Gard (30).

Gard (30). département le plus oriental de la Région Languedoc-Roussillon. Le Gard est encadré, entre autres, par les départements de l'Hérault et des Bouches-du-Rhône. Aussi les métropoles régionales de Marseille et de Montpellier, assez proches, limitent-elles l'influence de Nîmes, la préfecture gardoise. Le cadre physique. Il se présente en trois gradins étagés du nord au sud. Les Cévennes, granitiques et schisteuses, constituent une barrière massive culminant au mont Aigoual (1 565 m) et coupée de profondes vallées parallèles, séparées par des « serres « couvertes de châtaigniers. Les rivières aux crues d'automne violentes et dévastatrices (la Cèze, le Gardon d'Alès et le Gardon d'Anduze qui forment le Gard, le Vidourle et l'Hérault) traversent le plateau des Garrigues, calcaire, sec et couvert d'une végétation buissonnante. En contrebas, la rive droite du Rhône et la plaine du Vistre constituent de basses terres qui s'achèvent par une zone de marais et de lagunes (Petite Camargue) et un étroit littoral sur la Méditerranée. Population et vie économique. Après une longue période d'exode rural qui a vidé les vallées cévenoles et les Garrigues, la plus grande partie de la population s'est concentrée dans la plaine et le long de la grande et antique voie de passage (voie Domitienne) entre le Rhône, le Languedoc occidental, l'Aquitaine et l'Espagne. La plaine fut alors consacrée à la monoculture de la vigne. Mais si les vignobles AOC des côtes du Rhône ont acquis et conservent une très bonne réputation, les vins de table produits en masse se vendent assez mal. Aussi des vignes ont-elles été arrachées au profit de cultures irriguées de fruits et légumes. Ces substitutions ont été favorisées par le prélèvement des eaux du Rhône réalisé par la Compagnie nationale d'aménagement du Bas-Rhône-Languedoc. Le Gard est ainsi devenu un des tout premiers départements producteurs de cerises, d'abricots, etc. Mais à nouveau se profilent des problèmes de surproduction et de concurrence. L'élevage ovin et caprin tient une certaine place, surtout dans les Garrigues et les Cévennes. Le Gard fut longtemps le département languedocien le plus industriel et Nîmes, la plus « ouvrière « des grandes villes du Languedoc. Au déclin ou à la disparition des industries traditionnelles (soie, bonneterie et cuir) s'est ajoutée la fermeture du bassin houiller d'Alès au pied des Cévennes (Bessèges, La Grand-Combe). Le centre d'énergie atomique de Marcoule et les industries agroalimentaires n'ont pas vraiment compensé ces difficultés, et l'usine de retraitement des combustibles nucléaires de la COGEMA a dû s'arrêter. Aussi l'économie actuelle repose-t-elle de plus en plus sur les services et notamment sur le tourisme, grâce au parc national des Cévennes, aux stations balnéaires (Le Grau-du-Roi, Port-Camargue) et aussi au riche patrimoine architectural gallo-romain (arènes et Maison carrée de Nîmes, pont du Gard...), médiéval (Aigues-Mortes, Saint-Gilles) ou Renaissance (Uzès). Complétez votre recherche en consultant : Les livres irrigation - station de pompage de Pichegru, dans le Gard, page 2572, volume 5 Nîmes, page 3443, volume 6 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Aigoual (mont) Aigues-Mortes Alès Bessèges Cévennes Gard Gard (pont du) Garrigues Hérault irrigation Languedoc-Roussillon Lussan Marcoule Nîmes parc national Saint-Gilles U zès Les médias Gard (30) - carte physique Gard (30) - tableau en bref France - carte des départements et des Régions Les livres Aigues-Mortes, page 105, volume 1 Gard (30) - le pont du Gard, page 2109, volume 4 Gard (30) - La Roque-sur-Cèze, page 2109, volume 4