Garbo (Greta Louisa Gustafsson.

Garbo (Greta Louisa Gustafsson. dite Greta), 1905-1990, née à Stockholm, actrice américaine d'origine suédoise. Surnommée « la Divine «, elle représente le mythe même de la star, lointaine et inaccessible. Elle quitta pourtant les projecteurs à 36 ans, en pleine gloire, et ne revint jamais au cinéma malgré les appels pressants des plus grands metteurs en scène. Sa vie avait débuté comme un conte de fées : d'une famille très pauvre, elle avait été contrainte de travailler dans un grand magasin. Mais, depuis l'âge de 8 ans, elle était passionnée de théâtre. Après plusieurs petits rôles au cinéma, elle entra au Conservatoire d'art dramatique de Stockholm en 1922. L'année suivante, elle fut remarquée par le cinéaste suédois Mauritz Stiller. À Berlin, elle tourna la Rue sans joie (1925) sous la direction de Pabst, film qui la rendit célèbre dans toute l'Europe. C'est également à Berlin que le producteur américain Louis B. Mayer rencontra Stiller, qui accepta de signer un contrat à la condition que Garbo soit elle aussi engagée. Tous deux partirent aux États-Unis, où Garbo tourna dix films muets entre 1926 (le Torrent, de Monta Bell) et 1929 (le Baiser, de Jacques Feyder). « Garbo parle ! « De nombreuses vedettes ayant été victimes de l'arrivée du parlant, la Metro-GoldwynMayer s'inquiéta et décida de lui faire jouer un personnage d'origine suédoise (Anna Christie, 1930). Le film, dirigé par Clarence Brown, fut annoncé dans le monde entier par cette formule : « Garbo parle ! « De fait, sa voix grave et son accent étranger furent aussitôt acceptés par le public déjà fasciné par son mystère et sa beauté hiératique. Parmi les vingt-cinq films hollywoodiens qui entretiennent sa légende : Mata Hari (1931), de George Fitzmaurice, Grand Hôtel (1932), d'Edmund Goulding, la Reine Christine (1933), de Rouben Mamoulian, Anna Karenine (1935), de Clarence Brown, le Roman de Marguerite Gautier (1937), de George Cukor, Marie Walewska (1937), de Clarence Brown, Ninotchka (1938), d'Ernst Lubitsch, où pour la première fois on voyait rire « la Divine «, etc. Elle quitta le cinéma après l'échec de la Femme aux deux visages (1941), de George Cukor, où elle révélait sa fragilité et sa vulnérabilité. Pendant près d'un demi-siècle, loin des studios, elle continua d'intriguer et de faire rêver les foules, chaque photographie de Garbo prise à la sauvette devenant un événement journalistique. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Christine cinéma - L'art - Le muet cinéma - L'art - Le triomphe du parlant Cukor George Dewey Dame aux camélias (la) diva Hollywood - L'âge d'or d'Hollywood Hollywood - Un essor prodigieux Lagerlöf Selma Novarro (Ramón Gil Samaniegos, dit Ramón) Pabst Georg Wilhelm star Stiller (Mosche, dit Mauritz) Suède - Arts - Cinéma Taylor (Spangler Arlington Brough, dit Robert) Les livres Garbo Greta, page 2108, volume 4 Hollywood - tournage du Roman de Marguerite Gautier (1937), de George Cukor, page 2381, volume 5 Suède - la Légende de Gösta Berling (1923), de Mauritz Stiller, page 4927, volume 9