Goujon Jean, vers 1515-vers 1567, sculpteur français de la Renaissance, surnommé le « Phidias français ».
Publié le 29/10/2013
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Goujon Jean, vers 1515-vers 1567, sculpteur français de la Renaissance, surnommé le « Phidias français «. En 1540, à Rouen, il travailla à Saint-Maclou et à la cathédrale (on lui attribue les tombeaux de Louis et Pierre de Brézé, qu'il édifia sans doute à la demande de Diane de Poitiers, épouse de Louis de Brézé). En 1541, il fut appelé à Paris par Pierre Lescot pour exécuter le jubé de Saint-Germain-l'Auxerrois, dont les bas-reliefs, échappés à la destruction, sont aujourd'hui au Louvre ; puis il décora l'hôtel Carnavalet, travailla à la fois comme architecte et sculpteur au château d'Écouen, dont la grande cheminée de la salle des Gardes et l'autel de la chapelle sont aujourd'hui au château de Chantilly. Son oeuvre la plus célèbre est la fontaine des Innocents (1549), à Paris, dédiée aux Nymphes des sources, modifiée au XVIIIe siècle, et dont cinq Nymphes et les bas-reliefs sont de lui (une partie est conservée au Louvre). Protégé de Diane de Poitiers et devenu sculpteur du roi, il participa avec Philibert Delorme à l'embellissement du château d'Anet, dont subsiste essentiellement la chapelle ; on a renoncé à lui attribuer la célèbre statue de Diane au cerf du Louvre. À partir de 1550, il travailla à la reconstitution du Louvre dirigée par Pierre Lescot, et toute la sculpture et la décoration de la façade Henri-II de la cour du Louvre, depuis le pavillon de l'Horloge, les parties basses de la galerie du bord de l'eau, jusqu'à la porte dite JeanGoujon, l'escalier Henri-II, la salle des Cariatides, les boiseries de la Chambre du roi, sont de son invention, si elles ne sont pas toujours de sa main. Huguenot, Jean Goujon disparut soudain de Paris en 1562 ; il mourut à Bologne vers 1567. La délicatesse et la fermeté de son coup de ciseau, l'originalité de son ornementation qui se marie admirablement avec le style architectural, la grâce et la fraîcheur des motifs de ses bas-reliefs, l'élégance des draperies mouillées de ses Nymphes traduisent un amour de la vie, sous toutes ses formes, bien propre à la Renaissance, où l'influence antique et italienne se tempère d'une grâce et d'une invention propres à la France. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Anet architecture - L'histoire de l'architecture Carnavalet (hôtel) Fontainebleau France - Arts - Beaux-arts - L'interprétation française de la Renaissance Innocents (square des) Lescot Pierre Louvre Naïade Les livres Goujon Jean, page 2200, volume 4
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