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Gaule (Conquête de la)

Publié le 25/06/2012

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Depuis 121 avant notre ère, les Romains étaient installés dans le Sud de la Gaule, des Alpes aux Pyrénées : c'était la province de Gaule transalpine, ou Narbonnaise (Narbonne, fondée en 118, en est la capitale). En 58, César, proconsul de Cisalpine et de Narbonnaise, passe les frontières de la province, sous prétexte d'empêcher les Helvètes, venant de la région rhénane, de pénétrer en Gaule et d'y menacer les f:duens, « amis du peuple romain «. En juin 58, il bat les Helvètes dans le Morvan, puis se rend en Alsace, et oblige les Suèves d'Arioviste à repasser le Rhin. En 57, il bat les Belges du Nord de la Gaule, cependant que l'un de ses lieutenants occupe l'Armorique : toute la Gaule est soumise. Mais au printemps de 56, une révolte éclate, et l'année se passe en nouveaux combats. En 55, César franchit brièvement le Rhin ; en 54, il est en Bretagne, c'est-à-dire en Angleterre. Il essaie alors de se concilier des amis dans les peuples gaulois, en s'appuyant sur des personnalités hostiles à l'aristocratie traditionnelle. Mais toute l'année 54 est marquée de révoltes. En 53, César essaie de pacifier le Nord de la Gaule. Le 13 février 52, le massacre des résidents romains à Genabum (Orléans) donne le signal d'un grand soulèvement, dont le chef arverne Vercingétorix prend la tête. César prend et ruine Avaricum (Bourges), mais il échoue devant Gergovie (près de Clermont-Ferrand). La situation de César est difficile, lorsqu'il saisit l'occasion, en août 52, d'enfermer Vercingétorix dans la citadelle d'Alésia (Alise-Sainte-Reine, dans la Côte-d'Or : la localisation est certaine). César fait dresser un double réseau de fortifications, vers Alésia et vers l'extérieur, repousse une formidable armée de secours (près de 250 000 Gaulois, peut-être) et obtient la reddition de Vercingétorix, en septembre 52. En 51, les dernières résistances cessèrent.

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