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gallerie dell'Accademia (Venise) - beaux-arts.

Publié le 14/05/2013

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gallerie dell'Accademia (Venise) - beaux-arts. 1 PRÉSENTATION gallerie dell'Accademia (Venise), en français galeries de l'Académie, musée de Venise installé dans le quartier du Dorsoduro, au bord du Grand Canal. Classées parmi les plus beaux musées du monde, les gallerie dell'Accademia doivent leur célébrité à une exceptionnelle collection de peinture vénitienne, exposant notamment la célèbre Tempête de Giorgione, la Présentation de la Vierge à l'Enfant de Titien et la Légende de sainte Ursule de Vittore Carpaccio. 2 HISTOIRE DU MUSÉE Au lendemain de la restitution de Venise au royaume d'Italie -- alors sous domination française depuis le traité de Presbourg (26 décembre 1805) -- l'Académie de Venise voit officiellement le jour par le décret napoléonien du 12 février 1807. Les premières collections du musée de l'Académie (statutairement rattaché à l'école des Beaux-Arts) sont constituées d'un fonds d'oeuvres en provenance de la pinacothèque de l'ancienne Accademia, école fondée par Giovanni Battista Piazzetta en 1750 et installée au Fonteghetta della Farina. Entre 1807 et 1810, le fonds du musée s'enrichit considérablement grâce au regroupement d'oeuvres provenant d'édifices publics ou de lieux de culte fermés après la chute de la république de Venise -- du moins les oeuvres qui n'ont été ni vendues, ni dispersées, ni transférées à Milan (pour la pinacothèque de Brera). Le musée n'est réellement indépendant de l'Académie qu'en mars 1906. Il a pourtant été séparé de l'école des Beaux-Arts vingt ans plus tôt. Dès sa création en 1807, l'Académie est installée dans un ensemble architectural constitué du couvent des chanoines du Latran (édifié par Andrea Palladio en 1561), de l'église Sant...
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« La salle XV contient l’unique composition de Giovanni Antonio Guardi détenue par l’Académie ( Herminie et Vaprinus rencontrent Tancrède blessé après le duel contre Argant, toile acquise en 1988).

Cette salle ouvre sur un escalier en œuf conçu par Palladio en 1561. Les salles XVI et XVII conservent leurs dimensions originelles de cellules monacales.

On y retrouve notamment des œuvres de Giovanni Battista Piazzetta et d’Alessandro Longhi, mais surtout, un Bassin de Saint-Marc de Francesco Guardi, deux caprices avec ruines de Canaletto, des portraits de Rosalba Carriera et quatre œuvres de Pietro Longhi, dont le Concertino, œuvre qui mélange sans vergogne les genres, alliant admirablement le style désinvolte du portrait populaire à la préciosité élégante des Conversation Pieces d’inspiration française (post Antoine Watteau) ou anglaise (William Hogarth). 3. 5 Les cycles religieux Les salles XX et XXI sont consacrées aux cycles religieux.

La première est tout entière dédiée au cycle du Miracle de la Croix de Gentile Bellini et de Vittore Carpaccio, commandée par la Scuola di San Giovanni Evangelista, et qui relate la légende d’une relique de la Sainte Croix offerte à la Scuola par Philippe de Mezières, grand chancelier du royaume de Chypre.

La salle suivante abrite le célèbre cycle de Carpaccio, la Légende de sainte Ursule (1490-1496, neuf peintures issues de la Scuola di Sant’Orsola) : l’Arrivée des ambassadeurs, l’Adieu des ambassadeurs, le Retour des ambassadeurs, la Rencontre des fiancés et le départ en pèlerinage, le Rêve de sainte Ursule, la Rencontre des pèlerins avec le pape Cyriaque, l’Arrivée à Cologne, le Martyre des pèlerins, l’Apothéose de sainte Ursule . 3. 6 Santa Maria della Carità et la Sala dell’Albergo L’ancienne église Santa Maria della Carità constitue l’avant-dernière salle de l’Accademia où sont notamment exposés des marbres de l’école vénitienne du XVe siècle, quatre triptyques attribués aux Bellini, des vestiges d’un polyptyque d’Alvise Vivarini — Saint Matthieu (San Matteo) —, outre des œuvres de Bartolomeo Vivarini, de Lazzaro Bastiani, de Carlo Crivelli, etc.

Cette pièce sert régulièrement de salle d’exposition temporaire. L’ultime salle, la salle XXIV, est la Sala dell’Albergo de la Scuola di Santa Maria della Carità où se réunissaient les membres éminents de la Scuola.

Dominée par un plafond doré et polychrome de la fin du XVe siècle, elle abrite deux des plus imposantes œuvres du musée : la Présentation de la Vierge à l’Enfant de Titien (1534-1539, œuvre réalisée pour cette salle) et, lui faisant face, un triptyque d’Antonio Vivarini et Giovanni d’Alemagna ( Vierge à l’Enfant trônant et entourée des quatre Pères de l’Église, 1446) . Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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