greffe.
Publié le 29/10/2013
Extrait du document
«
receveur sont le même sujet.
S'il s'agit de sujets différents de la même espèce, on parle
d'homogreffe.
Si donneur et receveur appartiennent à des espèces différentes, on parle
d'hétérogreffe.
Les autogreffes ne posent pas de problèmes d'incompatibilité.
Elles
concernent principalement la peau et le tissu osseux.
En cas de brûlure étendue ou de plaie
avec importante perte de substance, il peut être utile de prélever un fragment de peau sur
une autre partie du corps (en général la cuisse) pour recouvrir la lésion.
Le fragment
prélevé est préparé, perforé et étiré afin d'augmenter la surface utilisable.
On peut aussi
avoir besoin, dans le cas d'une fracture complexe avec fragmentation d'un segment
osseux qui ne pourra pas se reconstituer, de prélever un fragment d'os (en général l'os
iliaque) et de le greffer au niveau de la fracture dont il favorisera la consolidation.
La greffe de moelle osseuse.
Il s'agit d'une homogreffe, avec le risque d'incompatibilité et donc de rejet que cela
implique.
Aussi cherche-t-on toujours le donneur le plus compatible sur le plan
immunologique, avec, notamment, une concordance des groupes immunologiques
tissulaires : groupes HLA (Human Leucocyte Antigen).
La greffe de moelle osseuse a
pour but, lorsque les cellules de la moelle sont incapables de remplir leur fonction
normale, de reconstituer une moelle saine.
Elle permet, par exemple, à un malade
cancéreux de supporter à hautes doses un traitement susceptible, par ses effets
secondaires, de détruire les cellules de la moelle osseuse, particulièrement sensibles du
fait de leur courte espérance de vie.
La greffe de moelle osseuse peut être également
pratiquée chez des malades atteints d'aplasie médullaire.
La première greffe de moelle
eut lieu en 1958 sur des chercheurs atomistes yougoslaves accidentellement irradiés.
La greffe d'organes.
Les greffes d'organes posent trois types de problèmes.
La difficulté technique de l'acte
chirurgical est actuellement bien maîtrisée, grâce, notamment, à la microchirurgie.
Les
problèmes immunologiques de compatibilité sont réduits par le choix d'un donneur le
plus proche possible, immunologiquement parlant, du receveur ; mais, surtout, la mise
au point de médicaments immunosuppresseurs efficaces (cyclosporines) a permis de
résoudre beaucoup plus simplement les phénomènes de rejet.
Le troisième obstacle
tient à la difficulté de trouver des organes disponibles pour la greffe.
Les méthodes
d'hétérogreffe à partir d'organes prélevés sur l'animal ne sont pas actuellement
maîtrisées.
Il s'agit donc toujours d'organes prélevés sur un être humain, ce dernier
étant en état de mort cérébrale et maintenu artificiellement en vie.
Le manque
d'organes explique qu'il soit nécessaire d'inscrire les sujets ayant besoin d'une greffe sur
une liste d'attente.
Des organisations françaises et européennes (France-Transplant,
Euro-Transplant) coordonnent les activités des services préleveurs et greffeurs pour
parvenir à une adéquation optimale entre offres et demandes.
Ces efforts en valent la
peine quand on sait qu'une greffe rénale réussie permet au sujet greffé de retrouver une
vie quasi normale et que la greffe du cœur redonne une espérance de vie raisonnable à
des malades condamnés à court terme.
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Les corrélats
rein - Pathologie rénale - Pathologie néphrologique.
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