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Ensemble de hautes terres bien arrosées et fortement peuplées, où, sous

Publié le 27/10/2013

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Ensemble de hautes terres bien arrosées et fortement peuplées, où, sous l'égide des Amharas, est née une civilisation originale marquée par un christianisme proche de celui des coptes d'Égypte, par une puissante monarchie, par une économie agricole et pastorale, l'Éthiopie est devenue, après l'occupation italienne, l'installation d'un régime marxiste, l'indépendance de l'Érythrée, l'un des pays les plus pauvres du monde. La famine y sévit gravement et l'espoir d'un renouveau suscité en 1991 par les changements politiques demeure fragile sans l'aide internationale. L'Éthiopie, en amharique Ityopya. est un État de l'Afrique orientale, sans accès à la mer Rouge depuis l'indépendance de l'Érythrée. La Constitution promulguée en 1994 est de type fédéral, le territoire ayant été partagé en neuf États découpés sur des bases ethnico-linguistiques. Géographie Les conditions naturelles. L'Éthiopie correspond en grande partie au massif abyssin, ensemble montagnard culminant à plus de 4 500 m (Ras Dachan, ou Ras Deshen), au relief particulièrement tourmenté, coupé de profondes gorges et d'abrupts vigoureux. Le vieux socle africain est ici traversé par le système de failles du Grand Rift, qui coupe en son centre le pays. Au nord-est, ce fossé tectonique se sépare en deux branches (le « triangle Afar «), qui se prolongent par la mer Rouge et le golfe d'Aden. Ces systèmes de failles expliquent la présence des épanchements volcaniques qui recouvrent le socle et affleurent en général sur le massif. Dans le triangle Afar et au sud-est du pays, des plateaux puis des plaines côtières contrastent vigoureusement avec les montagnes du centre. Dans une Corne de l'Afrique très sèche, le massif abyssin apparaît très favorisé par des précipitations relativement élevées : 1 300 mm à Addis-Abeba répartis sur cinq mois. L'altitude rafraîchit les températures de ce climat tropical. La végétation est étagée, entre les alpages de la Dega, le milieu tempéré de la Woïna Dega, les savanes de la Kolla, puis la steppe à épineux des régions basses et sèches. Ses ressources hydriques, notamment le lac Tana, où le Nil bleu prend sa source, font du massif abyssin un château d'eau pour les régions environnantes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Addis-Abeba Nil Rift Valley Les livres Éthiopie - la plaine Danakil, page 1772, volume 4 homme - la vallée de l'Omo, dans le sud-ouest de l'Éthiopie, page 2392, volume 5 Les aspects humains. Le massif abyssin a joué depuis au moins deux millénaires un rôle de bastion pour des peuples, regroupés par les Amharas, qui ont su créer une civilisation originale. Permanence d'un État, maîtrise d'une écriture spécifique pour la langue amhara et christianisme monophysite, proche du christianisme copte d'Égypte, ont soudé la nation et ont permis au long des siècles la résistance aux agressions extérieures. Mais l'Éthiopie moderne déborde largement de ce noyau et englobe, à la périphérie, des peuples musulmans (tels les Gallas), dont certains sont proches des Amharas par la culture, mais d'autres en sont très éloignés. Les dissidences les plus tenaces affectent ces régions. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Amhara coptes Gallas Les livres Éthiopie - le village de Lasta, page 1772, volume 4 Éthiopie - le marché d'Addis-Abeba, page 1773, volume 4 La vie économique. Les Abyssins ont développé une civilisation agricole qui, par certains côtés, est apparentée à celles du Moyen-Orient. S'il existe des inventions autochtones, notamment la sélection de plantes comme le tef, l'ensette ou les blés durs, l'usage de l'araire, instrument inconnu dans le reste de l'Afrique noire, et les systèmes de cultures rappellent le Moyen-Orient. Un grand nombre de plantes (tef, la céréale de base, blés durs, orge, maïs, mils et sorghos), de légumineuses (pois) et d'oléagineux (nug) sont cultivés selon des systèmes ingénieux. La culture en terrasses sur les versants et la pratique de l'écobuage caractérisent également l'agriculture abyssine. L'Ouest connaît des pratiques plus intensives grâce à la culture de l'ensette et à l'utilisation du fumier qui résulte de l'élevage. Les fossés méridionaux, moins peuplés et mis en valeur récemment, ont une agriculture plus moderne, avec de vastes plantations de canne à sucre, mais l'agriculture éthiopienne est surtout consacrée aux cultures vivrières. Les cultures commerciales sont beaucoup plus rares, comme le café arabica qui fournit pourtant l'essentiel des exportations du pays. Les structures sociales, où étaient juxtaposés une Église bien dotée en terres, de grands féodaux et la masse des paysans, ont été remises en cause par le gouvernement marxiste. Après une étape de collectivisation, le paysan redevient aujourd'hui propriétaire de la terre. L'Éthiopie ne bénéficie pas de ressources minières. Le relief et le débit des cours d'eau permettent une production hydroélectrique. Le marché national est suffisamment vaste pour avoir permis le développement d'un secteur manufacturier et d'une petite industrialisation de base (ciment, raffinage du pétrole). Le régime démocratique a entrepris la privatisation de l'économie, mais doit encore compter sur une aide internationale qui est de 1,2 milliard de dollars par an. L'Éthiopie s'oriente vers la création d'une zone de libre-échange avec l'Érythrée. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Éthiopie - séchage du sisal à Awassa, page 1774, volume 4 L'organisation de l'espace. Symbole de l'Afrique indépendante, la capitale de l'Éthiopie, Addis-Abeba, est devenue le siège de l'Organisation de l'unité africaine (OUA). Pendant longtemps, le port de Djibouti et le chemin de fer qui relie les deux capitales ont été ses seuls débouchés. L'annexion de l'Érythrée, en 1952, avait donné une façade maritime à l'Éthiopie. Mais la rébellion qui a mené cette région à l'indépendance, en 1993, l'a privée du grand débouché que représente le port de Massawa, tandis que le conflit avec la Somalie au sujet de l'Ogaden a contribué à isoler également le pays au sud. L'afflux des réfugiés dans les villes, la guerre, et une grave sécheresse ont désorganisé l'économie. La famine sévit localement de manière alarmante. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Addis-Abeba Djibouti Érythrée Massawa Ogaden Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Abyssinie Addis-Abeba Amhara Gondar Harar Lalibala Nil Ogaden O mo Somalie Tigré Histoire L'Éthiopie est l'un des berceaux de l'humanité, puisque c'est dans l'Afar qu'on été exhumés les restes d'australopithèques, ancêtres possibles de l'homme, Australopithecus ramidus, découvert en 1994, étant vieux de 4,4 millions d'années. Elle s'illustra également dans l'Antiquité. En effet, elle correspond au royaume de Pount, sur la mer Rouge, qui commerça avec l'Égypte dès le IIIe millénaire avant J.-C. Le nom d'Éthiopie vient d'un mot grec signifiant « face brûlée « et qui désignait alors l'Afrique au sud de l'Égypte. Des populations sémitiques, venues du royaume de Saba situé en Arabie du Sud, se mêlèrent à la population locale d'origine couchitique. L'épisode biblique de la visite de la reine de Saba en Israël, au Xe siècle avant J.-C., a nourri le mythe qui fait remonter la lignée royale abyssine à Ménélik Ier , fils de cette reine et du roi Salomon. Un royaume puissant, centré sur Aksoum (ou Axoum), émergea à partir du VI e siècle avant J.-C. Mais son histoire n'est bien connue que depuis le I er siècle de notre ère. Les obélisques d'Aksoum, les plus grands du monde, attestent la richesse du royaume fondée sur l'exportation d'aromates vers l'Égypte et l'Arabie. Le judaïsme se répandit très tôt dans la région et perdura jusqu'à nos jours chez les juifs falachas (ceux-ci furent presque totalement évacués vers Israël en 1984 et 1991). Mais le polythéisme resta dominant jusqu'en 323, date à laquelle le roi Ézana se convertit au christianisme. Ainsi naquit l'Église copte éthiopienne, dépendante du patriarche d'Alexandrie, mais de rite et de liturgie uniques. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Aksoum coptes homme - Les origines de l'homme - Le stade « australopithèque « Saba Salomon Yémen - Histoire - Introduction Une île chrétienne menacée. À partir du VIIe siècle, la poussée arabe amorça le déclin d'Aksoum et de la puissance navale éthiopienne. La dynastie usurpatrice des Zagwe écarta, du XIe au XIIIe siècle, les Salomonides et restaura la prospérité. En effet, à la fin du XIIe et au début du XIIIe siècle, le négus (empereur) Lalibela fit construire dans sa capitale un ensemble unique de huit églises monolithiques. En Europe, le mythe du royaume éthiopien du Prêtre Jean prit naissance tandis que l'Éthiopie envoyait des ambassades en Occident. Les Portugais se heurtèrent aux musulmans. Ceux-ci affaiblirent le royaume au XVIe siècle, mais une période de reconstruction s'ensuivit. Les Turcs furent évincés au XVIIe siècle, alors que de nouvelles populations, les pasteurs nomades Gallas, qui furent progressivement assimilés, commençaient à se mêler au jeu des factions politiques rivales éthiopiennes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique - Histoire - Afrique noire - La côte orientale Aksoum Gallas Prêtre Jean (le) Les modernisateurs de l'empire. Le XVIIIe siècle fut marqué par la splendeur du royaume de Gondar, du nom de la nouvelle capitale fondée au sud d'Aksoum par le roi Fasilidas (1632/1667). Mais l'unité nationale était menacée. Les grands féodaux s'émancipaient. Des provinces firent sécession (Shoa, Tigré). Theodoros II (1855/1868) tenta de reconstituer militairement l'unité et d'abattre la féodalité. Parallèlement, les ambitions de l'Égypte et des Européens se manifestaient. Ménélik II, qui avait été roi de Shoa à partir de 1865, fut empereur de 1889 à 1913. Il modernisa son État, maintint l'indépendance en écrasant les Italiens à Adoua en 1896 et étendit les limites de son royaume. Après 1930, le négus Hailé Sélassié poursuivit la modernisation, abolit l'esclavage, fit entrer l'Éthiopie à la Société des Nations. Mais les Italiens occupèrent le pays de 1935 à 1941, et Victor-Emmanuel III fut proclamé empereur. Après la guerre, et le retour d'Hailé Sélassié, l'ancienne colonie italienne d'Érythrée fut réunie à l'Éthiopie en 1952, dans le cadre théorique d'une fédération, et devint une province éthiopienne en 1962. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Abyssinie (guerres d') Érythrée Gondar Hailé Sélassié Ier (ras Tafari Makonnen, couronné sous le nom de) Italie - Histoire - De la montée du fascisme à la Seconde Guerre mondiale Jean - ÉTHIOPIE - Jean IV ou Johannes IV Ménélik II Théodore II Tigré Victor-Emmanuel - Victor-Emmanuel III L'époque actuelle. Des troubles marquèrent l'après-guerre et s'accentuèrent dans les années soixante : en Érythrée débuta une guerre de libération ; la Somalie revendiqua l'Ogaden, d'ethnie orom, tandis que régnait une famine endémique. En septembre 1974, l'armée déposa le négus et promit le socialisme. À partir de 1977, dans un contexte de troubles graves (grèves, émeutes, guérilla érythréenne, guerre contre la Somalie), le colonel Hailé Mariam Mengistu accéda au pouvoir. L'aide des Cubains et des Soviétiques au régime marxiste d'Éthiopie permit la reprise de l'Ogaden et la conclusion de la paix avec la Somalie en 1988. Mais la collectivisation des terres en 1979, la sécheresse et la terrible famine de 1984, les déplacements autoritaires de populations, en 1985, laissèrent le pays exsangue. La sécession de l'Érythrée entraîna la fuite de Mengistu en mai 1991, peu avant la prise d'Addis-Abeba par les rebelles tigréens. Placé sous haute surveillance par les États-Unis, qui ont subordonné leur aide à des réformes économiques, le gouvernement démocratique du président Meles Zenawi, passé Premier ministre en 1994, continue de se heurter à une forte opposition intérieure. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Addis-Abeba Érythrée Mengistu Hailé Mariam Ogaden Somalie Les livres Hailé Sélassié Ier, page 2305, volume 5 Éthiopie - le négus Hailé Sélassié, page 1775, volume 4 Éthiopie - arrivée de juifs falachas, page 1775, volume 4 Complétez votre recherche en consultant : Les livres famine, page 1861, volume 4 Religion La religion nationale de l'Éthiopie est le christianisme orthodoxe, qui y aurait été prêché pour la première fois en 314 par un certain Frumentius, lequel devint le premier évêque d'Aksoum sous la direction du patriarche Athanase d'Alexandrie. Le monachisme, importé de Syrie, atteignit le royaume au Ve siècle et, progressivement, celui-ci se couvrit d'églises et de monastères, le plus célèbre étant celui de Lalibela. Mais ce n'est qu'en 1959 que l'Église éthiopienne se sépara de l'Église copte d'Égypte et devint l'Église nationale orthodoxe d'Éthiopie. Sa langue religieuse est le guèze, bien que, depuis 1960, ses Écritures aient été traduites en amharique. L'Église éthiopienne observe des usages judaïques tout en possédant des caractères propres aux Églises d'Orient. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Amhara Athanase coptes éthiopien Lalibala orthodoxe (Église) Les livres église monolithique, page 1584, volume 3 Littérature Les premiers textes conservés sur manuscrits ne datent que de la fin du XIIIe siècle. En l'absence de toute trace de littérature orale, on sait cependant que la Bible fut traduite du grec en guèze entre le IVe et le Ve siècle, en même temps qu'apparurent les premières traductions anonymes à la gloire de saint Antoine ou de saint Pacôme. Face à l'amharique, qui devint, vers le XIIIe siècle, la langue parlée, le guèze (forgé au Ier siècle après J.-C.) s'imposa comme la langue savante de l'écrit. Des moines traducteurs l'utilisèrent pour divulguer des légendes mystiques (la Légende du prophète Habacuc, 1213), travaillant aussi sur la traduction de textes de l'Église copte en provenance d'Égypte. Le XIVe siècle marqua le début d'une période de création et de diversification qui se poursuivit au XVe siècle. Histoire de la dynastie éthiopienne depuis Salomon et la reine de Saba (la Gloire des rois, 1314-1332), chroniques, vies de saints, traités ésotériques (le Livre des mystères du ciel et de la terre), poèmes épiques à la gloire du roi Yshaq (1414/1429) donnèrent le ton d'une littérature qui, sans délaisser le sacré, s'ouvrait aux registres profanes. Arme contre l'hérésie pour l'empereur Zara Yakoub (1434/1468), auteur du Livre de la Lumière, la poésie mystique s'enrichit de genres nouveaux : les qenye (pièces allégoriques chantées pendant les messes) et les deggwa (recueils d'hymnes religieux). Avec la vague des invasions qui secouèrent le royaume à partir du XVIe siècle s'ouvrit une ère de repli, mais aussi de polémique. Menacés par les musulmans qui occupaient progressivement l'essentiel des territoires, les chrétiens affirmèrent la primauté de leurs croyances dans des ouvrages apologétiques comme la Porte de la foi, de l'abbé Embâqom. Parallèlement, une littérature musulmane fit son apparition : souvent écrite en harari, elle retraçait les exploits des conquérants ( l'Histoire de la conquête de l'Abyssinie , du musulman 'Arab Faqih). C'est très timidement que l'exploration du réel et l'imbrication de la littérature et de la vie politique s'effectuèrent entre le XVIIe et le XIX e siècle, d'abord par le biais de « l'histoire officielle «, développée dans d'innombrables Chroniques royales, puis sous l'influence grandissante de l'Occident. Utilisant l'amharique dès la fin du XIXe siècle, bénéficiant de l'introduction de l'imprimerie, l'écrivain occupa un nouveau statut et sortit de l'anonymat. Les premiers romans d'Afa Warq, et sa V ie de Ménélik II , les premières pièces de Yoftahe Neguse vers 1930, les essais de Kabbada Mikael et, plus récemment, de Mangestu Gadamu, les romans historiques de Makonnen Endalkatchaw, les poésies de Salomon Deressa et Sayfu Mattafarya sont autant d'exemples d'une littérature consciente de son nouveau rôle social. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats éthiopien Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Les médias Éthiopie - tableau en bref Éthiopie - carte physique Éthiopie - tableau en chiffres Afrique - carte physique Afrique - carte politique Les indications bibliographiques F. Anfray, les Anciens Éthiopiens, A. Colin, Paris, 1990. J. Doresse, Histoire de l'Éthiopie, PUF, Paris, 1970 ; Histoire sommaire de la Corne orientale de l'Afrique, P. Geuthner, Paris, 1983 (1971). A. Gascon, la Grande Éthiopie : une utopie africaine, CNRS-Éditions, Paris, 1995.

« et ont permis au long des siècles la résistance aux agressions extérieures.

Mais l'Éthiopie moderne déborde largement de ce noyau et englobe, à la périphérie, des peuples musulmans (tels les Gallas), dont certains sont proches des Amharas par la culture, mais d'autres en sont très éloignés.

Les dissidences les plus tenaces affectent ces régions. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Amhara coptes Gallas Les livres Éthiopie - le village de Lasta, page 1772, volume 4 Éthiopie - le marché d'Addis-Abeba, page 1773, volume 4 La vie économique. Les Abyssins ont développé une civilisation agricole qui, par certains côtés, est apparentée à celles du Moyen-Orient.

S'il existe des inventions autochtones, notamment la sélection de plantes comme le tef, l'ensette ou les blés durs, l'usage de l'araire, instrument inconnu dans le reste de l'Afrique noire, et les systèmes de cultures rappellent le Moyen-Orient.

Un grand nombre de plantes (tef, la céréale de base, blés durs, orge, maïs, mils et sorghos), de légumineuses (pois) et d'oléagineux (nug) sont cultivés selon des systèmes ingénieux.

La culture en terrasses sur les versants et la pratique de l'écobuage caractérisent également l'agriculture abyssine.

L'Ouest connaît des pratiques plus intensives grâce à la culture de l'ensette et à l'utilisation du fumier qui résulte de l'élevage.

Les fossés méridionaux, moins peuplés et mis en valeur récemment, ont une agriculture plus moderne, avec de vastes plantations de canne à sucre, mais l'agriculture éthiopienne est surtout consacrée aux cultures vivrières.

Les cultures commerciales sont beaucoup plus rares, comme le café arabica qui fournit pourtant l'essentiel des exportations du pays.

Les structures sociales, où étaient juxtaposés une Église bien dotée en terres, de grands féodaux et la masse des paysans, ont été remises en cause par le gouvernement marxiste.

Après une étape de collectivisation, le paysan redevient aujourd'hui propriétaire de la terre. L'Éthiopie ne bénéficie pas de ressources minières.

Le relief et le débit des cours d'eau permettent une production hydroélectrique.

Le marché national est suffisamment vaste pour avoir permis le développement d'un secteur manufacturier et d'une petite industrialisation de base (ciment, raffinage du pétrole).

Le régime démocratique a entrepris la privatisation de l'économie, mais doit encore compter sur une aide internationale qui est de 1,2 milliard de dollars par an.

L'Éthiopie s'oriente vers la création d'une zone de libre-échange avec l'Érythrée. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Éthiopie - séchage du sisal à Awassa, page 1774, volume 4 L'organisation de l'espace. Symbole de l'Afrique indépendante, la capitale de l'Éthiopie, Addis-Abeba, est devenue le siège de l'Organisation de l'unité africaine (OUA).

Pendant longtemps, le port de Djibouti et le chemin de fer qui relie les deux capitales ont été ses seuls débouchés.

L'annexion de l'Érythrée, en 1952, avait donné une façade maritime à l'Éthiopie.

Mais la rébellion qui a mené cette région à l'indépendance, en 1993, l'a privée du grand débouché que représente le port de Massawa, tandis que le conflit avec la Somalie au sujet de l'Ogaden a contribué à isoler également le pays au sud.

L'afflux des réfugiés dans les villes, la guerre, et une grave sécheresse ont désorganisé l'économie.

La famine sévit localement de manière alarmante. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Addis-Abeba. »

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