En Europe du Nord, la Finlande, pays de forêts et de lacs, étonne par le dynamisme de son économie et le haut niveau de son revenu national. Sa position géostratégique, incontournable pour la domination de la Baltique, explique pourquoi ce pays fut longtemps convoité par ses puissants voisins (Suède, puis Russie). La Finlande n'obtint son indépendance qu'en 1917. Malgré l'originalité de sa langue et de sa culture, malgré la vigueur de son nationalisme et de sa démocratie, elle ne s'est dégagée de l'influence soviétique que dans les années soixante-dix, et est entrée en 1995 dans l'Union européenne. La Finlande, en finnois Suomi. est un État de l'Europe du Nord, dont un quart du territoire est situé au-delà du cercle polaire.Malgré des conditions difficiles, la Finlande connaît, depuis une décennie, des transformations profondes qui la placent aujourd'hui au niveau des autres pays nordiques. Le régime est défini par la Constitution du 17 juillet 1919. Le système est monocaméral : la Chambre (Eduskunta) est élue à la proportionnelle. Le président de la République est élu au suffrage universel indirect pour six ans ; il nomme le gouvernement, dispose d'un droit de veto et peut dissoudre le Parlement. On peut donc parler de régime mi-parlementaire, mi-présidentiel comme en France, même si le président de la République a moins de pouvoir en Finlande. Géographie Les conditions naturelles. Le bouclier fennoscandien, constitué de roches très dures de l'âge précambrien, a été recouvert par les glaciers au quaternaire. Il en est résulté un relief très aplani (culminant à 1 324 m avec l'Haltiatunturi, dans le Nord). Ce relief, qui laisse peu de place aux sols cultivables, est formé de roches moutonnées, de cuvettes peu profondes où sont logés des milliers de lacs anastomosés, ainsi que de dépôts morainiques comme la double ligne de collines de la Salpausselkä. Celle-ci limite au sud et au sud-est, sur plusieurs centaines de kilomètres, le plateau lacustre central. La forêt de conifères couvre près des deux tiers de la superficie du pays et le climat très rigoureux réduit la période végétative à 170-180 jours dans le Sud et à 110-120 jours dans le Nord. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Finlande - le lac de Saimaa, page 1910, volume 4 Les aspects humains. Façonnée par une longue histoire, par l'influence de la Réforme, par l'extension de la langue finnoise, la Finlande a une forte unité humaine. Les Lapons, premiers occupants du territoire, ont été refoulés par les migrations de Finnois et de Suédois. Grâce au maintien d'une forte natalité jusqu'à une date récente et au recul précoce de la mortalité infantile, la population n'a cessé de progresser, en dépit d'une importante émigration. La densité de plus de 15 habitants au km2 est somme toute étonnante, compte tenu de la rigueur des conditions naturelles. Il est vrai que cette population, dont le dynamisme démographique diminue, vit surtout dans le sud du pays et dans les villes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats finnois Lapons Les livres Finlande - concert de rock à Helsinki en 1990, page 1911, volume 4 La vie économique. Le bois constitue la principale ressource naturelle, fournissant le premier matériau de construction utilisé et alimentant une puissante industrie de la pulpe et du papier. Les produits de la forêt représentent plus du quart des ventes à l'étranger : pâte à papier et papier d'imprimerie sont les principaux biens d'exportation. La Finlande est également le premier exportateur mondial de panneaux. L'agriculture, qui fournit notamment 90 % des céréales panifiables consommées, subvient presque aux besoins de la population. L'élevage laitier, très actif, permet même des exportations de beurre et de fromages. Celui des animaux à fourrure (renards bleus et argentés, visons) fait de la Finlande le premier exportateur mondial de fourrures d'élevage. Enfin, l'élevage des porcs et des volailles se développe. L'extraction des minerais de fer et de non-ferreux (cuivre, cobalt, vanadium) est irrégulière. L'industrialisation a été accélérée après la Seconde Guerre mondiale en raison de l'obligation de livrer à l'URSS des produits manufacturés en paiement des dommages de guerre. Les industries mécaniques sont arrivées à des fabrications élaborées : machines-outils, machines à papier, navires spécialisés (briseglace...), qui sont exportées dans le monde entier. Toutes les industries de transformation ont profité de la modernisation récente des entreprises, de l'industrie cotonnière aux industries de luxe (fourrure, verre, porcelaine), en passant par la chimie et l'agroalimentaire. Les nouvelles industries de la communication ont fait une entrée en force dans le pays et le groupe Nokia est devenu le numéro 2 mondial du téléphone mobile. La Finlande a ainsi pu diversifier ses partenaires commerciaux, ceux de l'Union européenne - l'Allemagne en tête - ayant supplanté la Russie et ses anciens alliés. Les investissements à l'étranger tiennent aujourd'hui une grande place (télécommunications, mais aussi transformation du papier). Toutefois, l'équilibre de la balance des paiements est difficile à maintenir en raison, notamment, de la perte d'activité de la marine marchande. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Finlande - forêt de Laponie dans la région de Vuotso, page 1910, volume 4 Finlande - rennes aux abords de la forêt en Laponie finlandaise, page 1911, volume 4 Finlande - bûcherons au travail en Laponie, page 1913, volume 4 Finlande - industrie du papier à Varkaus, page 1913, volume 4 Finlande - le gisement de cuivre d'Outokumpu, page 1913, volume 4 Finlande - maison finlandaise, page 1913, volume 4 L'organisation de l'espace. Un des principaux problèmes, comme dans les autres pays nordiques, est la mise en valeur du Nord, pour laquelle la main-d'oeuvre manque malgré les efforts d'équipement réalisés. Des pôles de développement industriel ont été aménagés autour de Rovaniemi, de Kemi et d'Oulu, qui est également une ville universitaire. On cherche à y développer le tourisme d'été et d'hiver. Le plateau central, avec ses innombrables lacs, est davantage attractif grâce à ses forêts, à ses mines et à ses axes de communication reliant les principales villes : Savonlinna à l'est, Kuopio au centre et Vaasa sur le golfe de Botnie. Dans la partie méridionale, qui regroupe les principales activités agricoles et surtout industrielles, les villes s'organisent selon deux alignements principaux. Elles sont situées soit, comme Lappeenranta, Lahti ou Tampere, le long des chutes d'eau des rivières qui franchissent la Salpausselkä, soit à l'embouchure de ces cours d'eau. Ainsi Kotka, Turku ou Pori et la capitale Helsinki sont, en tant que villes portuaires, les principaux débouchés du pays. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Botnie Helsinki Oulu Pori Rovaniemi Savonlinna Tampere Turku Vaasa Les livres Finlande - Porvoo, page 1912, volume 4 Finlande - cité administrative de Rovaniemi, page 1912, volume 4 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Ahvenanmaa (îles) Baltique (mer) Botnie Carélie Espoo Finlande (golfe de) Helsinki Laponie finlandaise Oulu Pori Porkkala P orvoo Rovaniemi Saimaa Savonlinna Tampere Tapiola Turku Vaasa Histoire Les Finnois se sont installés dans l'actuelle Finlande au Ier siècle de notre ère. Venus d'Estonie, ils appartenaient au groupe linguistique finno-ougrien. Ils repoussèrent les Lapons vers le nord et s'établirent autour des lacs de l'intérieur et sur la rive septentrionale du golfe de Finlande. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Finlande (golfe de) Lapons Une possession suédoise convoitée par les Russes. Au milieu du XIIe siècle, les Suédois, sous le couvert de croisades d'évangélisation, firent la conquête de la Finlande. Les Russes de Novgorod contestèrent cette domination jusqu'en 1323, date de la paix de Pähkinäsaari. Peu de temps après (1353), la Finlande devint un duché du royaume de Suède. Au cours du siècle suivant, l'intégration de la Finlande à la Suède se poursuivit. Le nombre réduit d'habitants (200 000 en 1500) facilita l'implantation, au sein de la paysannerie finnoise, d'une élite suédoise. Celle-ci favorisa l'essor du luthéranisme, qui fut prêché dans la ville marchande de Turku dès 1520. Au XVIIe siècle, la Finlande, qui avait été érigée en grand-duché en 1581, perdit progressivement son autonomie. Des révoltes paysannes (la « guerre des massues «, 1596-1597), puis nobiliaires déterminèrent le roi de Suède Gustave II Adolphe (16111632) à y renforcer la présence suédoise. De plus, la Finlande devint un enjeu dans le conflit qui opposait Suédois et Russes pour la domination de la Baltique. En 1617, le traité de Stolbova permit aux Suédois d'annexer l'Ingrie et une partie de la Carélie. Mais le traité de Nystad, qui termina la « grande guerre du Nord « (1700-1721), puis celui d'Åbo (1743) furent à l'avantage des Russes. Les élites finlandaises commencèrent alors à contester le pouvoir suédois. Enfin, le traité de Hamina (septembre 1809) contraignit la Suède à abandonner la Finlande à la Russie. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Carélie Gustave - Gustave II Adolphe Novgorod Suède - Histoire - De « l'ère de la liberté « à « l'ère gustavienne « Suède - Histoire - Une puissance balte Turku Les livres Finlande - première page du missel d'Abo, page 1914, volume 4 Un grand-duché russe. Le tsar Alexandre Ier prit le titre de grand-duc de Finlande et transféra le siège du gouvernement de Turku à Helsinki (plus proche de Saint-Pétersbourg), tout en promettant de respecter les institutions et les traditions finlandaises. La fin de la domination suédoise provoqua un réveil de la culture finnoise, symbolisé par le poème épique et folklorique d'Elias Lönnrot (Kalevala, 1835). Jusque dans les années 1880, les Russes respectèrent les privilèges de la Finlande. Celle-ci avait reçu une monnaie nationale (1860) et une armée (1878). Mais le tsar Alexandre III puis son successeur Nicolas II entreprirent une politique de russification qui suscita de vives protestations. Toutefois, l'assassinat en 1904 du gouverneur de Finlande, le général Nikolaï Bobrikov, et les émeutes de 1905 obligèrent Nicolas II à doter le grand-duché d'une Constitution démocratique qui prévoyait, notamment, l'élection d'une Chambre des députés au suffrage universel. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alexandre - RUSSIE - Alexandre Ier Alexandre - RUSSIE - Alexandre III Helsinki Kalevala (le) Nicolas - RUSSIE - Nicolas II Romanov Russie - Histoire - L'apogée de l'Empire (XIXe siècle) Turku La Finlande indépendante. Tandis que la révolution bolchevique l'emportait en Russie, le climat politique national, très tendu, était marqué par les rivalités entre conservateurs, bolcheviques et sociauxdémocrates. Le Parlement finlandais proclama l'indépendance du pays en décembre 1917. Lorsque les bolcheviques finlandais tentèrent de s'emparer du pouvoir à Helsinki, le gouvernement, réfugié à Vaasa, chargea un officier de l'armée impériale, Gustave Mannerheim, de mener les opérations militaires contre les troupes bolcheviques, soutenues par les soldats russes qui stationnaient toujours dans le pays. Aidé par un corps expéditionnaire allemand, il reprit Helsinki, réprima durement l'opposition de gauche et mit un terme à la guerre civile (janvier-mai 1918). La majorité des députés était monarchiste. Mais la défaite allemande à l'issue de la Première Guerre mondiale empêcha le prince Frédéric-Charles de Hesse de monter sur le trône de Finlande. Ainsi la république fut-elle proclamée en juillet 1919. La Russie soviétique reconnut la souveraineté finlandaise par le traité de paix de Tartu (octobre 1920), puis les problèmes frontaliers concernant les îles Åland furent réglés avec la Suède sous l'égide de la Société des Nations. Entre les deux guerres, les conflits du parti communiste et de son adversaire agrarien de droite, le mouvement de Lapua, bientôt relayé par le Mouvement patriotique populaire, fasciste, entretinrent le désordre de la vie politique. Mais, dans le même temps, la Finlande connut une certaine prospérité fondée sur le commerce du bois. L'agriculture fut dynamisée par l'accession à la propriété de la majorité des paysans. Après la signature du pacte germano-soviétique, les troupes de Staline envahirent la Finlande en octobre 1939. Après quelques mois de résistance, Mannerheim dut accepter, par le traité de Moscou, de perdre la Carélie, une partie de la Laponie et des bases stratégiques sur la Baltique (mars 1940). La Finlande essaya cependant de reconquérir les territoires perdus en se joignant à l'offensive hitlérienne contre l'URSS (juin 1941). L'armistice de septembre 1944 et le traité de Paris (février 1947) lui en firent payer le prix. L'indépendance nationale ne fut préservée que par l'action énergique du maréchal Mannerheim, revenu à la tête de l'État de 1944 à 1946, auprès des puissances occidentales. La Finlande dut reconnaître les pertes territoriales de 1940 (12 % de sa superficie) et une dette de 300 millions de dollars envers l'URSS. Sous les présidences de Juho Kussi Paasikivi (1946-1956) puis de Urho Kekkonen (1956-1981), la Finlande évolua vers la gauche et entra dans la sphère d'influence soviétique. Unie à l'URSS par un traité « d'assistance, d'amitié et de collaboration « (avril 1948), elle resta pourtant une démocratie parlementaire, conserva une économie de marché, et adhéra à l'AELE. Le niveau de vie de ses habitants atteignit rapidement celui des pays les plus développés. Helsinki fut choisie symboliquement pour être le siège de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (1975). Sous l'influence du président de la République social-démocrate Mauno Koivisto (1982-1994), la Finlande entra, en 1989, au Conseil de l'Europe. En 1992, elle mit fin au traité de 1948 avec l'exURSS et, après l'élection du nouveau président, Martti Ahtisaari, le référendum d'octobre 1994 dégagea une majorité de 57 % en faveur de l'adhésion du pays à l'Union européenne. La Finlande s'efforce depuis lors d'obtenir l'élargissement de celle-ci aux Pays baltes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats AELE (Association européenne de libre-échange) Ahvenanmaa (îles) Axe (puissances de l') bolchevisme Carélie Helsinki Kekkonen Urho Kaleva Koivisto Mauno Mannerheim (Carl Gustav Emil, baron) Tartu URSS - Histoire - Du pacte germano-soviétique à la guerre froide Vaasa Les livres Finlande - signature d'un accord bilatéral entre l'Union soviétique et la Finlande, page 1914, volume 4 Arts Beaux-arts. De la période néolithique date une tête d'élan en pierre (vers 2000 avant J.-C.), qui est la plus ancienne oeuvre d'art connue en Finlande. Aux premières églises en bois, dont le pays se couvrit avec la diffusion du catholicisme, succédèrent des édifices en pierre ou en brique, le gothique faisant son apparition avec la cathédrale de Turku, commencée vers 1280, incendiée en 1318, puis reconstruite et dotée de plus de quarante autels ; abritant les riches tombeaux des grands de Finlande, elle y est considérée comme le sanctuaire national. De nombreuses églises furent décorées de peintures murales, dont la tradition se poursuivit jusqu'au XVIIIe siècle. Tandis qu'en 1846 était fondée à Helsinki l'Académie des beaux-arts, la grande épopée du Kalevala devint source d'inspiration pour les peintres et sculpteurs qui donnèrent naissance à la première école nationale. Le courant romantique des années 1890, dont le chef de file fut Akseli Gallen-Kallela (1865-1931), fit place, dans les années vingt, à un courant moderne qui eut à son tour pour chef de file Tyko Sallinen ( 1879-1955) et qui, sous le foisonnement des talents, se partagea en plusieurs tendances. Expressionnisme et surréalisme eurent leurs représentants en Finlande, et l'art abstrait, introduit par Birger Carlstedt (1907-1975), y conquit la majorité des peintres contemporains. Très nombreux pour leur part, et influencés par des courants similaires à ceux de la peinture, les sculpteurs finlandais ont cherché à innover dans le choix des formes autant que des matériaux. Par ailleurs, dans le domaine de l'architecture, la Finlande est l'un des pays qui s'est acquis au XX e siècle l'une des plus grandes renommées internationales, et, aux côtés de la figure de proue qu'y représente Alvar Aalto (1898-1976), des noms comme ceux d'Eliel et Eero Saarinen comptent parmi ceux qui ont illustré l'école finlandaise, notamment aux États-Unis. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Aalto Alvar Helsinki Kalevala (le) Saarinen Eero Turku Les livres Finlande - église de Kerimäki, page 1915, volume 4 Finlande - la gare d'Helsinki, page 1915, volume 4 Littérature. Le finnois est devenu langue de culture au XIXe siècle, après plus de six siècles de domination suédoise (et d'emploi de la langue suédoise dans les textes), parce qu'il avait atteint, dès le haut Moyen Âge, un degré d'épanouissement dont le folklore conserva le dépôt oral. Elias Lönnrot (1802-1884) réunit les morceaux éparpillés de l'héritage poétique finnois et composa l'épopée nationale du Kalevala (1835). Il publia aussi le Kanteletar (1840-1841), deux recueils de poèmes lyriques. Alexis Kivi (dit Stenvall, 1834-1872) donna avec les Sept Frères (1870) une des oeuvres les plus célèbres de la littérature romanesque. La ferveur nationaliste de l'indépendance (1918) favorisa une vague de néoromantisme. Mais c'est à partir des années cinquante, et plus encore soixante-dix et quatre-vingt, que le roman a connu un regain de vitalité avec notamment Hyri, Veijo Meri (Reflet d'une femme dessiné dans un miroir) et Arto Paasilinna (l'Année du lapin). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Aho (Juhani Brofeldt, dit Juhani) Diktonius Elmer finnois Kalevala (le) Kivi (Aleksis Stenvall, dit Aleksis) Sillanpää Frans Eemil Musique. Ce n'est qu'à la fin du XVIIIe siècle qu'un art musical original s'est établi en Finlande. De tradition surtout rurale, la musique de ce pays a trouvé ses assises dans le passé populaire de la fantaisie lyrique. Après Frederick Pacius (1809-1891), Aksel Gabriel Ingelius (1822-1868), Johan Filip von Schantz (1835-1865), Jean Sibelius (18651957) marqua le réveil national. La tradition musicale se consolida avec Selim Palmgren (1878-1951), surnommé le « Chopin du Nord «, les impressionnistes Toivo Kuula (1883-1918) et Leevi Madejota (1887-1947). L'opéra fit son apparition avec le Juha de Aarre Merikanto (1893-1958). Le romantique Yrjö Kilpinen (1892-1959) fut, après Sibelius, le compositeur finlandais qui atteignit le plus grand renom international. L'aprèsguerre fut lui aussi florissant avec Einar Englund (musique sérielle), Matti Rautio, Paavo Heininen et Reijo Jyrkiäine (musique électroacoustique). Enfin, d'importants festivals de musique ont été créés, parmi lesquels la Semaine Sibelius, organisée chaque été depuis 1951, et le festival culturel de Jyväkylä, qui a vu le jour en 1956. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Sibelius (Johan Julius Christian, dit en français Jean) Les livres Finlande - le compositeur Jean Sibelius, page 1915, volume 4 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Kaurismäki Aki Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Europe Les médias Finlande - tableau en bref Finlande - carte physique Finlande - tableau en chiffres Europe - carte politique Les indications bibliographiques J. Arnault, Finlande, « finlandisation «, Union soviétique, L'Harmattan, Paris, 1986. G. Plisson, la Finlande aujourd'hui, Le Jaguar, Paris, 1990. H. Smotkine, la Finlande, PUF, Paris, 1986.