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franc-maçonnerie.

Publié le 27/10/2013

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franc-maçonnerie. n.f., ensemble d'organisations, à caractère plus ou moins secret, inspirées d'une philosophie de la fraternité et de l'entraide. Des traditions maçonniques font remonter la maçonnerie à des temps lointains (construction du premier Temple par Salomon). Ses origines la rattachent bien aux coutumes des ouvriers de la construction. Elle serait née en Angleterre, vers le début du XVIIe siècle, avec l'admission, dans les « ateliers «, ou « loges «, des anciennes confréries des tailleurs de pierre et bâtisseurs du Moyen Âge, de quelques personnages, étrangers à la profession, mais distingués par leur esprit ou leur situation. Ces « maçons acceptés « devinrent par la suite de plus en plus nombreux et finirent par diriger l'institution. D'opérative, la maçonnerie devint spéculative. En 1717, quatre loges de Londres décidèrent de se fédérer en Grande Loge de Londres, qui reçut un droit de regard sur l'administration, le recrutement et la création des loges. Elle codifia, sous le titre les Obligations d'un franc-maçon, les coutumes et les préceptes en usage dans les anciennes loges. Ce texte, connu sous le nom de Constitutions d'Anderson , parut à Londres en 1723, et, aujourd'hui encore, il est la charte dont se réclament toutes les obédiences maçonniques du monde. Dès le début, la franc-maçonnerie s'est proposé de réaliser la fraternité entre les hommes et a voulu être le « Centre de l'Union «, laissant à chacun le choix de ses opinions, notamment en matière religieuse, et faisant obligation à ses membres d'être respectueux des lois et du pouvoir civil de leur pays. D'Angleterre, elle a essaimé sur le continent ; la création de la première loge en France est généralement fixée vers 1725 à Paris, et la Grande Loge de Londres est considérée comme la loge mère de toutes les autres. Mais celles-ci, tout en affirmant leur fidélité aux principes constitutifs, ont évolué différemment, selon le climat politique de leur pays. En Angleterre, la franc-maçonnerie est devenue, dans la première moitié du XIXe siècle, l'une des forces conservatrices, exigeant de ses membres la croyance en Dieu et proscrivant toute incursion dans le domaine de la politique. Il en est de même dans les pays scandinaves, aux Pays-Bas, au Danemark et aux États-Unis, où les Noirs ne sont pas admis et ont constitué une obédience à eux. En France, l'évolution s'est faite dans un sens libéral et démocratique. D'une part, les condamnations portées contre la franc-maçonnerie par la papauté et l'ingérence du clergé dans les affaires publiques ont conduit une grande majorité des maçons français à prendre une attitude hostile aux prétentions temporelles de l'Église romaine et à proclamer le principe de la liberté absolue de conscience. (C'est dans cette voie que se sont engagées aussi la maçonnerie belge et diverses obédiences, notamment en Europe.) D'autre part, la maçonnerie française a cru bon de se pencher sur les grands problèmes sociaux et économiques afin de leur chercher des solutions conformes à son idéal de fraternité humaine. D'où le grief de « faire de la politique « qui lui est parfois adressé. Ces divergences de doctrine et d'attitude ont empêché jusqu'à aujourd'hui l'établissement de relations à l'échelle mondiale entre les diverses obédiences nationales. Mais toutes ces obédiences sont constituées de la même façon et obéissent à des règles communes. Elles sont, sous le nom de Grande Loge ou de Grand Orient, une fédération de loges, dites loges symboliques ou loges bleues, dont les membres sont successivement apprentis, puis compagnons, enfin maîtres. Tous ont « reçu la lumière « au cours de la cérémonie de l'initiation. Ils se désignent sous le nom de « frère «, ont un signe de reconnaissance, le même pour tous les francs-maçons du monde, et se servent d'outils symboliques : règle, équerre et compas. À la tête de chaque obédience, il y a un grand maître, assisté d'un Conseil fédéral ou Conseil de l'ordre, dont les attributions sont d'ordre administratif et disciplinaire. Le pouvoir législatif et réglementaire appartient à une assemblée des députés des loges, le Convent. Toutes ces loges n'admettent que des hommes. En France, il existe trois obédiences : le Grand Orient de France, qui est numériquement la plus importante ; la Grande Loge de France, qui se distingue du Grand Orient par ses rites ; la Grande Loge nationale française, docile aux prescriptions de la Grande Loge d'Angleterre et qui est la seule reconnue par elle (ancienne Grande Loge nationale indépendante et régulière). Indépendamment de la « maçonnerie symbolique «, il existe la « maçonnerie des hauts grades «, souvent appelée maçonnerie écossaise, bien qu'elle soit vraisemblablement née en France. Elle recrute ses membres uniquement dans les loges bleues et elle leur décerne des grades, du 4 e a u 33 e , dont les noms sont empruntés à des sociétés plus ou moins secrètes du passé. Ses ateliers, dits ateliers de perfectionnement, sont des « chapitres « et des « conseils «, administrés par des « suprêmes conseils «, le Grand Collège des rites pour ceux du Grand Orient de France. Enfin, il existe aussi l'Obédience mixte du droit humain qui admet des hommes et des femmes. Créée sur le plan international, elle est composée de fédérations nationales, dont une fédération française. Comme la maçonnerie masculine, elle comporte son initiation et ses trois grades symboliques. Supprimée en Italie par Mussolini, en Allemagne par Hitler, en France par le gouvernement de Vichy, interdite dans l'Espagne de Franco et dans le Portugal de Salazar en raison de son assimilation au parlementarisme, la franc-maçonnerie n'a pas non plus droit de cité dans les États de régime communiste. La franc-maçonnerie intéressa plusieurs compositeurs, dont Pierre Clément, François Giroust, Pavel Vranicky. Mais, outre Jean-Philippe Rameau et son opéra Zoroastre (1749), la musique maçonnique est presque exclusivement représentée par l a F lûte enchantée de Mozart (1791), qui emprunte clairement à la philosophie maçonnique et à ses rites initiatiques. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats clubs révolutionnaires compagnonnage complot (thèse du) Flûte enchantée (la) Hiram républicain (mouvement) Sarmiento Domingo Faustino théophilanthropie Les livres franc-maçonnerie - cérémonie d'initiation, page 2053, volume 4 franc-maçonnerie - assiettes à décor emprunté aux rituels maçonniques, page 2053, volume 4 franc-maçonnerie - banquet franc-maçon, page 2053, volume 4

« Convent.

Toutes ces loges n'admettent que des hommes.

En France, il existe trois obédiences : le Grand Orient de France, qui est numériquement la plus importante ; la Grande Loge de France, qui se distingue du Grand Orient par ses rites ; la Grande Loge nationale française, docile aux prescriptions de la Grande Loge d'Angleterre et qui est la seule reconnue par elle (ancienne Grande Loge nationale indépendante et régulière). Indépendamment de la « maçonnerie symbolique », il existe la « maçonnerie des hauts grades », souvent appelée maçonnerie écossaise, bien qu'elle soit vraisemblablement née en France.

Elle recrute ses membres uniquement dans les loges bleues et elle leur décerne des grades, du 4 e au 33 e, dont les noms sont empruntés à des sociétés plus ou moins secrètes du passé.

Ses ateliers, dits ateliers de perfectionnement, sont des « chapitres » et des « conseils », administrés par des « suprêmes conseils », le Grand Collège des rites pour ceux du Grand Orient de France. Enfin, il existe aussi l'Obédience mixte du droit humain qui admet des hommes et des femmes.

Créée sur le plan international, elle est composée de fédérations nationales, dont une fédération française.

Comme la maçonnerie masculine, elle comporte son initiation et ses trois grades symboliques. Supprimée en Italie par Mussolini, en Allemagne par Hitler, en France par le gouvernement de Vichy, interdite dans l'Espagne de Franco et dans le Portugal de Salazar en raison de son assimilation au parlementarisme, la franc-maçonnerie n'a pas non plus droit de cité dans les États de régime communiste. La franc-maçonnerie intéressa plusieurs compositeurs, dont Pierre Clément, François Giroust, Pavel Vranicky.

Mais, outre Jean-Philippe Rameau et son opéra Zoroastre (1749), la musique maçonnique est presque exclusivement représentée par la Flûte enchantée de Mozart (1791), qui emprunte clairement à la philosophie maçonnique et à ses rites initiatiques. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats clubs révolutionnaires compagnonnage complot (thèse du) Flûte enchantée (la) Hiram républicain (mouvement) Sarmiento Domingo Faustino théophilanthropie Les livres franc-maçonnerie - cérémonie d'initiation, page 2053, volume 4 franc-maçonnerie - assiettes à décor emprunté aux rituels maçonniques, page 2053, volume 4 franc-maçonnerie - banquet franc-maçon, page 2053, volume 4. »

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