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Hegel Georg Wilhelm Friedrich, 1770-1831, né à Stuttgart, philosophe allemand.

Publié le 30/10/2013

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Hegel Georg Wilhelm Friedrich, 1770-1831, né à Stuttgart, philosophe allemand. Son oeuvre se confond avec l'itinéraire magistral d'un professeur de philosophie : Vie de Jésus (1795), Différence des systèmes de Fichte et de Schelling (1801), la Phénoménologie de l'esprit (1807), Science de la logique ( 1812-1816), Encyclopédie des sciences philosophiques en abrégé (1817), Principes de la philosophie du droit (1821). Installé à Berlin en 1818, Hegel donna des cours sur la philosophie de l'histoire, l'esthétique, la religion, l'histoire de la philosophie, qui furent publiés par la suite. Hegel affronte la crise qui touche la pensée des Lumières et l'idéalisme philosophique : déchirements de la Révolution, éveil d'une nouvelle sensibilité, aspiration à la saisie intuitive de l'absolu. L'épreuve des scissions entre l'individu et le monde, entre la subjectivité et la communauté, de même que le « mal « dans la politique et dans l'histoire le conduisent à élargir le domaine de la raison : l'esprit est puissance de réconciliation. Il s'inscrit en faux contre la « pensée finie «, qui transforme en oppositions irréductibles les distinctions du sujet et de l'objet, de l'individu et de la communauté, de la conscience et de l'absolu. Car la conscience comprend en elle-même l'opposition entre la certitude de soi-même et la conscience de l'autre que soi, qui est éprouvée par la conscience dans l'expérience qu'elle fait d'elle-même. Elle perçoit d'abord le monde dans son infinie richesse, que l'entendement s'approprie en formulant les lois des phénomènes et en établissant leur unité. L'identité personnelle se forme par la médiation de l'autre : la conscience de soi passe par le conflit avec une autre conscience de soi : c'est la lutte pour la reconnaissance. De même, la raison assure l'avènement de la vérité objective, extérieure, universelle, avant de se déterminer comme action, aussi bien dans le travail, qui permet l'extériorisation de l'esprit dans les choses, que dans la communauté, qui érige la loi de la volonté générale. La culture passe donc par l'aliénation (extériorisation) ; l'esprit prend conscience de lui-même en devenant d'abord autre. La dialectique hégélienne. Les oppositions réelles, le caractère irrationnel du multiple, de l'individuel et du contingent ou le récit des malheurs qui tissent la trame de l'histoire ne sauraient mettre en déroute les principes d'identité et de raison. Hegel, exorcisant la tentation de haine de la raison, constitue la contradiction elle-même comme le moyen de développement de l'esprit : le réel, dans ses déchirements, est le discours intelligible d'une raison qui devient effective. Aussi la réalité est-elle le système de sa propre réalisation : séparée d'elle-même, elle ne peut être donnée d'un coup. Le temps est donc puissance, épreuve et tragédie. La dialectique redonne toute son efficience à la logique en lui permettant d'intégrer la contradiction à son champ d'action. Une première négation affecte l'immédiat, qui devient ainsi autre que lui-même pour finalement se confondre avec cet autre. L'immédiateté peut alors être rétablie, à un autre niveau, grâce à un retour sur soi, enrichi par cette médiation. Loin d'être fusion et confusion de l'être et du néant, du fini et de l'infini, la dialectique entend préserver le principe de contradiction, en sacrifiant le préjugé de la représentation, qui analyse la réalité en la découpant en données fixes et séparées, manipulables par l'intelligence. Elle se définit comme le procès en cours d'une identité de la différence-dansl'identité et de l'identité-dans-la-différence. Seul l'absolu est sujet : il n'a d'autre substance que la « médiation «. L'absolu est sujet, c'est-à-dire moteur et fin, de ses propres différences : sans cesse, le réel s'invente lui-même comme langage. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats autre Cousin Victor devenir dialectique esthétique Hyppolite Jean Kojève (Aleksandr Kojenikov, dit Alexandre) Marx Karl phénoménologie Phénoménologie de l'esprit (la) romantisme - Littérature - En Allemagne société civile système temps - Le concept philosophique - La philosophie aux prises avec le temps thèse - 1.PHILOSOPHIE Les livres Hegel Friedrich, page 2330, volume 5

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« Loin d'être fusion et confusion de l'être et du néant, du fini et de l'infini, la dialectique entend préserver le principe de contradiction, en sacrifiant le préjugé de la représentation, qui analyse la réalité en la découpant en données fixes et séparées, manipulables par l'intelligence.

Elle se définit comme le procès en cours d'une identité de la différence-dans- l'identité et de l'identité-dans-la-différence.

Seul l'absolu est sujet : il n'a d'autre substance que la « médiation ».

L'absolu est sujet, c'est-à-dire moteur et fin, de ses propres différences : sans cesse, le réel s'invente lui-même comme langage. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats autre Cousin Victor devenir dialectique esthétique Hyppolite Jean Kojève (Aleksandr Kojenikov, dit Alexandre) Marx Karl phénoménologie Phénoménologie de l'esprit (la) romantisme - Littérature - En Allemagne société civile système temps - Le concept philosophique - La philosophie aux prises avec le temps thèse - 1.PHILOSOPHIE Les livres Hegel Friedrich, page 2330, volume 5. »

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