ébénisterie - arts décoratifs.
Publié le 16/05/2013
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W and D McIntyre/Photo Researchers, Inc.
Au début du XVIII e siècle, on employa des vernis imitant la laque (vernis Martin), alors que, sous Louis XVI, on appréciait les incrustations de plaques de porcelaine ou de faïence Wedgwood, ainsi que les mécanismes complexes de serrurerie qui
permettaient de réaliser des meubles transformables ; sous l’Empire, les bois rouges comme l’acajou étaient à l’honneur, avant d’être détrônés par des bois jaunes comme le citronnier sous la Restauration.
Afin de satisfaire une commande privée de
plus en plus exigeante, les ébénistes du XVIII e siècle conçurent de nouveaux types de mobilier d’un grand raffinement d’usage et de forme : bonheurs-du-jour, tables de jeux, semainiers, etc.
Ils perfectionnèrent également des meubles apparus au
XVI e et au XVII e siècle, tels que les bureaux, les cabinets, les commodes et les secrétaires.
Par la diversité et par l’ampleur de cette production, l’ébénisterie devint l’art du meuble par excellence, à l’exception du siège, qui resta le domaine de prédilection de menuisiers spécialisés.
Elle jouait un rôle de coordination des métiers du meuble,
faisant travailler en sous-traitance les sculpteurs sur bois, les doreurs, les marqueteurs, les monteurs en bronze, les vernisseurs, etc.
Ce système se maintint jusqu’à la fin du XIX e siècle, particulièrement dans le faubourg Saint-Antoine à Paris, haut
lieu de l’ébénisterie européenne.
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