Devoir de Philosophie

faim. n.f. ÉCONOMIE MONDIALE : situation de pénurie alimentaire de

Publié le 27/10/2013

Extrait du document

faim. n.f. ÉCONOMIE MONDIALE : situation de pénurie alimentaire de diverses populations du monde. L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (en abrégé FAO d'après le sigle anglais) a mis au jour, par des enquêtes à l'échelle de la planète, l'une des plaies du monde contemporain que constitue la faim. On peut d'ailleurs souffrir de la faim sans « avoir faim « ; il existe différentes nuances de faim, liées aux différentes insuffisances de l'alimentation, et qui permettent de distinguer la faim « partielle « de la faim « spécifique «, des carences alimentaires ou de la malnutrition. On estime qu'un homme normal doit recevoir au minimum 2 400 calories par jour, fournies par des aliments variés, contenant les principes chimiques nécessaires à l'équilibre de l'organisme humain (protides, lipides, glucides, sels minéraux, vitamines). L'absence ou l'insuffisance de ces principes entraîne des maladies comme les maladies de carence (béribéri, pellagre, oedème, scorbut, goitre, etc.) ou la dégradation de certains caractères anthropologiques (taille, poids, etc.). Ainsi, certains peuples des régions tropicales doivent leur petite taille au manque de protéines dans leur alimentation. À l'approche de l'an 2000, quelque 840 millions d'individus dans le monde sont encore sous-alimentés, dont une majorité en Asie et en Afrique. En Afrique subsaharienne, particulièrement, la situation nutritionnelle s'est dégradée depuis les années quatre-vingt, alors que, dans l'ensemble, les progrès scientifiques et techniques ont permis de tripler les rendements et de juguler ainsi, en partie, les effets de l'explosion démographique propre aux pays des zones tropicale et subtropicale. Aussi estime-t-on que la part de la population du tiers-monde vivant dans des pays aux ressources alimentaires notoirement insuffisantes est passée, en une génération, de 80 % à moins de 10 %. Les facteurs de la sous-alimentation sont de trois ordres : production, niveau de vie, distribution. Les conditions d'exploitation de certains sols, notamment par des monocultures, conduisent à leur érosion et parfois même à leur désertification. La productivité se ressent aussi de la disparition des matières organiques tout comme de l'épuisement des nappes phréatiques ou de l'augmentation de salinité des terres irriguées. Dans le domaine de la pêche, pourvoyeuse d'aliments de base pour certaines populations, la surexploitation des océans menace plusieurs espèces de poisson de disparition. La pauvreté, de son côté, a pour corollaire la pénurie de revenus, et donc de pouvoir d'achat. Les plus démunis, dans le tiers-monde, n'ont pas les moyens qui leur donneraient accès aux ressources alimentaires. Enfin, la distribution est un problème d'ordre socio-économique qui relève de la politique mondiale. Il paraît anormal que les États de l'Union européenne importent de pays sous-alimentés une part de leur propre alimentation, alors qu'eux-mêmes, pratiquant le gel des terres, provoquent une baisse des quantités de céréales exportables. Il y a un équilibre à réaliser entre les pays aux stocks surabondants et les pays pauvres. C'est pourquoi les Nations unies, en lançant leur campagne mondiale contre la faim, comptent sur la coopération internationale. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats alimentation humaine - L'évolution des habitudes alimentaires béribéri carence coopération - 1.RELATIONS INTERNATIONALES famine FAO (Food and Agriculture Organization) malnutrition santé - La santé dans le monde scorbut tiers-monde - Tiers-monde et sous-développement Les livres famine, page 1861, volume 4

Liens utiles