Devoir de Philosophie

Équateur.

Publié le 27/10/2013

Extrait du document

Équateur. en espagnol Ecuador. État situé dans le nord-ouest de l'Amérique du Sud et qui est traversé par l'équateur. Ce petit pays andin, dont la population comporte une forte proportion d'Amérindiens, est resté très rural malgré l'exploitation du pétrole. Il est divisé en vingt et une provinces, dont quatre font l'objet d'un différend frontalier avec le Pérou. Selon la Constitution de 1979, le président de la République est élu au suffrage universel pour quatre ans ; il est chef de l'exécutif. Une chambre des représentants élue pour quatre ans détient le pouvoir législatif. Géographie. Le pays présente une juxta position de trois milieux géographiques contrastés : au centre, la cordillère andine (la Sierra) est encadrée à l'ouest par les plaines et les collines de la côte pacifique (la Costa) et à l'est par le piémont et la plaine amazonienne (l'Oriente). La Sierra andine constitue la région la plus anciennement mise en valeur. Deux cordillères traversent le pays du nord au sud sur 700 km de longueur et encadrent de hauts bassins de 2 200 à 2 800 m d'altitude dominés par des cônes volcaniques de 5 000 à 6 000 m (6 300 m au Chimborazo). Foyers du peuplement précolombien, puis colonial, ces bassins intérieurs sont exploités par les grands domaines et les communautés indiennes y sont nombreuses. L'agriculture vivrière y domine, souvent archaïque, plus intensive à proximité des villes. Quito, la capitale, est située dans l'un de ces bassins au nord du pays. Sur la côte, Guayaquil, qui était le port de Quito à l'origine, est désormais la première place bancaire du pays. La croissance économique de cette ville et du bassin du Guayas qui l'environne est liée à la colonisation de la région côtière, spécialisée depuis le milieu du XIXe siècle dans les productions destinées à l'exportation (cacao, café et surtout bananes). Une intense émigration paysanne de la Sierra vers la Costa aboutit à une répartition actuelle du peuplement à peu près égale entre les deux régions. Le nord de la région côtière reste un domaine pionnier, couvert par la forêt dense. Le port récent d'Esmeraldas doit son développement au terminal de l'oléoduc amazonien et à ses liaisons avec Quito qui pourraient en faire le nouveau port de la capitale, plus proche du canal de Panamá que Guayaquil. L'Oriente présente les contrastes propres à l'Amazonie : un faible peuplement, l'existence menacée d'Amérindiens vivant de la cueillette et de la chasse (Jivaros, Aucas, Sequoyas...), de petits noyaux pionniers comme celui de Puyo. Des concessions pétrolières y sont exploitées depuis 1972. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Équateur - Guayaquil, page 1686, volume 3 Quito, page 4204, volume 8 Équateur - le marché indien d'Otavalo, page 1273, volume 3 Équateur - la cordillère andine, page 1686, volume 3 Histoire. Les parties littorales et andine de l'actuel territoire équatorien étaient incluses, depuis le XVe siècle, dans l'Empire inca lorsque Pizarro et Belalcázar en firent la conquête pour la couronne espagnole (1534). Après la proclamation de l'indépendance (1809), acquise de fait en 1822 grâce à la victoire du général Sucre sur les Espagnols, l'Équateur appartint à la Fédération de la Grande Colombie. L'échec de cette dernière, en 1830, à la suite de la guerre avec le Pérou, permit la naissance de l'Équateur, dont la vie politique fut conforme, au XIXe siècle, à celle des pays voisins : alternance de présidents conservateurs et libéraux, interrompue par la dictature cléricale de Gabriel García Moreno, qui fut président de 1861 à 1865 et de 1869 à 1875. Mais le suffrage universel et la « révolution libérale « de 1895 permirent un jeu démocratique, qui s'exerça dans le contexte de bonne conjoncture économique du début du XXe siècle (hausse des cours du cacao). Pourtant, dès 1912, les coups d'État militaires rythmèrent la vie du pays et maintinrent un « caudillisme « digne du XIXe siècle. Deux groupes d'intérêt s'affrontaient : les grands planteurs de Guayaquil (la Costa), libéraux et ouverts à l'étranger, et les grands propriétaires terriens de la Sierra, favorables à un populisme nationaliste et étatiste. En 1942, une guerre contre le Pérou fit perdre à l'Équateur une vaste région située en Amazonie. De 1934 à 1972, José María Velasco Ibarra domina la vie politique. Élu cinq fois président de la République, il fut renversé à quatre reprises (1935, 1947, 1961 et 1972) par l'armée. Les civils revinrent au pouvoir en 1979, d'abord sous un régime populiste (Jaime Roldós), puis néo-libéral autoritaire (León Febres Cordero, 1984), social-démocrate (Rodrigo Borja Cevallos, 1988), et conservateur (Sixto Durán Ballén, 1992). Mais la dette extérieure, la dépendance à l'égard des États-Unis, les déséquilibres sociaux et ethniques croissants, le repli sur l'économie de la drogue, laissent peu de marge à ce petit État, qui, par surcroît, a dû riposter à une offensive armée du Pérou, en février 1995, dans leur zone frontière contestée. En 1996, dans un pays où l'augmentation de la pauvreté est spectaculaire, c'est un candidat de tendance populiste, Abdala Bucaram, qui a été élu président. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Amérique du Sud Andes (cordillère des) andine (musique) Bolívar Simón Carrera Andrade Jorge Galápagos Guayaquil Icaza Coronel Jorge Jivaros Montalvo Juan Olmedo José Joaquín Oriente Pichincha Pizarro Portoviejo quechua Quito Ríobamba Sucre (Antonio José de) Les médias Équateur - tableau en bref Équateur - carte physique Équateur - tableau en chiffres Afrique - carte politique Amérique du Sud - carte physique Andes (cordillère des) - carte physique

« fait en 1822 grâce à la victoire du général Sucre sur les Espagnols, l'Équateur appartint à la Fédération de la Grande Colombie.

L'échec de cette dernière, en 1830, à la suite de la guerre avec le Pérou, permit la naissance de l'Équateur, dont la vie politique fut conforme, au XIX e siècle, à celle des pays voisins : alternance de présidents conservateurs et libéraux, interrompue par la dictature cléricale de Gabriel García Moreno, qui fut président de 1861 à 1865 et de 1869 à 1875.

Mais le suffrage universel et la « révolution libérale » de 1895 permirent un jeu démocratique, qui s'exerça dans le contexte de bonne conjoncture économique du début du XX e siècle (hausse des cours du cacao).

Pourtant, dès 1912, les coups d'État militaires rythmèrent la vie du pays et maintinrent un « caudillisme » digne du XIX e siècle.

Deux groupes d'intérêt s'affrontaient : les grands planteurs de Guayaquil (la Costa), libéraux et ouverts à l'étranger, et les grands propriétaires terriens de la Sierra, favorables à un populisme nationaliste et étatiste.

En 1942, une guerre contre le Pérou fit perdre à l'Équateur une vaste région située en Amazonie.

De 1934 à 1972, José María Velasco Ibarra domina la vie politique.

Élu cinq fois président de la République, il fut renversé à quatre reprises (1935, 1947, 1961 et 1972) par l'armée.

Les civils revinrent au pouvoir en 1979, d'abord sous un régime populiste (Jaime Roldós), puis néo-libéral autoritaire (León Febres Cordero, 1984), social-démocrate (Rodrigo Borja Cevallos, 1988), et conservateur (Sixto Durán Ballén, 1992).

Mais la dette extérieure, la dépendance à l'égard des États-Unis, les déséquilibres sociaux et ethniques croissants, le repli sur l'économie de la drogue, laissent peu de marge à ce petit État, qui, par surcroît, a dû riposter à une offensive armée du Pérou, en février 1995, dans leur zone frontière contestée.

En 1996, dans un pays où l'augmentation de la pauvreté est spectaculaire, c'est un candidat de tendance populiste, Abdala Bucaram, qui a été élu président. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Amérique du Sud Andes (cordillère des) andine (musique) Bolívar Simón Carrera Andrade Jorge Galápagos Guayaquil Icaza Coronel Jorge Jivaros Montalvo Juan Olmedo José Joaquín Oriente Pichincha Pizarro Portoviejo quechua Quito Ríobamba Sucre (Antonio José de) Les médias Équateur - tableau en bref Équateur - carte physique Équateur - tableau en chiffres Afrique - carte politique Amérique du Sud - carte physique Andes (cordillère des) - carte physique. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles