échecs. n.m.pl. (du persan sh?h, « roi «), jeu qui se joue entre deux personnes sur un échiquier de soixante-quatre cases alternativement blanches et noires. Chaque joueur dispose de seize pièces : un roi, une dame, deux fous, deux cavaliers, deux tours et huit pions. Le jeu commence par un coup joué par le joueur qui possède les blancs, après quoi les joueurs jouent à tour de rôle. Le jeu se poursuit jusqu'à ce qu'un des joueurs soit « échec et mat «, c'est-à-dire que son roi soit menacé sans qu'il ait la possibilité de le défendre. Si les joueurs n'arrivent pas à cette situation, la partie est déclarée nulle. Elle est également nulle si la même position se reproduit trois fois ou si un joueur ne peut déplacer son roi sans le mettre en échec (situation connue sous le nom de pat). Un coup particulier, qui est souvent utilisé pour protéger le roi, est celui qui consiste à roquer, c'est-à-dire à placer une tour à côté du roi et à faire passer le roi de l'autre côté de la tour (le mot vient de roc, ancien nom de la tour). Ce coup, le roque, n'est autorisé que si le roi et la tour n'ont pas été déplacés précédemment au cours de la partie, s'il n'y a pas de pièce entre le roi et la tour et si le roi, censé parcourir toutes les cases du roque, n'en est sur aucune mis en échec. Il faut aussi que le roi n'arrive pas sur une case où se trouve une pièce de l'adversaire. Un pion ne prend pas les pièces adverses dans la direction de sa marche, mais en diagonale. Si, pendant l'avancée de deux cases que le pion peut effectuer au début, il passe sur une case contrôlée par un pion adverse, ce dernier peut le « prendre en passant «, le résultat étant le même que si le pion avait avancé d'une seule case. Quand un pion a traversé les lignes de l'adversaire et qu'il a atteint l'autre bord de l'échiquier, il peut être changé en une dame, un fou, un cavalier ou une tour, selon le désir du joueur. Un joueur ne peut que prendre les pièces de son adversaire ; il ne peut passer ni par-dessus ses propres pièces ni par-dessus celles de son adversaire. La seule exception à cette règle est le déplacement du cavalier. Parmi les différentes variantes du jeu, on peut citer les parties simultanées, où un seul joueur est opposé à plusieurs adversaires sur des échiquiers différents, et les parties par correspondance, où les pièces se déplacent selon les indications données par lettre, par télégramme ou par téléphone. Le jeu d'échecs naquit probablement en Inde au VIe siècle ; plus tard, il atteignit l'Espagne par la Perse et les pays arabes. D'Espagne, il se répandit en Europe (en France, à l'époque des croisades). Il y a un championnat d'échecs mondial tous les trois ans ( voir tableau page 1550 ). Les joueurs internationaux les plus remarquables reçoivent le titre de grand maître, attribué par la Fédération internationale des échecs. Un problémiste est un homme qui compose des problèmes d'échecs, dont l'objet est de faire échec et mat en un nombre donné de coups. La valeur du problème ne dépend pas de la difficulté, mais de l'originalité de l'idée et de l'art avec lequel il est présenté. La même base d'appréciation est utilisée pour ce que l'on appelle une étude, recherche des coups qui permettent de finir une partie dans une situation donnée. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Capablanca José Raul Fischer (Robert James, dit Bobby) intelligence artificielle - Deux exemples de réalisation : le jeu d'échecs et le diagnostic médical - Le jeu d'échecs jeu jeux (théorie des) Karpov Anatoli Ievguenievitch Kasparov (Harry Weinstein, dit Garry) Lasker Emanuel Petrossian Tigran Vartanovitch Ray Satyajit Spasski Boris Les médias échecs - champions du monde échecs Les livres échecs - pièce d'un jeu chinois de la fin du XIXe siècle, page 1551, volume 3 échecs - pièce du XIVe siècle, page 1551, volume 3 échecs - pièce indienne, page 1551, volume 3 échecs - le jeu contemporain de Michel Dumas, page 1551, volume 3 intelligence artificielle - jeu d'échecs électronique, page 2553, volume 5 URSS - joueurs d'échecs en plein air, à Vladimir, en Russie, page 5383, volume 10
