hôpital. n.m., établissement où sont dispensés les soins médicaux et chirurgicaux. Historique. L'Inde est le pays qui aurait conçu la première médecine d'assistance, et celle-ci se serait développée, cinq à six siècles avant notre ère, sous l'égide des monastères bouddhistes. En Europe, la Rome impériale organisa des infirmeries et des hôpitaux pour les militaires et les esclaves ; leur but était, en fait, d'héberger et de soigner des malades dont la guérison était probable. C'est vraisemblablement à Bagdad, au VIIe siècle, que fut créé le premier centre hospitalo-universitaire comprenant une école de médecine et un hôpital. Au Moyen Âge, sous le contrôle de l'institution religieuse, apparurent les premiers grands hôpitaux : l'Hôtel-Dieu de Paris, l'hôpital Saint Albans et l'hôpital Saint Bartholomé à Londres. À la Renaissance, à l'aube de la médecine scientifique, l'hygiène et la qualité des soins firent des progrès. L'hospice de Beaune, fondé en 1443, était un modèle d'habitabilité, d'isolement et de surveillance des malades. Au XVIIe siècle, les hôpitaux furent placés sous le contrôle de la commune ou de l'État, et les études médicales réformées. Au XIXe siècle, les hôpitaux entrèrent dans l'ère moderne ; ils comprenaient plusieurs services aux spécialités différentes, et ils gardèrent quelque temps leur structure pavillonnaire destinée à réduire les risques de contamination. L'organisation hospitalière en France. Les centres hospitalo-universitaires (CHU), au nombre de vingt-six, sont des établissements où les médecins titulaires ont une triple mission de soins, d'enseignement et de recherche. Le personnel y observe une structure très hiérarchisée : chef de service, professeur agrégé, praticien hospitalier, chefs de clinique, assistants, internes et externes. Dans les centres hospitaliers généraux, en revanche, la mission de soins est au premier plan. À chacun d'eux est rattaché un service d'aide médicale urgente (SAMU), qui, sur la route, coordonne son action avec celle d'un SMUR. La nécessaire réduction des dépenses de santé a pour corollaire celle des délais d'hospitalisation. L'une des solutions d'avenir semble être l'hôpital de jour : à la condition de disposer d'un plateau technique perfectionné, et d'un personnel compétent et disponible, il est désormais possible de dresser un bilan et d'engager un traitement de courte durée (d'une demi-journée à deux jours) sans qu'il soit nécessaire d'hospitaliser effectivement le malade. En effet, la lourdeur qui grève le fonctionnement des hôpitaux actuels est due à une durée d'hospitalisation souvent beaucoup trop longue par rapport aux actes réalisés. Voir aussi le dossier santé. Complétez votre recherche en consultant : Les livres médecine - intervention à domicile, page 3117, volume 6 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats aide sociale antisepsie assistance Charité (Frères de la) chirurgie - L'équipe chirurgicale CHU (Centre hospitalier universitaire) clinique Debré Robert fonction publique hospice hospitaliers (ordres) hospitalisme Hôtel-Dieu Julien l'Hospitalier maternité médecine nosocomiale (infection) Petites-Maisons Pitié (hôpital de la) psychiatrie Quinze-Vingts (hôpital des) Salpêtrière (hôpital de la) SAMU (Service d'aide médicale d'urgence) santé santé - Les professions de santé Val-de-Grâce (le) Les livres Hôtel-Dieu, page 2411, volume 5 médecine - entretiens de Bichat, page 3117, volume 6 Salpêtrière (hôpital de la), page 4598, volume 8
