Hohenlohe, Chlodwig, prince de Reichskanzler né à Rotenbourg / Fulda, mort à Ragaz
Publié le 22/02/2012
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Descendant d'une famille de haute noblesse médiatisée, marié avec la princesse Marie de Sayn-Wittgenstein de la famille allemande-russe. 1848- 1849, ambassadeur du gouvernement révolutionnaire de Francfort à Athènes et Londres; 1866-1870, président du Conseil des ministres bavarois; 1871-1877, membre et premier vice-président du Reichstag; 1874-
1885, ambassadeur allemand à Paris; 1878, député allemand au Congrès de Berlin; 1885-1894, gouverneur de l'Alsace-Lorraine; 29 octobre 1894, Reichskanzler et président du Conseil de Prusse. Catholique, tolérant, il était issu d'un mariage mixte, et aristocrate. Hohenlohe, comme beaucoup de ses égaux, était libéral, ennemi du cléricalisme et des jésuites et convaincu de la nécessité d'une fédération allemande sous direction prussienne. Ministre bavarois sous le règne de Louis II, Hohenlohe fut forcé de démissionner en mars 1870, à cause de l'opposition des cléricaux et particularistes bavarois à sa tentative de susciter une protestation des cabinets européens contre le dogme de l'infaillibilité du pape, rejeté par lui sous l'influence de son ami Döllinger. Pour réduire les différends franco-allemands, il abandonna à Strasbourg le régime de faveur des notables et du clergé restauré par son prédécesseur, Manteuffel, et y accrut l'influence allemande dans le dessein de faciliter l'élévation de l'Alsace-Lorraine au rang d'un Etat fédéral autonome du Reich. Appelé par l'empereur Guillaume II à la succession de Caprivi en 1894, il s'efforça de revenir à la politique extérieure de son chef admiré, Bismarck, en se rapprochant de la Russie, mais il était alors trop vieux pour déployer encore une grande activité. Très sceptique vis-à-vis de Guillaume II, qui lui semblait insensé, il favorisa néanmoins l'acquisition de colonies allemandes (Kiautschao, Samoa, Carolines) et les premiers pas de Tirpitz.
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