high-tech.

high-tech. n.m.inv., abréviation de l'anglais high technology. mouvement architectural né au début des années soixante en réaction contre l'académisme, et désireux de développer l'innovation technologique. Des proportions colossales. Ce mouvement fut le fait de groupements de jeunes architectes, dont Archigram est probablement le plus connu. Ce groupe anglais rassemblait, entre autres, Peter Cook, Renzo Piano et Richard Rogers. L'idée centrale était de développer le concept de l'omniplatz, du plan ouvert, flexible, et d'un espace pleinement desservi. Cette esthétique se caractérisait par des édifices dont les colonnes et les potences étaient en acier, par la présence de ridoirs de contreventement, par l'emploi abondant du verre, par des gaines techniques et des ascenseurs extérieurs, le tout étant réalisé dans des proportions colossales et avec des budgets aussi considérables. Ces réalisations gigantesques traduisirent dans leurs expressions la revendication triomphante de l'architecture moderne des années soixante et resteront également le symbole de l'architecture d'avant la crise. Les principales réalisations. Les réalisations les plus spectaculaires de cette tendance sont dues à Norman Foster, Richard Rogers et Renzo Piano. La commande impressionnante que la compagnie d'assurances Lloyd's of London a passée pour son siège en 1979 à Rogers s'est chiffrée à 160 millions de livres sterling. La conception de la Lloyd's repose en fait sur la création d'un volume intérieur libre de tout appui intermédiaire. La Banque de Hongkong et Shanghai, dont la réalisation fut confiée à Norman Foster, coûta 600 millions de livres sterling. En France, c'est avec le centre Beaubourg (1976) que l'esthétique high-tech a pu voir le jour. Réalisé par Piano associé à Rogers, ce bâtiment au monumentalisme affirmé transmet une image de technologie triomphante. En France, ce style est surtout représenté par l'architecte Jean Nouvel. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Foster Norman Nouvel Jean Piano Renzo Rogers Richard style