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GUEULLETTE (Thomas-Simon)

Publié le 18/01/2019

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GUEULLETTE (Thomas-Simon), écrivain français (Paris 1683 - Charenton 1766). Dans sa propriété de Choisy-le-Roi, il s'adonnait avec ses amis aux plaisirs du théâtre [l'Amour précepteur, 1726), jouait et composait des parades :

 

il en avait constitué un recueil qui fut repris à son insu dans le Théâtre des Boulevards ou Recueil des parades (1756). Il est aussi l'auteur de nombreux contes exotiques « tartares » [les Mille et Un Quarts d'heure, 1715), « chinois » [les A ventures du mandarin Fum-Hoam, 1723) ou « péruviens » [les Mille et Une Heures, 1733), d'un roman [les Mémoires de Mlle Bontemps, 1738) et d'éditions de textes anciens (Rabelais, Montaigne).

« la critique en France au XIx• siècle, ils ne sont connus aujourd'hui que des spécialistes.

Les contes de fées de Gueullette mériteraient pourtant d'être tirés de l'oubli où ils sont tombés, surtout les Aventures merveilleuses du mandarin Fum-Hoam, contes chinois (1723), satire fine et fort amusante des mœurs de l'époque (rappelons que les Lettres persanes étaient parues deux ans auparavant, en 1721).

Les Anglais se sont montrés beaucoup plus indulgents envers ce conteur galant : les Mille et Un Quarts d'heure, dans la traduction anglaise, comptent quatre éditions à la fin du XIXe et au commencement du xx• siècle.

Sans oublier que tous ses ouvrages jouirent d'une étonnante fortune en Angleterre dès Je xvm• siècle, comme en témoignent, par exemple, les douze éditions en anglais du Mandarin Fum-Hoam, et les nombreuses autres traductions anglaises de ses œuvres.

Sa vogue fut d'ailleurs quasi universelle, puisque Gueullette fut traduit en russe, en allemand, en néerlandais et en espa­ gnol, entre autres langues.

Gueullette débuta dans la République des lettres par des Soirées bretonnes, nouveaux contes de fées ( 1712), dédiées au Dauphin, et qui furent plus tard insérées dans Je Cabinet des fées.

Il donna ensuite les Mille et Un Quarts d'heure, contes tartares (1715; 2< éd., considéra­ blement augmentée, en 1723 ).

Le succès de ce recueil - comme celui de la plupart des romans, nouvelles et contes de Gueullette- dura tout Je siècle : on en dénom­ bre au moins dix-sept éditions.

Ensuite ce fut le tour des « contes mogols », en trois volumes, publiés sous le titre piquant : les Sultanes de Guzarate ou les Songes des hommes éveillés, contes mogols (1732), dédiés à la duchesse d'Estrées.

lis connurent une dizaine d'éditions, la plupart sous le nom que leur donna l'auteur en 1749 (les Mille et Une Soirées, contes mogols).

Quinze ans avant les Lettres d'une Péruvienne, ce fut Gueullette qui lança la. »

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