Guizot François , 1787-1874, né à Nîmes (Gard), homme d'État et historien français.
Publié le 30/10/2013
Extrait du document
Guizot François , 1787-1874, né à Nîmes (Gard), homme d'État et historien français. Issu d'une famille bourgeoise protestante, il fut élevé à Genève. À partir de 1812, il professa l'histoire moderne en Sorbonne ; de 1822 à 1828, son cours fut suspendu en raison de son opposition libérale au ministère Villèle, ultraroyaliste. De manières froides et hautaines, d'une éloquence grave, il avait l'art de s'élever aux idées générales. Pendant le règne de Louis-Philippe, il fut, en 1830, ministre de l'Intérieur, puis de l'Instruction publique de 1832 à 1837. Il fit voter, en 1833, une loi qui porte son nom et qui créait l'enseignement primaire : une école élémentaire dans chaque commune, une école primaire supérieure dans les villes de plus de 6 000 habitants, une école normale par département pour former les instituteurs. Elle devait rester en vigueur jusqu'aux lois scolaires de la III e République. En 1834, il fonda une Commission des arts et monuments qui devint, en 1837, la Commission des monuments historiques. Il fut ensuite quelque temps ambassadeur à Londres et, en 1840, il devint ministre des Affaires étrangères, mais il fut le véritable chef du cabinet que présida le maréchal Soult, auquel il succéda en septembre 1847. Durant les huit années où il dirigea la politique française, Guizot s'employa à maintenir la paix en Europe par une « entente cordiale « avec l'Angleterre, à laquelle il consentit de gros sacrifices, par exemple dans l'affaire Pritchard. En politique intérieure, il fut le défenseur de la bourgeoisie, à qui devaient être réservés les droits politiques ; il opposa la formule « Enrichissez-vous par le travail et par l'épargne « à tous les projets d'élargissement du droit de suffrage. Sa politique obstinément conservatrice fut à l'origine de la révolution de 1848, qui mit fin à la monarchie de Juillet. Il entraîna ainsi dans sa chute le roi Louis-Philippe, auquel il avait été indéfectiblement fidèle. Exilé pendant quelque temps à Londres, Guizot reprit ses travaux historiques. On lui doit une Histoire de la civilisation en France depuis la chute de l'Empire romain , une Histoire de la révolution d'Angleterre e t des Mémoires pour servir à l'histoire de mon temps. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats banquets (campagne des) constitutionnels doctrinaires Entente cordiale février 1848 (journées de) France - Histoire - Les bases de la France contemporaine (1789-1870) - La monarchie bourgeoise (1830-1848) Juillet (monarchie de) juste milieu (politique du) Louis-Philippe Ier Molé - Molé (Louis Mathieu, comte) Ordre (parti de l') Résistance (parti de la) Soult (Jean de Dieu, dit Nicolas) Les livres Guizot François, page 2286, volume 4
Liens utiles
- GUIZOT, François Pierre Guillaume (4 octobre 1787-12 décembre 1874) Homme politique, historien Elevé à Genève où sa famille avait émigré et où il a reçu une éducation calviniste rigoureuse, il arrive à Paris en 1805.
- GUIZOT, François Pierre Guillaume (4 octobre 1787-12 décembre 1874) Homme politique, historien Elevé à Genève où sa famille avait émigré et où il a reçu une éducation calviniste rigoureuse, il arrive à Paris en 1805.
- GUIZOT, François Pierre Guillaume (4 octobre 1787-12 décembre 1874) Homme politique, historien Elevé à Genève où sa famille avait émigré et où il a reçu une éducation calvinisteK089 rigoureuse, il arrive à Paris en 1805.
- Daunou Pierre Claude François , 1761-1840, né à Boulogne-sur-Mer, historien et homme politique français.
- Wallon Henri, 1812-1904, né à Valenciennes (Nord), historien et homme politique français, catholique libéral.