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Élégante et raffinée, battue par le flux de millions de touristes, provinciale à ses heures dans ses fonctions de métropole toscane, Florence est une ville exceptionnelle par la richesse de son héritage historique.

Publié le 27/10/2013

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Élégante et raffinée, battue par le flux de millions de touristes, provinciale à ses heures dans ses fonctions de métropole toscane, Florence est une ville exceptionnelle par la richesse de son héritage historique. Son essor économique au XIII e siècle, dominé par la figure du marchand, a préparé le fabuleux épanouissement du quattrocento avec la Renaissance, la puissance des Médicis, le culte de l'humanisme, l'extraordinaire floraison artistique de génies universels tels que Léonard de Vinci ou Michel-Ange. Elle a pu être comparée alors à l'Athènes de Périclès. Capitale de la Toscane, en Italie centrale, Florence, en italien Firenze (420 000 habitants, 600 000 dans l'agglomération), chef-lieu de la province du même nom, possède un rayonnement universel lié à la richesse de son patrimoine artistique et à son rôle fondamental dans la formation culturelle de l'Europe à l'époque de la Renaissance. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Toscane Une grande métropole régionale Bâtie sur les rives de l'Arno, un petit fleuve dont les crues peuvent être catastrophiques (comme en 1966), Florence est située à 50 m d'altitude, dans la partie orientale d'une plaine à fond plat, correspondant à un bassin d'effondrement occupé par un lac au pliocène et qui est limitée à l'est et au nord par l'Apennin, au sud par les collines du Valdarno portant le vignoble de Chianti, à l'ouest par l'arête du Monte Albano. Elle occupe les fonctions urbaines d'une métropole régionale. Son rôle industriel est modeste et surtout caractérisé par un artisanat de qualité (les « articles de Florence « : cuir, broderie, meuble, porcelaine, joaillerie) et par l'industrie du prêt-à-porter avec un secteur haute couture ; les grands établissements sont plus rares : constructions mécaniques de la Nuova Pignone, optique et mécanique de précision de la Galileo. Les activités tertiaires l'emportent de manière écrasante. Le commerce régional et le commerce de luxe, le rôle administratif de Florence à l'échelle de la Toscane, une vigoureuse fonction culturelle avec l'université, plusieurs établissements scientifiques, la Bibliothèque nationale, les collections d'art, les maisons d'édition, le quotidien la Nazione et des manifestations de prestige (Mai musical florentin, Biennale des antiquaires) en sont les éléments principaux, auxquels vient s'ajouter le tourisme, avec plus de 6 millions de visiteurs par an (dont deux tiers d'étrangers). Florence est divisée en deux parties inégales. Sur la rive droite de l'Arno, le coeur de la cité, vieux noyau romain et médiéval, joyau de la Renaissance, est entouré, au-delà des boulevards issus de la suppression de l'ancienne enceinte du XIIe siècle, de beaux quartiers « haussmanniens «, puis par des banlieues industrielles aux immeubles fonctionnels. Sur la rive gauche, les villas grimpent sur les collines du Bellosguardo et du Belvedere, face à l'étrusque Fiesole. L'harmonie d'ensemble doit tout à l'histoire. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Arno Italie - Géographie - L'organisation de l'espace Mai musical florentin Offices (palais et musée des) Toscane Les livres Florence Florence Florence Florence - vue de la capitale toscane, page 1934, volume 4 le Palazzo Vecchio, page 1935, volume 4 vue générale de Florence, page 1935, volume 4 le Mercato Nuovo, page 1935, volume 4 Italie - l'Arno et le Ponte Vecchio, à Florence, page 2618, volume 5 Un illustre foyer de civilisation Jusqu'au XIIe siècle, Florence occupa une place modeste dans l'histoire italienne. Municipe romain et siège d'une colonie de vétérans au Ier siècle avant J.-C., elle passa successivement sous l'influence des Goths, des Byzantins puis des Lombards, avant d'être comprise dans le marquisat de Toscane et, par celui-ci, dans le royaume d'Italie et le Saint Empire romain germanique. Bénéficiant d'une forte croissance démographique et d'un commerce en plein essor, Florence fut bientôt désireuse de se défaire de la tutelle impériale. Elle obtint, dès 1115, l'autonomie communale avant d'imposer son indépendance et de prendre la tête d'une ligue toscane opposée à la mainmise de l'empire (1197). Elle dut néanmoins lutter contre les seigneurs voisins, inféodés à l'empereur, et contre les cités de Prato, Fiesole et Empoli, dont elle se rendit maîtresse, successivement en 1107, 1125 et 1182, affermissant ainsi son autorité sur son territoire (le contado). Durant cette période, elle consolida ses institutions en créant une charge de consul (1138) disposant des pleins pouvoirs et assisté d'un conseil à partir de 1167 ; en 1207, il fut remplacé par un podestat. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Prato Toscane L'essor économique et culturel (XIIIe-XVe siècle). À partir du XIIIe siècle, Florence devint la principale commune de Toscane et un centre économique international. Des corporations spécialisées (les « arts «) organisèrent la production textile et le commerce. La principale, l'arte di Calimala, placée sous l'autorité des grands commerçants, affinait et apprêtait des tissus d'importation et produisait les draps les plus réputés d'Occident. Les marchands et banquiers florentins fondèrent de grandes compagnies et eurent un réseau serré de correspondants. Ils développèrent la pratique de la lettre de change et celle de la comptabilité en partie double ; en 1252, on frappa la première monnaie d'or, le florin. Le pouvoir passa alors à ces bourgeois enrichis, qui exclurent du gouvernement de la cité les représentants de la vieille noblesse en 1293. Cet essor ne se fit pas sans tensions politiques et sociales. Des rivalités entre de grandes familles, les Buondelmonti et les Uberti, débouchèrent sur un conflit entre les premiers, partisans de l'empereur, appelés gibelins, et les seconds, soutenus par le pape et son allié Charles d'Anjou, dénommés guelfes. Ces derniers l'emportèrent définitivement en 1268. La ville étendit son hégémonie à toute la région (Pistoia, 1331 ; Cortona, 1332 ; Arezzo, 1337 ; Pise, 1406 ; Livourne, 1421) et élimina en 1343 son dernier protecteur, le duc d'Athènes, mais elle dut faire face, à partir du milieu du XIVe siècle, à l'apparition de nouveaux États rivaux (duché de Milan, Venise). La crise sociale ne fut pas moins profonde. Outre les épidémies de peste (1348, 1363), les conflits s'aggravèrent entre riches et pauvres (popolo grasso et popolo minuto) et, en 1378, les travailleurs de la laine, les ciompi, se révoltèrent et gouvernèrent la ville jusqu'en 1382, date à laquelle l'oligarchie commerçante reprit le pouvoir sous l'autorité de deux grandes familles, les Albizzi et les Alberti, qui furent évincés à leur tour, en 1434, par Cosme de Médicis. Avec l'opulence, le goût des lettres et des arts grandit. On redécouvrit l'Antiquité classique et l'humanisme s'épanouit. Les noms de Dante et Boccace pour la littérature, Arnolfo di Cambio pour l'architecture, Giotto pour la peinture, Andrea Pisano pour la sculpture sont autant de témoignages du rôle culturel de Florence. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Albizzi A rezzo Boccace (Giovanni Boccaccio, dit en français) ciompi (révolte des) Cortona Dante Alighieri (Alighieri Durante, dit) florin gibelin Giotto (Ambrogio di Bondone, dit) Guelfes Médicis Pisano - Pisano Andrea Pistoia Toscane Florence au temps des Médicis. De nouveaux progrès furent accomplis au XVe siècle. Cosme de Médicis, fin politique, imposa le principe de la succession héréditaire et les Médicis conservèrent ainsi le pouvoir jusqu'en 1737, mis à part les deux parenthèses de 1494-1498 (gouvernement du moine Savonarole) et 1527-1530. Ils connurent leur apogée avec Laurent le Magnifique (1469-1492), prince mécène, protecteur des artistes, poètes et philosophes ; c'est à lui que songea Machiavel en écrivant le Prince. Les plus grands artistes du temps étaient à Florence : Brunelleschi, Ghiberti, Donatello, Masaccio, Botticelli, Léonard de Vinci, Michel-Ange et bien d'autres. Florence fut sans conteste le foyer principal de la Renaissance. Mais bientôt Rome devait lui ravir cette place alors que le déclin économique s'amorçait et que la ville perdait ses institutions républicaines en 1530. Devenus ducs du grand-duché de Toscane, les Médicis ne purent enrayer l'effacement florentin au XVIe siècle, même si l'on y créa les académies et l'opéra, non plus que la décadence au XVIIe siècle. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Botticelli (Sandrodi Mariano Filipepi, dit) Brunelleschi Filippo Donatello (Donato di Niccolo Betto Bardi, dit) Ghiberti Lorenzo Italie - Histoire - Des seigneuries à la domination étrangère Léonard de Vinci Machiavel Masaccio (Tommaso di Ser Giovanni, dit) mécénat Médicis Michel-Ange (Michelangelo Buonarroti, dit) Renaissance - L'Europe de la Renaissance et le mécénat Renaissance - Les quattrocento et cinquecento (vers 1400-vers 1550) en Italie Savonarole (Girolamo Savonarola, en français Jérôme) Du grand-duché de Toscane à l'unité italienne. En 1737, les grandes puissances décidèrent que la Toscane serait donnée à la maison de Lorraine. Les grands-ducs pratiquèrent un despotisme éclairé, firent des réformes, redonnèrent à la ville une certaine prospérité et un nouveau rayonnement culturel (académie des géorgophiles), qui y attira le dramaturge Alfieri. Occupée par les Français, devenue capitale du royaume d'Étrurie (1801-1807), acquise aux idées du Risorgimento, Florence (et la Toscane) fut rattachée au royaume d'Italie en 1860 et en fut l'éphémère capitale de 1865 à 1871, tandis que le parler florentin devenait le modèle de la langue italienne. Ville-musée, Florence demeure un foyer culturel de premier ordre qui s'ouvre à l'Europe avec l'Institut universitaire européen. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alfieri Vittorio Étrurie (royaume d') Italie - Histoire - La marche vers l'unité Risorgimento Toscane Complétez votre recherche en consultant : Les livres Florence - vue de la ville, page 1934, volume 4 Une exceptionnelle ville d'art L'architecture. Les réalisations architecturales, tant religieuses que civiles, de Florence, au Moyen Âge comme à la Renaissance, sont d'une importance toute particulière et marquent de manière spectaculaire le paysage urbain contemporain. L'architecture religieuse compte de nombreux chefs-d'oeuvre, notamment la cathédrale gothique de Santa Maria del Fiore, commencée en 1300, surmontée d'une coupole due au génie de Brunelleschi. Tout près d'elle se dressent le campanile, commencé par Giotto, et le baptistère, dont les portes de bronze sculpté sont l'oeuvre de Pisano et Ghiberti. Il faut aussi mentionner : les églises gothiques Or San Michele et Santa Croce, où se trouve la chapelle des Pazzi, construite par Brunelleschi pour abriter les tombeaux de cette puissante famille ; l'église Renaissance de San Lorenzo, qui renferme les tombeaux des Médicis, oeuvres célèbres de Michel-Ange ; enfin, le monastère de San Marco, aujourd'hui musée, orné de fresques de Fra Angelico. L'architecture civile est représentée par des monuments de style gothique, comme le palais du Bargello, datant du XIIIe siècle, ancien siège de la municipalité transformé en musée de la sculpture, l'hôtel de ville, le Palazzo Vecchio (vers 1300), la Loggia dei Lanzi (fin du XIVe siècle), et par de nombreux palais Renaissance, dont les plus remarquables sont le palais Pitti, le palais Médicis, le palais Rucellai, le palais Strozzi et le Palazzo degli Uffizi (avec sa galerie des Offices). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alberti Leon Battista Angelico (Guido di Pietro, en religion Fra Giovanni da Fiesole, dit Fra) Brunelleschi Filippo Gaddi Gaddi - Gaddi Agnolo Ghiberti Lorenzo Giotto (Ambrogio di Bondone, dit) Italie - Arts - Beaux-arts - La Renaissance Laurentienne (bibliothèque) maniérisme - L'extension du maniérisme en Italie Médicis (tombeaux des) Michel-Ange (Michelangelo Buonarroti, dit) Offices (palais et musée des) Pazzi Pisano - Pisano Andrea Pitti Renaissance - Les quattrocento et cinquecento (vers 1400-vers 1550) en Italie Riccardi (palais) Strozzi Talenti - Talenti Francesco Talenti - Talenti Simone Les livres architecture - le dôme de Florence, Santa Maria del Fiore, page 327, volume 1 Renaissance - détail du portail nord du baptistère de Florence, de Ghiberti, page 4300, volume 8 Renaissance - la chapelle des Pazzi, construite par Brunelleschi, page 4303, volume 8 temps - l'horloge de la cathédrale de Florence, page 5120, volume 9 Italie - Filippo Brunelleschi, page 2626, volume 5 Italie - Fra Angelico, page 2627, volume 5 Peinture et sculpture. Après la prise de pouvoir par Cosme de Médicis en 1434, l'art florentin se libéra définitivement des formes héritées du Moyen Âge. Durant cette première Renaissance, Brunelleschi, avec la coupole du Duomo (1420-1436), puis Alberti, en dessinant la façade de Santa Maria Novella en 1470, illustrèrent un même idéal d'équilibre et de mesure. En sculpture, le traitement concerté du mouvement et de la perspective caractérise les oeuvres de Ghiberti et de son élève Donatello. Ils eurent de nombreux émules, dont Luca Della Robbia (1400-1482), qui renonça au marbre pour la terre cuite vernissée, et Verrocchio, qui s'imposa comme le principal continuateur de Donatello. À la suite de Giotto, les peintres travaillèrent le modelé des matières et les lois de l'espace. Alors que Fra Angelico concevait les fresques du couvent de San Marco (1436), Masaccio venait de décorer la chapelle Brancacci à Santa Maria del Carmine (1427-1428), poussant la maîtrise des matières et des volumes jusqu'à mettre en perspective les auréoles. Passionné de mathématiques, Uccello conçut ses compositions selon les lois de la géométrie sans abandonner, dans ses Batailles de San Romano (1456-1460), un goût prononcé pour la couleur. Dans la seconde moitié du XV e siècle, Ghirlandaio et Gozzoli, lequel décora la chapelle Médicis (1459), s'affirmèrent comme les représentants d'un courant réaliste, alliant l'art de la fresque et du portrait, tandis que Botticelli s'orientait vers un classicisme raffiné. Après la mort de Laurent de Médicis (1492), les premières années de la haute Renaissance furent dominées par l'influence de Léonard de Vinci et de Michel-Ange. À la suite de Vinci, Fra Bartolomeo et Andrea del Sarto se servirent du clair-obscur dans des compositions où s'affirmait l'ambition humaniste d'équilibre et de sérénité, avant que le peintre Giorgio Vasari et le sculpteur Benvenuto Cellini n'inaugurent le style raffiné du maniérisme. Voir aussi le dossier Renaissance. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alberti Leon Battista Andrea del Sarto (Andrea d'Agnolo di Francesco di Luca, dit) Angelico (Guido di Pietro, en religion Fra Giovanni da Fiesole, dit Fra) Botticelli (Sandrodi Mariano Filipepi, dit) Brunelleschi Filippo Cellini Benvenuto Donatello (Donato di Niccolo Betto Bardi, dit) Fra Bartolomeo (Baccio della Porta, dit) fresque - L'âge d'or de la fresque Ghiberti Lorenzo Ghirlandaio (Domenico Bigordi, dit Domenico) Giotto (Ambrogio di Bondone, dit) Gozzoli (Benozzo Di Lese, dit Benozzo) Italie - Arts - Beaux-arts - La Renaissance Léonard de Vinci maniérisme - Le foyer florentin maniérisme - Le maniérisme en sculpture Masaccio (Tommaso di Ser Giovanni, dit) Michelozzo di Bartolomeo mosaïque - De la Renaissance à l'époque moderne Orcagna (Andrea di Cione Arcangelo, dit l') Renaissance - Les quattrocento et cinquecento (vers 1400-vers 1550) en Italie Robbia (Luca Della) Uccello (Paolo di Dono, dit Paolo) Vasari Giorgio Verrocchio (Andrea di Cione, dit Andrea del) Les livres Renaissance - peinture attribuée à Paolo Uccello, page 4300, volume 8 Renaissance - statue de Saint Georges (vers 1415), de Donatello, page 4304, volume 8 fresque - Le Miracle du corbeau (1436-1439), par le Maître du Cloître des orangers, page 2070, volume 4 Italie - Masaccio, page 2626, volume 5 Italie - Fra Angelico, page 2627, volume 5 Italie - Michel-Ange, page 2628, volume 5 maniérisme - Vasari, page 3023, volume 6 La vie musicale. Jadis très active dans les palais princiers, elle est devenue plus saisonnière, marquée surtout par le « Maggio Musicale « (Mai musical), qui, chaque année, présente dans les édifices historiques et au Teatro Comunale - le plus moderne des théâtres lyriques italiens - concerts, récitals et opéras, souvent en coproduction avec Bologne. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Mai musical florentin Complétez votre recherche en consultant : Les médias Florence - Sur les traces de Florence Les livres Della Robbia Luca, page 1416, volume 3 Donatello, page 1502, volume 3 Ghiberti Lorenzo, page 2163, volume 4 Florence - les jardins Boboli, page 1936, volume 4 Florence - le Palazzo Strozzi : la cour intérieure, page 1936, volume 4 Florence - Paolo Uccello, la Bataille de San Romano (1456), détail, page 1937, volume 4 Florence - panneau sculpté de la porte est du baptistère de Florence, page 1936, volume 4 Florence - la cathédrale Santa Maria del Fiore, page 1936, volume 4 Complétez votre recherche en consultant : Les natifs de ce lieu Agostino di Duccio Alamanni Luigi Allori Alessandro Andrea del Sarto (Andrea d'Agnolo di Francesco di Luca, dit) Béatrice Portinari Baldovinetti Alessio Bandinelli Baccio Bartali Gino Bartolomeo (Baccio Della Porta, dit Fra) Bertini (Elena Seracini Vitiello, dite Francesca) Boccace (Giovanni Boccaccio, dit en français) Botticelli (Sandrodi Mariano Filipepi, dit) Brunelleschi Filippo Bussotti Sylvano Capponi Gino Cavalcanti Guido Cellini Benvenuto Cherubini Luigi Cimabue (Cenni di Pepo, dit) Collodi (Carlo Lorenzini, dit Carlo) Concini Concino Dante Alighieri (Alighieri Durante, dit) Davanzati Bernardo Demidov Anatoli Nikolaïevitch Donatello (Donato di Niccolo Betto Bardi, dit) Ferdinand Filarète (Antonio Di Petro Averlino, dit le) Finiguerra Maso Firenzuola Agnolo François - EMPIRE D'ALLEMAGNE et D'AUTRICHE - François II Ghiberti Lorenzo Ghirlandaio (Domenico Bigordi, dit Domenico) Gozzoli (Benozzo Di Lese, dit Benozzo) Grazzini (Anton Francesco, dit il Lasca) Guichardin (Francesco Guicciardini, dit François) Landini Francesco Lippi (Filippo, dit Fra Filippo) Lully (Giovanni Battista Lulli, dit Jean-Baptiste) Machiavel Magnelli Alberto Michelozzo di Bartolomeo Monnier Marc Nightingale Florence Piero di Cosimo (Piero di Lorenzo, dit) Pollaiolo (Antonio Benci, dit Antonio del) Pratolini Vasco Ricci Lorenzo Rinuccini Ottavio Rogers Richard Rosselli Cosimo Rosso (Giovanni Battista di Iacopo, dit le) Rucellai Giovanni Sacchini Antonio Sangallo (Giuliano Giamberti, dit Giuliano da) Sansovino (Iacopo Tatti, dit il) Sargent John Singer Sarto (Andrea d'Agnolo di Francesco di Luca, dit Andrea del) Uccello (Paolo di Dono, dit Paolo) Verrocchio (Andrea di Cione, dit Andrea del) Vespucci Amerigo Vitali Filippo Zeffirelli Franco Les médias Europe - carte physique Italie - carte politique Les indications bibliographiques P. Antonetti, Histoire de Florence, PUF, « Que sais-je ? «, Paris, 1989 (1976), et la Vie quotidienne à Florence au temps de Dante, Hachette, Paris, 1980. I. Bréda, La Toscane et Florence, Larousse, Paris, 1990. A. Chastel, Art et humanisme à Florence au temps de Laurent le Magnifique, PUF, Paris, 1982. P. Larivaille, la Vie quotidienne en Italie au temps de Machiavel, Hachette, Paris, 1979.

« Italie - l'Arno et le Ponte Vecchio, à Florence, page 2618, volume 5 Un illustre foyer de civilisation Jusqu'au XII e siècle, Florence occupa une place modeste dans l'histoire italienne.

Municipe romain et siège d'une colonie de vétérans au I er siècle avant J.-C., elle passa successivement sous l'influence des Goths, des Byzantins puis des Lombards, avant d'être comprise dans le marquisat de Toscane et, par celui-ci, dans le royaume d'Italie et le Saint Empire romain germanique.

Bénéficiant d'une forte croissance démographique et d'un commerce en plein essor, Florence fut bientôt désireuse de se défaire de la tutelle impériale.

Elle obtint, dès 1115, l'autonomie communale avant d'imposer son indépendance et de prendre la tête d'une ligue toscane opposée à la mainmise de l'empire (1197).

Elle dut néanmoins lutter contre les seigneurs voisins, inféodés à l'empereur, et contre les cités de Prato, Fiesole et Empoli, dont elle se rendit maîtresse, successivement en 1107, 1125 et 1182, affermissant ainsi son autorité sur son territoire (le contado ). Durant cette période, elle consolida ses institutions en créant une charge de consul (1138) disposant des pleins pouvoirs et assisté d'un conseil à partir de 1167 ; en 1207, il fut remplacé par un podestat. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Prato Toscane L'essor économique et culturel (XIII e-XV e siècle). À partir du XIII e siècle, Florence devint la principale commune de Toscane et un centre économique international.

Des corporations spécialisées (les « arts ») organisèrent la production textile et le commerce.

La principale, l' arte di Calimala, placée sous l'autorité des grands commerçants, affinait et apprêtait des tissus d'importation et produisait les draps les plus réputés d'Occident.

Les marchands et banquiers florentins fondèrent de grandes compagnies et eurent un réseau serré de correspondants.

Ils développèrent la pratique de la lettre de change et celle de la comptabilité en partie double ; en 1252, on frappa la première monnaie d'or, le florin.

Le pouvoir passa alors à ces bourgeois enrichis, qui exclurent du gouvernement de la cité les représentants de la vieille noblesse en 1293. Cet essor ne se fit pas sans tensions politiques et sociales.

Des rivalités entre de grandes familles, les Buondelmonti et les Uberti, débouchèrent sur un conflit entre les premiers, partisans de l'empereur, appelés gibelins, et les seconds, soutenus par le pape et son allié Charles d'Anjou, dénommés guelfes.

Ces derniers l'emportèrent définitivement en 1268.

La ville étendit son hégémonie à toute la région (Pistoia, 1331 ; Cortona, 1332 ; Arezzo, 1337 ; Pise, 1406 ; Livourne, 1421) et élimina en 1343 son dernier protecteur, le duc d'Athènes, mais elle dut faire face, à partir du milieu du XIV e siècle, à l'apparition de nouveaux États rivaux (duché de Milan, Venise). La crise sociale ne fut pas moins profonde.

Outre les épidémies de peste (1348, 1363), les conflits s'aggravèrent entre riches et pauvres ( popolo grasso et popolo minuto ) et, en 1378, les travailleurs de la laine, les ciompi, se révoltèrent et gouvernèrent la ville jusqu'en 1382, date à laquelle l'oligarchie commerçante reprit le pouvoir sous l'autorité de deux grandes familles, les Albizzi et les Alberti, qui furent évincés à leur tour, en 1434, par Cosme de Médicis.

Avec l'opulence, le goût des lettres et des arts grandit.

On redécouvrit l'Antiquité classique et l'humanisme s'épanouit.

Les noms de Dante et Boccace pour la littérature, Arnolfo di Cambio pour l'architecture, Giotto pour la peinture, Andrea Pisano pour la sculpture sont autant de témoignages du rôle culturel de Florence. Complétez votre recherche en consultant :. »

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