espace.
Publié le 27/10/2013
Extrait du document
«
difficilement réalisables sur Terre.
Par la suite, on peut penser exploiter la ressource
d'énergie que constitue le rayonnement solaire permanent et non filtré par l'atmosphère.
La conquête de la Lune, celle, envisageable, des astéroïdes, ouvrent la perspective de
l'exploitation des matières premières qui font défaut sur la Terre.
Le dernier domaine concerné, et non le moindre, est celui des applications militaires.
À
la différence des avions, les satellites lancés par une nation survolent la Terre, que le
territoire soit national ou étranger, sans que les règles internationales viennent l'interdire.
Les seules limitations sont celles du traité d'interdiction des essais nucléaires y compris
dans l'espace extra-atmosphérique (1963), le Traité de l'espace de 1967, et des accords
bilatéraux entre les États-Unis et l'ex-URSS qui limitent les systèmes de missiles
antimissiles (1972).
À l'abri de ces règles assez lâches, les deux superpuissances, puis un
certain nombre d'États qui en avaient les moyens, ont développé une intense activité
spatiale pour leur sécurité, sans caractère agressif direct.
La première application a été celle
des missions d'information sur les États étrangers.
Puis sont apparus des satellites d'alerte,
véritables sentinelles de l'espace, chargés de repérer les tirs de missiles balistiques, et toute
une série de plates-formes spatiales destinées au repérage des installations radar, au suivi
des mouvements des forces navales, à la détection des explosions nucléaires dans
l'atmosphère pour vérifier le respect des accords.
À cela il faut ajouter les satellites
météorologiques, ceux de télécommunication, et ceux de navigation (permettant par
exemple à un sous-marin de connaître sa position à quelques mètres près, sans révéler sa
présence, pour ajuster la trajectoire de missiles).
Les grandes puissances ont été tentées d'utiliser l'espace à des fins plus agressives, en
particulier de développer des armes antisatellites.
Mais c'est à une révision complète de
l'équilibre de la terreur à partir de l'espace que les États-Unis s'étaient attaqués en lançant,
par la vois du président Ronald Reagan en 1983, le programme IDS d'Initiative de défense
stratégique.
Il s'agissait de mettre en place un « bouclier » capable de détruire ou de
rendre inopérants l'ensemble des missiles balistiques que pourrait lancer l'ennemi.
Les
missiles devaient être attaqués pendant toutes les phases de leur trajectoire, et en
particulier pendant la phase de lancement, la plus vulnérable, par des satellites « tueurs »
en orbite armés par exemple de puissants lasers infrarouges.
Le programme a été modifié
en 1990 dans un sens plus réaliste, avant d'être abandonné en 1993 sur la décision du
président Clinton.
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Les médias
espace - les sondes spatiales
Les livres
espace, page 1707, volume 3.
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