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Heine Heinrich, 1797-1856, né à Düsseldorf, écrivain et publiciste allemand.

Publié le 30/10/2013

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Heine Heinrich, 1797-1856, né à Düsseldorf, écrivain et publiciste allemand. Né dans une famille juive pendant l'occupation napoléonienne, il entreprit des études de droit à Göttingen et à Berlin, où il fit la connaissance de Friedrich Fouqué, Adelbert von Chamisso, Ernst Theodor Wilhelm Hoffmann, Christian Grabbe. Il fut confronté très tôt à la double culture française et allemande, et connut ses premiers succès littéraires avec le Livre des chants (1827). La révolution de Juillet et ses idées libérales l'obligèrent à émigrer en France, où il fréquenta une société brillante, intellectuelle et cultivée. Il tenta dès lors d'être un médiateur entre la culture allemande et la culture française. Mal accepté en Allemagne à cause de son engagement politique, il mourut à Paris après plusieurs années de souffrance et de solitude. Poète et polémiste. Dès son premier recueil de poèmes, d'inspiration romantique, Heine se révéla comme l'un des plus grands poètes allemands grâce à la virtuosité de son verbe, à sa très grande sensibilité et à sa brillante évocation des mythes où l'on retrouve les accents des mélodies populaires. Certains de ses poèmes furent d'ailleurs mis en musique par Schubert et Schumann (la Lorelei, les Deux Grenadiers). Mais Heine n'était pas seulement un écrivain et un poète de grand talent : il était aussi un brillant critique et polémiste. Ses Tableaux de voyage (1825-1831) sont autant de comptes rendus précis où réflexions et jugements abondent ; mais c'est dans le domaine politique qu'il excellait. L'Histoire de la religion et de la philosophie en Allemagne (1834) retrace les moments forts de la pensée germanique, tandis que De la France (1833) évoque la civilisation française. Admirateur de la Révolution française et de ses valeurs, Heine s'éloigna de plus en plus de ses compatriotes, qu'il prit à partie dans son pamphlet Allemagne, conte d'hiver (1844) ou dans la fable Atta Troll (1843). À la fin de sa vie, il revint au lyrisme. En proie à la maladie, il exprima, non sans ironie et distance, son désespoir dans le Romanzero (1851). D'une sensibilité extrême, Heine fut un homme ouvert aux courants de pensée de son époque. Il fréquenta les milieux socialistes et libéraux allemands, et soutint le mouvement littéraire Jeune Allemagne. Il apporta sa contribution à plusieurs revues (la Revue des Deux Mondes, Vorwärts, les Annales franco-allemandes) et mit en partie son talent au service d'une idéologie sociale. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Allemagne - Arts - Littérature - XIXe et XXe siècles Giselle Lorelei romance Schubert Franz Schumann Robert Alexander Les livres Heine Heinrich, page 2331, volume 5

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