Dulles, John Foster
Publié le 22/02/2012
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Né à Washington, DC, le 25 février 1888, mort le 15 avril 1959. Son père était ministre, son grand-père et son oncle avaient été secrétaires d'Etat. Etudes à Princeton et aux Universités George-Washington et à la Sorbonne. Il entra au barreau en 1911. Pendant la première guerre mondiale, il travailla au Comité du commerce de guerre et, bien qu'étant républicain, fut nommé membre de la Commission des réparations des dommages de guerre par le président Wilson. Associé d'un cabinet juridique international très connu (1920), il prend la direction du cabinet en 1927 et devient un des plus grands avocats internationaux du pays. Du fait de ses capacités, il participa à la préparation de la Charte des Nations Unies et fut conseiller principal à la Conférence de San Francisco (1945), puis aux assemblées générales de l'ONU. Nommé conseiller aux Affaires étrangères en 1950, il mena avec succès la conclusion du traité de paix avec le Japon. Nommé secrétaire d'Etat (1953) sous la présidence d'Eisenhower, il joua un rôle actif dans le gouvernement. Croyant que le communisme était moralement mauvais, il n'était disposé à aucune concession à l'URSS ou à la Chine communiste. Il ne céda pas à la pression soviétique sur Berlin et répondit carrément aux attaques chinoises des îles voisines du continent chinois. Son insistance facilita la conclusion du traité de paix autrichien (1955), mais Dulles, fidèle à ses principes vis-à-vis des puissances de l'Ouest, refusa d'aider l'Angleterre, la France et Israël lors de leur attaque contre l'Egypte, considérant celle-ci comme contraire à la Charte des Nations Unies. Il lança la doctrine «représailles massives» à propos du rôle des armes atomiques dans la stratégie de l'Occident et, de tous les secrétaires d'Etat américains, il fut celui qui a le plus voyagé et restera peut-être le plus controversé.
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