fosse iliaque droite, forme au-dessous de l'abouchement de l'iléon une sorte de cul-de-sac. L'appendice vermiculaire s'en détache, de 2 à 3 cm au-dessous de l'angle iléo-cæcal. Les orifices iléo-cæcal et appendiculaire sont munis de valvules. Le côlon fait suite au cæcum. Après une portion dite côlon ascendant, il se recourbe en formant l'angle hépatique, se porte de droite à gauche (côlon transverse), se recourbe une deuxième fois sous la rate (angle splénique), descend verticalement (côlon descendant), se porte enfin à travers la fosse iliaque gauche vers la ligne médiane de l'abdomen, décrivant des flexuosités, de forme et d'étendue variables (côlon iliopelvien, ou sigmoïde). Côlons ascendant, transverse et descendant forment le cadre colique épousant étroitement foie, reins et rate, entourant en quelque sorte estomac, pancréas, duodénum, anse grêle. La dernière partie du gros intestin forme le rectum, situé en avant du sacrum et du coccyx, en arrière de la vessie et de la prostate chez l'homme, de l'utérus et du vagin chez la femme. Le gros intestin est constitué de quatre tuniques : une tunique séreuse (le péritoine), présentant un aspect différent suivant les différents segments et constituant, notamment au niveau du transverse, des replis dits ligaments gastro-coliques et ligaments phrénocoliques, droit et gauche ; une tunique musculaire formée de deux couches, l'une externe à fibres longitudinales, l'autre interne à fibres circulaires ; la tunique celluleuse ; la muqueuse, de couleur cendrée, soulevée par les crêtes ou valvules coliques qui limitent des dépressions correspondant aux bosselures de la surface. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats digestif (appareil) - Description - Le côlon Les livres reproduction - organes génitaux masculins, page 4326, volume 8 reproduction - organes génitaux féminins, page 4326, volume 8 Physiologie des intestins. L'absorption des aliments au cours de leur passage dans les intestins se fait par voie lymphatique et par voie sanguine. Les graisses sont absorbées soit sous forme de solution de leurs constituants (acides gras et glycérine), séparés par la lipase intestinale, soit sous forme d'émulsion colloïdale très fine. 60 % des graisses sont absorbées sans modification chimique. Les matières protéiques sont absorbées sous forme d'acides aminés et, par les villosités, arrivent dans le sang. Les glucides passent dans le sang sous forme de glucose. Le gros intestin est un réservoir, un organe de sécrétion et d'absorption. La muqueuse sécrète un mucus visqueux dit de cohésion. La partie droite du gros intestin absorbe surtout l'eau, malgré l'absence de villosités. Par perte d'eau, les matières deviennent progressivement pâteuses. L'occlusion intestinale, ou iléus. C'est un accident aigu accompagné d'arrêt total et durable du libre cours des matières et des gaz. Elle peut être aiguë d'emblée ou à rechute avec crises intermittentes et éphémères. Siégeant au niveau du grêle, elle réalise le syndrome de König : colique douloureuse, voussure abdominale localisée avec mouvements péristaltiques perçus et gargouillement. Elle peut être lente et progressive. Le diagnostic s'appuie sur l'existence de douleurs, de vomissements, de ballonnements. On doit explorer les orifices herniaires, le rectum et pratiquer un examen radiologique complet. Elle a pour cause l'étranglement (invagination intestinale, volvulus, hernie interne) ou l'obturation (corps étranger, tumeur). Chez le nourrisson, l'obturation est souvent due à la maladie de Hirschsprung et plus encore à l'invagination intestinale. Chez l'enfant, elle peut être due à une péritonite tuberculeuse, à une invagination, à une appendicite, à un corps étranger dégluti ou à des parasites intestinaux. Chez l'adulte, il y a en général un passé obstructif connu ; si les signes de localisation se situent au niveau du gros intestin, il faut penser d'abord au cancer ; s'ils se situent au niveau du grêle, il faut penser surtout aux sténoses progressives du grêle ; enfin, si l'occlusion s'accompagne d'une distension segmentaire, il faut penser au volvulus. Le traitement de toute occlusion intestinale est chirurgical, l'intervention effectuée variant selon la cause de l'occlusion. D'autre part, toute intervention chirurgicale abdominale peut être suivie de phénomènes occlusifs. Les syndromes entéro-colitiques. L'intestin ne manifeste sa souffrance que par deux réactions essentielles : la douleur et la perturbation du transit, diarrhée ou constipation. La douleur peut avoir un caractère de crampes (coliques), de simple malaise, de brûlures. Il faut en rechercher l'origine et le siège. La diarrhée est due à une hyperhydratation des matières fécales et se traduit par une évacuation prématurée. Elle peut être éphémère, avec ou sans fièvre ; elle peut être prolongée, succédant à une diarrhée aiguë, à une dysenterie, à une maladie générale ou liée à une lésion organique ; elle peut être chronique, permanente ou intermittente (inflammation intestinale ; insuffisances digestive, gastrique, pancréatique, biliaire ; perturbation de la digestion cæcale) ; elle peut être purement motrice, due à une lésion extradigestive (système nerveux). La constipation, ou difficulté d'obtenir chaque jour une évacuation suffisante du gros intestin, peut être éphémère ou durable et, dans ce cas, d'apparition récente (tumeur, par exemple) ou ancienne, bien ou mal tolérée. Entérite, colite, entéro-colite sont des manifestations diverses de l'inflammation intestinale, caractérisées par des douleurs, des perturbations du transit, des évacuations anormales (sang, pus), des réactions générales importantes (fièvre). Le diagnostic peut exiger des examens spéciaux, coprologiques et radiologiques (étude du transit par voie orale). L'entéro-colite peut revêtir un aspect aigu, allant de la simple indigestion, ou diarrhée saisonnière, à la forme grave avec fièvre et déshydratation (dysenterie bacillaire ou amibienne, intoxication alimentaire), ou un aspect chronique, tantôt grave, tantôt bénin. L'entérite est un processus inflammatoire du grêle dont le diagnostic exact ne peut être posé que par une étude radiologique bien menée. Il peut s'agir de tuberculose, d'iléite régionale de Crohn, etc. Les colites revêtent généralement un aspect segmentaire : à droite, il s'agit de la typhlite ; à gauche, de la sigmoïdite, chronique ou aiguë, pure ou diverticulaire, hémorragique, purulente, etc. La tuberculose intestinale est une localisation du BK (bacille de Koch) presque toujours consécutive à une tuberculose pulmonaire, de plus en plus rare. Au niveau du grêle, on décrit une forme ulcéreuse (iléite), sténosante (iléite terminale) ; au niveau du côlon, une forme ulcéreuse, une forme hypertrophique (cæcum). On décrit aussi une forme entéropéritonéale. La maladie de Crohn est en général une iléite terminale due sans doute à l'atteinte élective du tissu lymphoïde mésentérique. Le diagnostic repose sur l'existence de douleurs péri-ombilicales, de diarrhées avec atteinte de l'état général et sur l'examen radiologique du grêle montrant le string-sign (aspect en ficelle) ou le cobble-stone ileum (hypertrophie des plaques de Peyer). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cæcum colite côlon Crohn (maladie de) digestif (appareil) - Description - L'intestin grêle digestif (appareil) - Description - Le côlon digestif (appareil) - La digestion duodénum entérite entérocoque hernie Hirschsprung (maladie de) iléon iléus invagination occlusion rectum vers - Les némathelminthes Les livres digestif (appareil) - les différentes étapes de la digestion, page 1473, volume 3

« Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats digestif (appareil) - Description - Le côlon Les livres reproduction - organes génitaux masculins, page 4326, volume 8 reproduction - organes génitaux féminins, page 4326, volume 8 Physiologie des intestins. L'absorption des aliments au cours de leur passage dans les intestins se fait par voie lymphatique et par voie sanguine.

Les graisses sont absorbées soit sous forme de solution de leurs constituants (acides gras et glycérine), séparés par la lipase intestinale, soit sous forme d'émulsion colloïdale très fine.

60 % des graisses sont absorbées sans modification chimique.

Les matières protéiques sont absorbées sous forme d'acides aminés et, par les villosités, arrivent dans le sang.

Les glucides passent dans le sang sous forme de glucose. Le gros intestin est un réservoir, un organe de sécrétion et d'absorption.

La muqueuse sécrète un mucus visqueux dit de cohésion.

La partie droite du gros intestin absorbe surtout l'eau, malgré l'absence de villosités.

Par perte d'eau, les matières deviennent progressivement pâteuses. L'occlusion intestinale, ou iléus. C'est un accident aigu accompagné d'arrêt total et durable du libre cours des matières et des gaz.

Elle peut être aiguë d'emblée ou à rechute avec crises intermittentes et éphémères.

Siégeant au niveau du grêle, elle réalise le syndrome de König : colique douloureuse, voussure abdominale localisée avec mouvements péristaltiques perçus et gargouillement.

Elle peut être lente et progressive.

Le diagnostic s'appuie sur l'existence de douleurs, de vomissements, de ballonnements.

On doit explorer les orifices herniaires, le rectum et pratiquer un examen radiologique complet.

Elle a pour cause l'étranglement (invagination intestinale, volvulus, hernie interne) ou l'obturation (corps étranger, tumeur). Chez le nourrisson, l'obturation est souvent due à la maladie de Hirschsprung et plus encore à l'invagination intestinale.

Chez l'enfant, elle peut être due à une péritonite tuberculeuse, à une invagination, à une appendicite, à un corps étranger dégluti ou à des parasites intestinaux.

Chez l'adulte, il y a en général un passé obstructif connu ; si les signes de localisation se situent au niveau du gros intestin, il faut penser d'abord au cancer ; s'ils se situent au niveau du grêle, il faut penser surtout aux sténoses progressives du grêle ; enfin, si l'occlusion s'accompagne d'une distension segmentaire, il faut penser au volvulus.

Le traitement de toute occlusion intestinale est chirurgical, l'intervention effectuée variant selon la cause de l'occlusion.

D'autre part, toute intervention chirurgicale abdominale peut être suivie de phénomènes occlusifs. Les syndromes entéro-colitiques. L'intestin ne manifeste sa souffrance que par deux réactions essentielles : la douleur et la perturbation du transit, diarrhée ou constipation.

La douleur peut avoir un caractère de crampes (coliques), de simple malaise, de brûlures.

Il faut en rechercher l'origine et le siège.

La diarrhée est due à une hyperhydratation des matières fécales et se traduit par une évacuation prématurée.

Elle peut être éphémère, avec ou sans fièvre ; elle peut être prolongée, succédant à une diarrhée aiguë, à une dysenterie, à une maladie générale ou liée à une lésion organique ; elle peut être chronique, permanente ou intermittente (inflammation intestinale ; insuffisances digestive, gastrique, pancréatique, biliaire ; perturbation de la digestion cæcale) ; elle peut être purement motrice, due à une lésion extradigestive (système nerveux).

La constipation, ou difficulté d'obtenir chaque jour une évacuation suffisante du gros intestin, peut être éphémère ou durable et, dans ce cas, d'apparition récente (tumeur, par exemple) ou ancienne, bien ou mal tolérée. Entérite, colite, entéro-colite sont des manifestations diverses de l'inflammation intestinale, caractérisées par des douleurs, des perturbations du transit, des évacuations anormales (sang, pus), des réactions générales importantes (fièvre).

Le diagnostic peut exiger des examens spéciaux, coprologiques et radiologiques (étude du transit par voie. »

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