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Publié le 27/04/2013
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(ARNm).
Les deux brins de l’ADN se déroulent, et l’un d’eux sert de matrice à la formation de l’ARN messager.
Ce processus est très semblable à la formation d’un brin complémentaire de l’ADN au cours de la division de la double hélice.
Il comporte
toutefois une différence notable : dans l’ARN, l’uracile (U) remplace la thymine de l’ADN et s’apparie avec l’adénine, sa base complémentaire.
Ce processus est appelé transcription.
L’ARNm est ensuite lu par les ribosomes de la cellule, qui synthétisent
la chaîne protéique correspondante : c’est la traduction.
3. 3 Transmission à la descendance
C’est grâce au processus de méiose, à l’origine de la formation des gamètes, que chaque parent peut fournir à sa descendance un exemplaire de ses gènes.
Ce processus diffère de la mitose (division « classique » des cellules) par un point important :
un seul élément de chaque paire de chromosomes (homologues et hétérologues) est transmis à chaque cellule-fille (au cours de la mitose, chaque nouvelle cellule reçoit une paire de chaque chromosome).
Ainsi, chaque gamète est haploïde (il
contient un seul lot de chromosomes).
Lorsque deux gamètes fusionnent, lors de la fécondation, la cellule (zygote) résultante contient une paire de chaque chromosome, dont une moitié vient de l’un des parents et l’autre moitié est issue de l’autre
parent.
Les chromosomes étant le support physique des gènes, ceux-ci sont transmis de la même façon.
Ainsi, chaque gène est présent en deux exemplaires dans toutes les cellules d’un organisme diploïde (sauf dans ses gamètes).
Ces deux exemplaires peuvent se présenter sous deux formes différentes (les allèles).
Par exemple, dans le cas d’un gène
codant pour la couleur d’une fleur, l’un des allèles peut coder pour la couleur jaune, un autre pour le blanc, etc.
L’expression des deux gènes de la paire dépend de la force respective des allèles ( voir Gène).
4 GÉNÉTIQUE DES POPULATIONS
Dans les années 1940, des généticiens tel John Haldane établirent des modèles mathématiques démontrant que les théories de Mendel ne sont pas incompatibles avec celles de l’évolution par la sélection naturelle.
Ainsi fut établie la notion de valeur sélective d’un génotype.
Plus la valeur sélective est élevée, plus le génotype (et les gènes qui en sont responsables) sera maintenu dans une population.
On peut également attribuer une valeur sélective à
l’ensemble d’une population, ce qui peut expliquer son maintien dans son environnement.
Le concept de valeur sélective permet d’expliquer les modifications progressives des génotypes d’une population, et ainsi l’apparition de nouvelles espèces.
Dans une population à l’équilibre par rapport à son environnement, les fréquences relatives des différents gènes sont caractéristiques de cette population, et se maintiennent de génération en génération.
En outre, pour un gène donné, l’hétérozygotie
(présence de deux allèles différents) est la règle générale.
Par exemple, dans les populations où le paludisme sévit de façon endémique, on a constaté que la fréquence du gène de l’anémie falciforme est bien plus élevée que dans les autres populations, avec un grand nombre d’individus hétérozygotes (un
allèle normal, un allèle « malade »).
C’est que la présence de cet allèle confère aux individus hétérozygotes un avantage vis-à-vis de l’agent du paludisme, Plasmodium falciparum : ce dernier ne peut pas se développer dans les hématies de ces
individus, dont la forme est intermédiaire entre la forme saine et la forme malade.
En contrepartie, l’incidence de l’anémie falciforme elle-même (individu homozygote) est élevée, car la probabilité de recevoir deux allèles anormaux est augmentée.
L’avantage sélectif conféré par l’hétérozygotie est donc supérieur aux pertes occasionnées par les cas d’homozygotie.
Si, dans cet exemple, l’intérêt de l’hétérozygotie est facile à expliquer, ce n’est pas le cas pour un grand nombre de gènes, pour lesquels l’hétérozygotie ne semble pas procurer d’avantage particulier.
Les modèles mathématiques de sélection
aboutissent, au contraire, à l’homogénéisation des gènes d’une population à l’équilibre (homozygotie de tous les individus), d’autant que la valeur sélective globale d’une population hétérozygote est inférieure à celle que devrait posséder une
population homozygote adaptée.
Aucun de ces modèles n’est aujourd’hui capable de justifier le maintien d’une telle diversité, bien que celle-ci soit de façon évidente un avantage en cas de changement brusque des conditions environnementales.
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