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Goethe (Johann Wolfgang von), 1749-1832, né à Francfort-sur-le-Main, écrivain allemand.

Publié le 29/10/2013

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Goethe (Johann Wolfgang von), 1749-1832, né à Francfort-sur-le-Main, écrivain allemand. Né dans une famille bourgeoise fortunée et cultivée de la ville libre de Francfort, il étudia le droit sans enthousiasme à Leipzig, puis à Strasbourg. C'est là qu'il devint amoureux de Friederike Brion, fille du pasteur de Sesenheim, et rencontra Johann Gottfried Herder qui l'initia à la poésie. En 1772, il exerça à Wetzler, en Hesse, comme conseiller auprès de la Cour suprême du Saint Empire. Mais, amoureux d'une jeune fille déjà fiancée, Charlotte Buff, il regagna Francfort et entreprit d'écrire un drame historique, Götz von Berlichingen (1773), qui reçut un franc succès. Un an plus tard, les Souffrances du jeune Werther le rendirent célèbre dans l'Europe entière. Goethe, à 25 ans, fut considéré comme le plus grand écrivain allemand. Il entreprit maints projets, dont seules des tragédies en prose (Clavigo, 1774 ; Stella, 1776) et des farces (Satyros, 1774) furent achevées. Pendant les dix années suivantes, le « génie allemand « ne publia plus rien : Goethe avait toujours su conserver une part de mystère sur sa vie et sa création alors même qu'il semblait ouvrir son existence au public. Ce retrait ne le laissa pas désoeuvré : le duc de Saxe-Weimar l'avait fait appeler pour devenir son confident et son mentor ; il devint son favori, son compagnon d'aventures et son ministre. Il multiplia les travaux, équilibra le budget, aménagea les routes et, surtout, se passionna pour la science, la minéralogie et l'histoire naturelle notamment. L'éveil italien. En 1786, lassé de ces travaux, étouffant à Weimar, Goethe s'échappa incognito vers l'Italie. Il y passa sans doute les deux années les plus heureuses de sa vie, découvrant cette sédimentation temporelle, cette somptueuse coupe historique que représente Rome et l'immédiat bonheur de vivre des Romains. C'est, en fait, la vie qu'il y découvrit, avec ses carnavals et ses oeuvres d'art. Il y écrivit Iphigénie (1786) et Egmont (1787). De retour à Weimar, il décida de se consacrer beaucoup plus à la littérature et à la science. Reprenant ses anciens projets, en inventant d'autres, il rédigea en quelques années Torquato Tasso (1789), publia une partie de son Faust (1790), des Élégies romaines (1789-1795) et un roman sur la manière dont un adolescent se fait homme, roman d'un devenir, d'une éducation, du mouvement des temps (Wilhelm Meister, 1795-1797). Il poursuivit en même temps ses travaux scientifiques, allant jusqu'à découvrir que, avec l'os intermaxillaire, le lien de l'homme à l'animal devenait évident. Mais on ne prit guère au sérieux ses activités de savant : opposé aux mathématiques, à la méthode newtonienne, il prôna une intuition directe avec la nature, qui allait à contre-courant d'une science en voie d'institutionnalisation. Il suivit de loin la Révolution française, ne croyant pas profondément aux éruptions occasionnelles : l'évolutionniste en lui prisait plus la patience et la mesure. La sagesse des ans. Depuis 1788, il vivait avec une jeune femme, Christiane Vulpius, qu'il n'épousa qu'en 1806 et dont il eut cinq enfants. En 1789, il se lia d'amitié avec Friedrich von Schiller et correspondit régulièrement avec lui, mais sans jamais se livrer tout à fait. Après la mort de Schiller, en 1805, il publia les Affinités électives (1809), roman de l'attraction naturelle autant que sentimentale, ses souvenirs (Poésie et vérité, 1811-1814) et des poèmes (Divan occidental-oriental, 1819). Il proposa aussi une nouvelle théorie des couleurs et multiplia ses recherches en histoire naturelle. Il reprit interminablement son second Faust, cette fois plus proche de la sagesse que du savoir. Entre 1823 et 1832, il dicta à son jeune secrétaire les Entretiens avec Goethe (1836-1848) et classa soigneusement ses travaux : ceux qui étaient publiés, ceux qui méritaient de l'être et ceux qu'il fallait détruire : comme la nature qui l'avait tant passionné, Goethe offrit tout et garda beaucoup. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Allemagne - Arts - Littérature - Classicisme et romantisme Atrides Eckermann Johann Peter fantastique Faust Herder Johann Gottfried Jacobi - Jacobi Johann Georg poésie - Poésie et subjectivité roman - La pluralité des romans romantisme - Peinture - En Angleterre Schiller (Friedrich von) Schubert Franz Sturm und Drang théâtre - Du mélodrame au théâtre bourgeois tragédie Weimar Werther Les livres Goethe, page 2185, volume 4 Sturm und Drang, page 4912, volume 9 Allemagne - Goethe, page 163, volume 1
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« autant que sentimentale, ses souvenirs ( Poésie et vérité , 1811-1814) et des poèmes (Divan occidental-oriental , 1819).

Il proposa aussi une nouvelle théorie des couleurs et multiplia ses recherches en histoire naturelle.

Il reprit interminablement son second Faust , cette fois plus proche de la sagesse que du savoir.

Entre 1823 et 1832, il dicta à son jeune secrétaire les Entretiens avec Goethe (1836-1848) et classa soigneusement ses travaux : ceux qui étaient publiés, ceux qui méritaient de l'être et ceux qu'il fallait détruire : comme la nature qui l'avait tant passionné, Goethe offrit tout et garda beaucoup. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Allemagne - Arts - Littérature - Classicisme et romantisme Atrides Eckermann Johann Peter fantastique Faust Herder Johann Gottfried Jacobi - Jacobi Johann Georg poésie - Poésie et subjectivité roman - La pluralité des romans romantisme - Peinture - En Angleterre Schiller (Friedrich von) Schubert Franz Sturm und Drang théâtre - Du mélodrame au théâtre bourgeois tragédie Weimar Werther Les livres Goethe, page 2185, volume 4 Sturm und Drang, page 4912, volume 9 Allemagne - Goethe, page 163, volume 1. »

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