Entente cordiale, nom donné à la politique de bons rapports que Louis-Philippe et son ministre Guizot pratiquèrent à l'égard de l'Angleterre.
Publié le 27/10/2013
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Entente cordiale, nom donné à la politique de bons rapports que Louis-Philippe et son ministre Guizot pratiquèrent à l'égard de l'Angleterre. C'est aussi le nom donné à la politique de rapprochement que Delcassé, ministre des Affaires étrangères, inaugura en signant avec l'Angleterre les accords de 1904 au sujet de l'Égypte, du Maroc, de la pêche à Terre-Neuve et des frontières des territoires coloniaux en Afrique occidentale. L'Entente cordiale résista aux efforts déployés par l'Allemagne pour la rompre, et elle aboutit aux accords de novembre 1912, qui établirent une solidarité plus étroite et plus précise entre les deux pays et une coopération entre leurs états-majors. Sous le nom de Triple-Entente, on désigne l'extension de l'Entente cordiale (francobritannique) à la Russie par la signature d'un accord anglo-russe en 1907. Les États de la Triple-Entente combattirent pendant la Première Guerre mondiale contre les puissances dites centrales : Allemagne, Autriche-Hongrie, Bulgarie et Turquie.
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