équilibre.

équilibre. n.m. 1. BIOLOGIE : interactions de fonctions antagonistes qui définissent un état de repos ou d'activité compatible avec les caractéristiques physiologiques d'une espèce donnée. C'est au prix d'équilibres régulés en permanence que sont maintenus les fonctions, les paramètres physiques, chimiques, physiologiques définis par l'homéostasie. La notion d'équilibre est primordiale en biologie aux niveaux moléculaire, cellulaire, tissulaire, métabolique, nerveux, endocrinien. Tout équilibre pour stable qu'il paraisse est précaire vis-à-vis des facteurs exogènes (physiques, chimiques), endogènes, d'ordre physiologique ou psychologique chez les espèces évoluées (somatisation). L'équilibre statique (orthostatisme) permet de faire face aux forces de la pesanteur en maintenant une attitude, une position qui tiennent compte des synergies instinctives acquises. Cette motricité est sous la dépendance du système nerveux central via la vision, la sensibilité profonde (muscles, tendons) et l'oreille interne (canaux circulaires labyrinthiques). L'équilibre homéostatique : pour que les cellules corporelles survivent, la composition des liquides intra et extracellulaires doit être constamment maintenue dans des limites données. Le gaz, les nutriments, les particules électriquement chargées (ions), l'eau sont nécessaires au maintien des équilibres vitaux. L'équilibre homéostatique suppose une concentration optimale des composants cellulaires, et donc une pression compatible avec les activités et la survie cellulaire. Le stress, au sens scientifique du mot, est une réaction d'adaptation à un stimulus ayant perturbé le milieu interne. Il est impératif que des mécanismes régulateurs rééquilibrent le milieu interne. La résistance élevée au stress, et par conséquent l'aptitude à maintenir des constantes, est une caractéristique importante des espèces (par exemple, la régulation thermique ou hydrique). Toutes les structures corporelles, aux niveaux cellulaire, tissulaire, systémique (systèmes cardio-vasculaire, respiratoire, digestif, excréteur, etc.), y contribuent. C'est ainsi que certains paramètres qui résultent de la somme algébrique de plusieurs données sont cliniquement précieux (pression artérielle, numération de la formule sanguine [NFS], glycémie, etc.). L'équilibre ionique : un ion peut migrer sous l'influence d'un gradient de concentration et d'une force résultant d'un gradient de potentiel électrique. Le flux total est la somme du flux de diffusion (loi de Fick) et du flux de migration. L'équation d'équilibre de ce flux d'électrodiffusion est connue sous le nom de Nernst-Planck. L'équilibre ionique n'est en fait réalisé que lorsque la cellule est au repos (potentiel de repos), l'activation cellulaire, avec la dépolarisation qui l'accompagne, inverse provisoirement cet état quelques millisecondes durant. Son rétablissement à l'état électrique antérieur sera visible en quelques millisecondes sur le décours du potentiel d'action lors de la phase de repolarisation. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats activation homéostasie orthostatique 2. CHIMIE : état d'un mélange réactionnel dont la composition en produits initiaux et en produits formés reste constante. L'équilibre est en fait dynamique puisque deux réactions inverses de même vitesse dans chaque sens ont lieu simultanément. Lorsque l'on chauffe, par exemple, un mélange d'éthanol et d'acide acétique, il se forme de l'acétate d'éthyle et de l'eau. À mesure que l'acétate d'éthyle se forme, une partie se décompose à nouveau en acide acétique et en éthanol. Au début de la réaction, la vitesse de formation de l'acétate est très grande. Mais, à partir d'une certaine concentration, il se décompose autant d'acétate qu'il s'en forme par unité de temps. Voir aussi cinétique. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats chimie - Les réactions chimiques cinétique réaction - 1.CHIMIE 3. MÉCANIQUE : état de repos d'un système dans lequel des forces opposées s'annulent. Un corps est en équilibre si l'ensemble des actions mécaniques qui s'exercent sur lui ne modifie pas son état initial. Il existe deux conditions nécessaires d'équilibre : la somme de toutes les forces qui s'appliquent sur le corps doit être nulle, ainsi que la somme de tous leurs moments par rapport à un axe possible de rotation. On distingue les équilibres instables, stables, indifférents. Ces trois équilibres peuvent être illustrés respectivement par une balle reposant sur une sphère, une balle dans un bol, une balle sur un plan horizontal. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats force sciences (histoire des) - La matière - Le calcul infinitésimal statique