Drôle
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
N. (fin du xvie s.), employé comme adj. depuis le XVIIe s. au sens de qui fait rire, ajoute à plaisant ou à amusant une idée de singularité ou d'originalité inattendue, sans la mise en oeuvre artistique qu'implique comique : une histoire drôle ; une pièce drôle ; un homme est drôle tantôt sans le vouloir (syn. ridicule, bizarre), tantôt par son talent de raconter ou de faire de l'esprit (syn. spirituel). Drolatique, adj. du xvie s., avait le sens actuel de drôle, avant que ce mot devînt adjectif. Balzac l'a repris, en ce sens, par archaïsme, dans ses Contes drolatiques, et le mot garde, de nos jours, cette connotation littéraire. On l'emploie parfois aussi pour éviter l'ambiguïté avec les autres acceptions de drôle (ex. bizarre, anormal) ou pour marquer dans l'objet une drôlerie en puissance, et dans l'oeuvre qui le reproduit l'art d'exploiter cette drôlerie : un personnage drolatique a tout ce qu'il faut pour qu'on le trouve ou le rende drôle ; un conte drolatique met en oeuvre des effets drôles.
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