Haendel ou Händel Georg Friedrich, 1685-1759, né à Halle, compositeur allemand, naturalisé anglais. Après ses études à l'université de Halle, il partit pour Hambourg où fut donné, en 1704, son premier oratorio. Son premier opéra, Almira, représenté l'année suivante, reçut un accueil favorable. De 1706 à 1710, Haendel séjourna en Italie où il put rencontrer plusieurs compositeurs de renom. Il rapporta de ce séjour des opéras, des oratorios et plus d'une centaine de cantates italiennes. Nommé maître de chapelle de l'Électeur de Hanovre, il partit néanmoins, dès la fin de l'année 1710, pour l'Angleterre et, à part quelques séjours d'ordre professionnel sur le continent, s'y installa définitivement en 1712. L'opéra Rinaldo, premier opéra italien écrit pour une scène londonienne, lui valut, en 1711, un triomphe immédiat. Jusqu'à la fin de sa vie, Haendel eut en Angleterre de nobles protecteurs, dont la famille royale. En dehors d'un Te Deum et d'un Jubilate pour célébrer le traité d'Utrecht ainsi qu'une Ode pour l'anniversaire de la reine Anne, qui lui valut une pension royale, il travailla surtout, jusqu'en 1717, pour l'Opéra de Haymarket où il fit représenter, entre autres, Il Pastor fido. À la fermeture de l'Opéra, Haendel passa chez le futur duc de Chandos, pour lequel il écrivit les douze Chandos Anthems et des « masques « (tel Acis et Galatée). Mais son activité, jusqu'en 1727, fut essentiellement consacrée à la composition d'opéras italiens pour la Royal Academy of Music. Quatorze opéras de Haendel furent représentés, entre 1720 et 1728 (Giulio Cesare, 1724). En même temps, Haendel se consacrait à la composition d'oratorios. Pour la Nouvelle Académie, il composa (1729-1733) six nouveaux opéras (Orlando, 1733). C'est vers 1734 qu'il commença à donner ses célèbres concertos pour orgue, insérés comme pièces de virtuosité entre les actes de ses oratorios. Il poursuivit parallèlement la composition d'opéras (Alcina, 1735), jusqu'en 1741. Invité à cette date à Dublin, il s'y rendit pour un séjour de neuf mois et y créa l'oratorio le Messie. De retour à Londres, en 1742, Haendel continua à composer des oratorios (Judas Maccabée, 1747), de la musique instrumentale : douze grands concerti grossi, le Te Deum de Dettingen. Il fut inhumé à Westminster Abbey. Un musicien cosmopolite. Artiste et musicien cosmopolite, il a su assimiler des styles très divers, se forger un langage musical original et varié, et acquérir une extraordinaire maîtrise des sonorités. Le théâtre a été au centre des activités musicales de Haendel ; ses trente-neuf opéras connus ont tous la forme de l'« opera seria « italien, alternant le récitatif et l'aria. C'est avant tout à ses oratorios que Haendel doit sa réputation, en particulier à des oeuvres universelles comme le Messie. D'inspiration dramatique, ils sont conçus scéniquement et ne furent jamais donnés dans des églises du vivant du compositeur. Quant aux nombreuses oeuvres instrumentales de Haendel (compositions pour clavier seul, sonates pour divers instruments, The Water Music et Music for the Royal Fireworks, pour orchestre), elles montrent un réel souci d'adaptation aux circonstances et au cadre. Dans le genre du concerto grosso, Haendel a porté le concerto baroque à son plus haut point de recherche avec ses douze concerti grossi. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats alléluia Allemagne - Arts - Musique - Baroque et classicisme anthem Bononcini - Bononcini Jean-Baptiste cantate choeur Chrysander Friedrich Covent Garden Deutsch Otto Erich Geminiani Francesco Saverio Graun - Graun Carl Heinrich Guarini Giovan Battista Messie (le) Métastase (Pietro Trapassi, dit Metastasio, en français) oratorio Roland furieux Royaume-Uni - Arts - Musique - La continuité d'une tradition suite - 2.MUSIQUE variation Zachow Friedrich Wilhelm Les livres Haendel Georg Friedrich, page 2304, volume 4