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Euripide.

Publié le 27/10/2013

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euripide
Euripide. en grec Euripidês. 480-406 avant J.-C., né à Salamine, poète tragique grec. Par rapport à Eschyle et à Sophocle, qui incarnent également aujourd'hui la tragédie de l'Antiquité grecque parce qu'ils ont dominé le théâtre de leur temps - et aussi parce qu'une partie significative de leurs oeuvres est parvenue jusqu'à nous -, Euripide fut plus marginal et moins couronné de succès de son vivant. Proche de Socrate et d'autres penseurs, il fut philosophe avant de devenir poète puis tragique. Incompris des Athéniens, il n'obtint sa première victoire dans un concours dramatique qu'à l'âge de 40 ans et ne connut, au cours de sa vie, que cinq triomphes de cet ordre. Il termina ses jours en exil à la cour du roi de Macédoine, Archelaüs. Selon une légende, il aurait péri dévoré par des chiens. À sa mort, Sophocle, son aîné, fut l'un des rares à lui rendre hommage, en prenant publiquement le deuil. L'oeuvre tragique. On a retrouvé 18 des 92 pièces qu'il écrivit, de nombreux fragments cités par des contemporains et quelques poèmes. Son Cyclope (date inconnue) est un des seuls drames satiriques dont nous ayons gardé la trace, avec les Limiers de Sophocle. Toutes ses autres pièces sont des tragédies, où se reflètent souvent les événements qui se sont produits pendant leur rédaction. Dès Alceste (438), la première de ses pièces consacrées à Héraclès, il représenta les horreurs de la guerre, dont il ne devait cesser ensuite de dénoncer la sauvagerie absurde tout au long de l'interminable guerre du Péloponnèse. Tandis qu'il donnait une vision personnelle, plus émue, plus intériorisée des drames traités par ses prédécesseurs (Médée, 431 ; Hippolyte, 428 ; Andromaque, 426 ; Hécube, 424 ; Ion, 418 ; Iphigénie en Tauride, 414 ; Électre, 413 ; Hélène, 412 ; Iphigénie à Aulis, 411 ; Oreste, 408 ; les Bacchantes, 405), il aimait s'attacher aux caractères, et plus particulièrement au sort des personnages féminins (les Suppliantes, 424 ; les Troyennes, 415 ; les Phéniciennes, 410). Complétez votre recherche en consultant : Les médias Euripide - citations L'homme et les dieux. Utilisant volontiers de grandes machineries, Euripide osa introduire des innovations, comme l'apparition et la disparition du choeur qui, traditionnellement, ne quittait jamais la scène, et il fit évoluer un style purement récitatif vers une narration plus savante et plus construite. Cependant, c'est surtout par la vérité humaine et quotidienne de ses héros qu'il renouvela le théâtre. Le destin individuel l'intéresse plus que le destin collectif et la fatalité des dieux pèse moins sur l'homme, livré à lui-même et à sa propre faiblesse. « Ici, le signe ne renvoie plus au monde, mais à une intériorité... Ce qui se passe sur la scène n'est plus le signe de la réalité, c'en est la copie «, écrivit Roland Barthes, soulignant la transformation d'un genre religieux et mythique, peu à peu modifié par une volonté de réalisme. Aristophane, dans sa pièce les Thesmophories , en 411, accusa même Euripide de ne plus croire aux dieux. En réalité, le poète les voyait comme des entités abstraites. À travers leur présence symbolique, il tentait de faire réfléchir le spectateur. En effet, aussi humain qu'il soit, le théâtre d'Euripide reste un théâtre philosophique, nourri de débats d'idées, traitant notamment de la raison, des passions, de la justice et de la démocratie, le théâtre d'un véritable précurseur. La postérité d'Euripide. Après sa mort, Euripide fut enfin compris. Pendant la période hellénistique, son renom éclipsa celui d'Eschyle et de Sophocle et il fut beaucoup imité. Les auteurs romains, comme Sénèque, le considérèrent comme un maître. Au siècle classique français, Racine le prit comme modèle et, dans sa préface à Iphigénie, déclara : « J'ai trop d'obligation à Euripide pour ne pas prendre soin de sa mémoire. « Aujourd'hui, son oeuvre est très largement jouée, comme si elle retrouvait, par sa vérité humaine, une modernité semblable à celle qu'elle avait en son temps. Ses pièces les plus représentées sont Iphigénie à Aulis, Hécube et les Troyennes (dont Jean-Paul Sartre fit une adaptation en 1965). En Grèce, Michel Cacoyannis a tiré un film d'Électre (1962). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Agamemnon Alceste Andromaque Atrides Aulis choeur Clytemnestre Électre Grèce - Arts - Littérature - La littérature grecque ancienne Hippolyte Hippolyte et Aricie Iphigénie Médée Phèdre théâtre - Un art né en Grèce tragédie Les livres Euripide, page 1790, volume 4
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« d'idées, traitant notamment de la raison, des passions, de la justice et de la démocratie, le théâtre d'un véritable précurseur. La postérité d'Euripide. Après sa mort, Euripide fut enfin compris.

Pendant la période hellénistique, son renom éclipsa celui d'Eschyle et de Sophocle et il fut beaucoup imité.

Les auteurs romains, comme Sénèque, le considérèrent comme un maître.

Au siècle classique français, Racine le prit comme modèle et, dans sa préface à Iphigénie , déclara : « J'ai trop d'obligation à Euripide pour ne pas prendre soin de sa mémoire.

» Aujourd'hui, son œuvre est très largement jouée, comme si elle retrouvait, par sa vérité humaine, une modernité semblable à celle qu'elle avait en son temps.

Ses pièces les plus représentées sont Iphigénie à Aulis , Hécube et les Troyennes (dont Jean-Paul Sartre fit une adaptation en 1965).

En Grèce, Michel Cacoyannis a tiré un film d' Électre (1962). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Agamemnon Alceste Andromaque Atrides Aulis chœur Clytemnestre Électre Grèce - Arts - Littérature - La littérature grecque ancienne Hippolyte Hippolyte et Aricie Iphigénie Médée Phèdre théâtre - Un art né en Grèce tragédie Les livres Euripide, page 1790, volume 4. »

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