Héritiers de brillantes civilisations, les Incas réunirent à partir du XIII e siècle la majeure partie des populations andines au sein d'un empire centralisé.
Publié le 01/11/2013
Extrait du document
«
Cuzco
jaguar
Manco Cápac
Pérou - Histoire - Introduction
précolombiennes (civilisations)
Tiahuanaco
Les médias
Incas - le Cuzco, capitale du Tahuantin-suyu
Les livres
Incas - linteau de la porte du Soleil, à Tiahuanaco, en Bolivie, page 2468,
volume 5
L'économie et la société
L'empire était doté d'une structure administrative complexe, et son économie était
dirigiste.
La majorité de la population andine vivait dans une multitude de petites
collectivités agropastorales.
À l'intérieur de ces communautés rurales, ou « ayllu », les
familles étaient unies par des liens de parenté ou d'alliance.
Elles se réclamaient d'un
ancêtre commun et adoraient les mêmes divinités protectrices.
Le chef de l'ayllu, ou
« curaca », attribuait les terres et organisait les travaux collectifs.
Le terroir de chaque
communauté comprenait des pâturages, utilisés collectivement, pour l'élevage des lamas
et des alpagas.
Ces derniers fournissaient de la laine, tandis que les lamas servaient de
bêtes de charge.
Leur chair, découpée en fines lamelles, puis séchée au soleil, était
consommée.
Les terres de culture étaient réparties par lots aux familles, qui en détenaient
l'usufruit.
Une quarantaine d'espèces végétales étaient cultivées, dont la pomme de terre,
le haricot, le manioc, l'arachide, l'avocat et le coton.
Les Incas encouragèrent également
l'extension de la culture du maïs grâce à l'aménagement des sols en terrasses et à
l'irrigation.
Il existait une hiérarchie parmi les ayllus, qui étaient regroupés en chefferies d'inégale
importance.
Chaque chefferie était dirigée par un ayllu dominant dont le curaca possédait
des terres dans toute la chefferie.
Les membres des ayllus dépendants devaient les cultiver
pour lui et ils étaient astreints à un service, ou « mita », qui consistait à garder les
troupeaux du curaca et à filer et tisser la laine de ses animaux.
En échange, le maître de la
chefferie nourrissait ses travailleurs et leur donnait des tissus ou des animaux à la fin de
leur service.
Les Incas utilisèrent ce système de la chefferie, qu'ils développèrent à l'échelle de
l'empire.
Dans les chefferies conquises, l'empereur et le Soleil, dieu officiel du
Tahuantinsuyu, disposaient de terres et de troupeaux entretenus par les communautés
locales.
Celles-ci fournissaient également la main-d'œuvre pour la construction des villes où
résidaient les fonctionnaires et pour l'aménagement d'un vaste réseau routier de
16 000 km qui quadrillait tout l'empire.
Au fur et à mesure de l'extension de celui-ci, les
souverains incas ordonnèrent des déplacements massifs de populations.
Des peuples
récemment conquis furent installés dans des régions fermement tenues par le pouvoir inca,
tandis que des populations incaïsées étaient envoyées dans des zones frontières réputées
« barbares ».
Deux catégories sociales relevaient exclusivement de l'empereur.
Ainsi, les
dépendants perpétuels ou « Yana » étaient prélevés parmi les populations des provinces et
les prisonniers de guerre, tandis que les femmes choisies (ou « aqlla ») vivaient enfermées
dans les monastères du dieu Soleil.
Tous travaillaient pour l'empereur, qui pouvait les offrir
à des curaca, fonctionnaires ou chefs de guerre méritants.
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Les corrélats
Pachacámac
Les livres
Incas - représentation d'un quipucamayoc, fonctionnaire chargé d'effectuer des
recensements, page 2470, volume 5
Incas - tisserandes indiennes, qui travaillent ici au profit des moines dominicains,
page 2470, volume 5
Le pouvoir impérial.
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