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dominicaine (République).

Publié le 26/10/2013

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dominicaine (République). État des Grandes Antilles, voisin de la République d'Haïti. Selon la Constitution de 1966, le président de la République de même que les membres des deux Assemblées (Assemblée nationale et Sénat) sont élus au suffrage universel pour quatre ans. Géographie. À la différence d'Haïti « la Noire «, ce pays a une population plus métissée et il est moins pauvre, malgré la fragilité de son économie agroexportatrice (sucre et café principalement). La frontière coupe transversalement les grandes unités de relief de l'île orientées ouest-nord-ouest et est-sud-est. Sur de courtes distances se succèdent cordillères et dépressions allongées. Comme celles-ci sont transverses par rapport aux alizés, on observe de forts contrastes entre les versants nord, au vent, et les versants sud, abrités. Le territoire se trouve ainsi fragmenté en une mosaïque de terres humides et de plaines subarides. Les terres cultivées occupent un peu moins du tiers de la superficie. La grande plantation sucrière, base de l'économie du pays, a été introduite à la fin du XIXe siècle par des Nord-Américains et des Cubains dans la plaine côtière méridionale et la plaine du Cibao. La production du café, du cacao et du tabac est plus dispersée. La petite paysannerie cultive du tabac, des productions vivrières dans quelques régions de fortes densités sur les versants des Cordillères septentrionale et centrale, et dans la plaine de la Vega Real, mais l'économie de plantation et d'élevage extensif est dominée par la propriété latifundiste. Malgré l'exportation de quelques minerais (ferro-nickel), l'implantation de quelques industries nouvelles et le développement du tourisme, la République souffre d'une économie trop peu diversifiée, d'un endettement très lourd et de l'insuffisance des infrastructures urbaines. Complétez votre recherche en consultant : Les livres dominicaine (République) - plantations de canne à sucre, page 1499, volume 3 Histoire. L'île d'Hispaniola fut découverte par Christophe Colomb en décembre 1492. La première période de colonisation espagnole fut marquée par la réduction en esclavage des Indiens Taïnos, décimés au cours du XVIe siècle. Ruinés par l'interdiction d'exporter le sucre vers les pays ennemis de l'Espagne, les colons désertèrent en grande majorité l'île. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la colonie de Santo Domingo devint une vaste aire d'élevage extensif de bovins et d'équidés surveillés par quelques esclaves noirs. En 1795, la colonie passa sous la tutelle des Français qui dominaient déjà Haïti depuis le traité de Ryswick (1697). Santo Domingo redevint espagnole en 1814, mais la République voisine d'Haïti, indépendante depuis 1804, exerçait une grande attraction sur les Dominicains. En 1822, le président haïtien Jean-Pierre Boyer réalisa l'unification de l'île. Mais la fusion fut rendue impossible par le décalage des structures politiques et économiques entre les deux pays. En 1844, Juan Pablo Duarte prit la tête d'une insurrection antihaïtienne et proclama l'indépendance de la République dominicaine. Le pays connut durant tout le XIX e siècle une profonde instabilité politique. De 1861 à 1865, l'Espagne l'annexa. L'indépendance recouvrée, les troubles incessants provoquèrent l'occupation du territoire par les États-Unis de 1916 à 1924. Ce fut l'occasion d'un développement sans précédent de l'économie sucrière grâce aux capitaux américains. De 1930 à 1961, le pays vécut sous la dictature sanglante de Rafael Trujillo, qui renforça l'économie de plantation et modernisa les infrastructures. L'assassinat du dictateur en 1961 amena au pouvoir le parti révolutionnaire de Juan Bosch, dont la politique nationaliste et antiaméricaine inspira aux milieux conservateurs le coup d'État de 1963. Il s'ensuivit une guerre civile qui provoqua, en 1965, une intervention des États-Unis pour éviter l'établissement d'un régime de type castriste. Ils installèrent un gouvernement acquis à leur cause, dirigé par Joaquín Balaguer. Battu aux élections de 1978 puis de 1982, celui-ci revint au pouvoir en 1986 et y est demeuré jusqu'en 1996. Il a alors apporté son soutien à un candidat se déclarant de centre gauche, Leonel Fernandez, qui a remporté l'élection présidentielle et a promis une réforme institutionnelle. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Amérique du Nord Balaguer Joaquín Haïti Haïti Hispaniola Saint-Domingue Trujillo y Molina Rafael Leónidas Les médias dominicaine (République) - tableau en bref dominicaine (République) - tableau en chiffres dominicaine (République) - carte physique Amérique du Sud - carte politique Antilles - carte physique

« bovins et d'équidés surveillés par quelques esclaves noirs.

En 1795, la colonie passa sous la tutelle des Français qui dominaient déjà Haïti depuis le traité de Ryswick (1697).

Santo Domingo redevint espagnole en 1814, mais la République voisine d'Haïti, indépendante depuis 1804, exerçait une grande attraction sur les Dominicains. En 1822, le président haïtien Jean-Pierre Boyer réalisa l'unification de l'île.

Mais la fusion fut rendue impossible par le décalage des structures politiques et économiques entre les deux pays.

En 1844, Juan Pablo Duarte prit la tête d'une insurrection antihaïtienne et proclama l'indépendance de la République dominicaine. Le pays connut durant tout le XIX e siècle une profonde instabilité politique.

De 1861 à 1865, l'Espagne l'annexa.

L'indépendance recouvrée, les troubles incessants provoquèrent l'occupation du territoire par les États-Unis de 1916 à 1924.

Ce fut l'occasion d'un développement sans précédent de l'économie sucrière grâce aux capitaux américains.

De 1930 à 1961, le pays vécut sous la dictature sanglante de Rafael Trujillo, qui renforça l'économie de plantation et modernisa les infrastructures.

L'assassinat du dictateur en 1961 amena au pouvoir le parti révolutionnaire de Juan Bosch, dont la politique nationaliste et antiaméricaine inspira aux milieux conservateurs le coup d'État de 1963.

Il s'ensuivit une guerre civile qui provoqua, en 1965, une intervention des États-Unis pour éviter l'établissement d'un régime de type castriste.

Ils installèrent un gouvernement acquis à leur cause, dirigé par Joaquín Balaguer.

Battu aux élections de 1978 puis de 1982, celui-ci revint au pouvoir en 1986 et y est demeuré jusqu'en 1996.

Il a alors apporté son soutien à un candidat se déclarant de centre gauche, Leonel Fernandez, qui a remporté l'élection présidentielle et a promis une réforme institutionnelle. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Amérique du Nord Balaguer Joaquín Haïti Haïti Hispaniola Saint-Domingue Trujillo y Molina Rafael Leónidas Les médias dominicaine (République) - tableau en bref dominicaine (République) - tableau en chiffres dominicaine (République) - carte physique Amérique du Sud - carte politique Antilles - carte physique. »

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