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géographie.

Publié le 28/10/2013

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géographie. n.f. (du grec gê, « terre «, et graphê, « dessin « ou « description «), science qui a pour objet l'étude de l'organisation de la surface de la Terre et de son utilisation par les sociétés humaines, dans leurs relations avec les milieux naturels et selon les représentations qu'elles se font de leur espace. La discipline s'est subdivisée en branches spécialisées : la géographie physique comprend la géomorphologie (science des formes du terrain), la climatologie, l'océanographie, l'hydrographie, la glaciologie, la biogéographie (étude de la faune et de la flore) ; la géographie humaine est définie selon les faits observés (géographie culturelle, économique, historique, linguistique, politique) ou selon les milieux étudiés (géographie rurale et urbaine). Deux grandes approches complémentaires sont utilisées : la géographie générale, qui étudie la répartition des phénomènes naturels et humains dans le monde, et la géographie régionale, qui donne une description globale et évalue la situation d'une portion de la surface de la Terre. Plusieurs courants de pensée ont guidé l'élaboration d'une science géographique. Le mot « géographie « a été inventé par Ératosthène (vers 284-vers 192 avant J.-C.). La géographie a été d'abord conçue comme l'inventaire du monde, la description des positions et des localisations à la surface de la Terre, sous les deux formes élaborées par les géographes de l'Antiquité : géographie mathématique et cartographie de Ptolémée (90-168 après J.-C.), analyse de la diversité régionale par Strabon (63 avant J.-C.-25 après J.-C.). Ces deux traditions furent reprises et amplifiées jusqu'au XVIIIe siècle. Les interrogations sur la forme et le découpage de la Terre ont préparé les Grandes Découvertes, et, réciproquement, les mesures, les observations des voyageurs ont contribué au développement d'une géographie mathématique et de la cartographie. Au XIXe siècle, la question des relations entre les hommes et le milieu naturel a dominé les débuts de la géographie scientifique, d'inspiration naturaliste. Alexander von Humboldt (1769-1859) introduisit, à partir d'observations en géographie physique, la méthode comparative et la notion de causalité. Karl Ritter (1779-1859) fonda la géographie humaine sur un déterminisme du milieu naturel. L'école française, créée par Paul Vidal de La Blache (1845-1918), s'en inspira, mais souligna la primauté de l'initiative humaine sur les déterminants naturels et fit progresser la géographie régionale. Les géographes se dotèrent alors de nouvelles institutions : fondation de la Société de géographie de Paris en 1821, création de groupes de pression en faveur d'une « géographie coloniale « ; et la discipline se professionnalisa : définition officielle, en 1880, des programmes scolaires et établissement d'une géographie universitaire, fondation de l'Union géographique internationale en 1922. Les insuffisances de la géographie classique face aux problèmes d'aménagement du territoire et aux progrès des autres sciences sociales ont suscité, depuis 1950, une large ouverture, l'accent étant mis sur « l'organisation de l'espace « produit par les sociétés, tandis que les relations homme-milieu sont réexaminées à la lumière d'une interprétation systémiste qui privilégie la recherche des interdépendances plutôt que de la causalité. La géographie d'aujourd'hui exploite, en les renouvelant, ces divers courants de pensée. En s'aidant des images des satellites et des banques de données, elle met constamment à jour l'inventaire du monde. Une géographie « active «, ou opérationnelle, utilise des modèles mathématiques ; une « géographie de la perception « ou des « représentations « intègre les acquis de la sémiologie et de la psychologie sociale ; une géographie « sociale «, ou « radicale « (aux États-Unis), s'interroge sur les aspects normatifs du discours géographique ; un courant humaniste rappelle la dimension sensible, affective et artistique du rapport entre l'homme et l'espace, tandis que la géopolitique s'intéresse aux stratégies des acteurs qui « font « la géographie. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats biogéographie campagne cartographie Davis William Morris désert Dresch Jean espace géographique géomorphologie géopolitique George Pierre glaciologie habitat - Introduction Haggett Peter Humboldt (Alexander von) hydrographie Joanne Adolphe Le Lannou Maurice Ptolémée Claude Ritter Karl Strabon tropiques Vidal de La Blache Paul volcanologie

« opérationnelle, utilise des modèles mathématiques ; une « géographie de la perception » ou des « représentations » intègre les acquis de la sémiologie et de la psychologie sociale ; une géographie « sociale », ou « radicale » (aux États-Unis), s'interroge sur les aspects normatifs du discours géographique ; un courant humaniste rappelle la dimension sensible, affective et artistique du rapport entre l'homme et l'espace, tandis que la géopolitique s'intéresse aux stratégies des acteurs qui « font » la géographie. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats biogéographie campagne cartographie Davis William Morris désert Dresch Jean espace géographique géomorphologie géopolitique George Pierre glaciologie habitat - Introduction Haggett Peter Humboldt (Alexander von) hydrographie Joanne Adolphe Le Lannou Maurice Ptolémée Claude Ritter Karl Strabon tropiques Vidal de La Blache Paul volcanologie. »

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