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Gluck (Christoph Willibald, chevalier von), 1714-1787, né à Erasbach (Haut-Palatinat), compositeur allemand.

Publié le 28/10/2013

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Gluck (Christoph Willibald, chevalier von), 1714-1787, né à Erasbach (Haut-Palatinat), compositeur allemand. Il fit ses études universitaires à Prague, tout en gagnant sa vie comme musicien indépendant. Après un séjour à Vienne et à Milan, ville où il fit ses débuts dans l'opéra, il écrivit dans les années suivantes plusieurs oeuvres pour des théâtres italiens. Un voyage à Londres lui permit de rencontrer Haendel. De retour en Allemagne, il devint chef d'orchestre de troupes théâtrales et, en 1752, s'installa à Vienne. Il y occupa successivement les charges de conseiller musical et chef d'orchestre du prince de Saxe-Hildburghausen, puis de compositeur du Burgtheater. Trois opéras d'un style nouveau forment le couronnement de son activité à Vienne : Orfeo ed Euridice (1762), Alceste (1767) et Paride ed Elena (1770). En 1765, Gluck donna sa démission du Burgtheater. Cherchant à écrire une musique qui serait « propre à toutes les nations «, il travailla alors à son premier opéra français, Iphigénie en Aulide, dont la première parisienne, en 1774, rencontra un succès enthousiaste. Protégé dorénavant par Marie-Antoinette, qui avait été son élève, Gluck reçut une rente importante qui lui permit d'entreprendre, entre 1774 et 1781, cinq longs voyages à Paris. C'est durant son séjour de 1776-1777 que la célèbre querelle des partisans de Gluck et des partisans de Niccolo Piccinni atteignit son point culminant. La réforme de l'opéra. La plus grande partie de la production musicale de Gluck (21 grands opéras italiens, 10 oeuvres de circonstance, 6 grands opéras français) reste dans la tradition de l'opéra de cour italien. Mais, de 1762 à 1770, Gluck entreprit avec Calzabigi une réforme de l'opéra qui devait ramener la musique au seul service de l'action en donnant plus de vérité psychologique au récitatif et plus d'importance au choeur, à l'orchestre et à la danse mêlée au drame (« ballet d'action «). Sa meilleure réussite dans cette entreprise fut l'opéra Alceste, recréation de l'opéra italien dans l'esprit de l'opéra français, tandis que Iphigénie en Tauride (1779) est le résumé magistral des efforts novateurs de Gluck. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alceste Allemagne - Arts - Musique - Baroque et classicisme Atrides chant France - Arts - Musique France - Arts - Musique - Les XVIIIe et XIXe siècles harmonica de verres Mozart Wolfgang Amadeus mythologie - La mythologie comme source d'inspiration dans les arts opéra - De l'acteur au chanteur - Les querelles opéra - De l'illusion à la vérité dramatique - Introduction Paris - Arts - Musique Piccinni Niccolo Vienne - La musique à Vienne - La capitale de la musique Les livres Gluck Christoph von, page 2181, volume 4 opéra - Orphée et Eurydice (1762), de Christoph Willibald Gluck, page 3587, volume 7

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