disque.

disque. n.m. 1. SPORTS : objet plat et rond que lancent les athlètes, fait dans l'Antiquité de pierre ou de métal, aujourd'hui en bois cerclé de métal et pesant 2 kg (seniors), 1,7 kg (cadets) ou 1 kg (dames). Pour lancer le disque, les concurrents prennent leur élan en tournant sur euxmêmes dans un cercle de 2,5 m de diamètre, entouré d'une cage, l'angle d'ouverture étant de 40o . Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats athlétisme - L'athlétisme aux jeux Olympiques décathlon Oerter (Alfred, dit Al) Olympiques (jeux) - Les Jeux antiques Ostermeyer Micheline pentathlon Les livres athlétisme - le Britannique Daley Thompson, page 436, volume 1 2. AUDIOVISUEL : plaque circulaire sur laquelle des informations sont inscrites dans un sillon s'enroulant en spirale. Les premiers procédés d'enregistrement du son recouraient à des cylindres de cire (Graham Bell, 1886). C'est Emile Berliner qui réalisa aux États-Unis, en 1887, le premier disque en zinc enduit de cire, qui tournait à 78 tours/minute. La même année, il créa la Deutsche Grammophon Gesellschaft, restée célèbre pour ses éditions de disques classiques. La Deutsche Grammophon dupliqua les premiers disques par pressage et les mit en vente en 1893. Le disque ne l'emporta définitivement sur le cylindre qu'après la Première Guerre mondiale. Le disque 78-tours installa alors sa suprématie sur le marché. Le microsillon apparut en Amérique en 1946. Alors que les anciens disques étaient lourds et cassants, le microsillon était fabriqué en matière légère et solide, la vinylite. Il augmentait par ailleurs la durée d'écoute en réduisant la vitesse de rotation à 33 tours/minute par l'impression d'un sillon beaucoup plus étroit (0,1 mm au lieu de 0,25 mm) et par le recours à la vinylite, précisément capable de recueillir d'infimes détails vibratoires. Le 45-tours apparut en 1949. Le 78-tours fut complètement abandonné en 1957. La même année, le microsillon stéréophonique 33-tours fut lancé sur le marché. Le disque vinyle fut sérieusement concurrencé auprès du grand public par les premiers magnétophones à cassettes (Philips, 1963). Mais une complémentarité apparut entre la cassette, utilisable lors des déplacements (autoradio, baladeur), et le disque, réservé à une plus grande qualité d'écoute. Après un accord entre les grands fabricants de disques (Philips, Sony, Hitachi, JVC) sur un standard unique en 1979, le Compact Disc (CD), ou disque compact (audionumérique), a été commercialisé à partir de 1982-1983. Le disque compact tourne à une vitesse de plusieurs centaines de tours à la minute et permet d'enregistrer plus d'une heure de musique sur une seule face de 12 cm. Il est utilisé pour stocker du son numérique et non plus analogique comme les disques en vinyle traditionnels. Au lieu de l'aiguille du disque en vinyle qui suivait avec plus ou moins de précision les courbes d'une vibration reproduite dans la cire, le rayon d'un laser lit, l'une après l'autre, des cuvettes microscopiques inscrites dans une couche de plastique, le son étant découpé en une série d'informations binaires correspondant aux valeurs 1 ou 0. La qualité sonore est très supérieure. Le rapport signal/bruit dépasse 90 décibels (les meilleurs disques non compacts, analogiques, atteignent 45 décibels). La dynamique (rapport du son le plus fort au son le plus faible) est très élevée. L'usure et la distorsion sont nulles. Voir aussi édition phonographique. Le vidéodisque, qui permet d'enregistrer des images sur disque, est une ambition très ancienne. Un des inventeurs de la télévision, John Logie Baird, avait, dès 1927, expérimenté le stockage de signaux vidéo sur un disque 78 tours. Depuis, le vidéodisque a du mal à sortir des laboratoires. La multiplicité des produits et des standards reste le principal obstacle à sa diffusion. Le vidéodisque optique a été lancé par Philips en 1978 (standard Laservision). Un programme de télévision d'une heure peut ainsi être conservé sur un disque d'une trentaine de centimètres de diamètre. Mais le coût est trop élevé. Le vidéodisque analogique est aujourd'hui dépassé par le disque compact interactif (CDI), qui permet une interactivité totale, ainsi qu'un certain nombre d'effets supplémentaires (zoom, rotation d'images). Le signal est numérique et non plus analogique, contrairement à ce qu'il est dans les premiers vidéodisques. Sur un disque de 12 cm de diamètre, on peut stocker jusqu'à 74 minutes de vidéo, une performance qui va encore s'améliorer avec les nouvelles techniques de compression. Deux systèmes sont proposés : le CDI de Philips et Sony, qui peut être visionné directement sur un téléviseur, et le CD-ROM, qui ne peut fonctionner que sur un ordinateur. Piloté par une simple télécommande, le CDI, introduit en France en 1992, a une vocation plus ludique et familiale que le CD-ROM. En 1995, 200 titres étaient disponibles pour un parc mondial de 800 000 appareils, dont 100 000 en France. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cassette CD (Compact Disc) CD-ROM (Compact Disc Read Only Memory) et CDI (Compact Disc Interactif) chanson - La chanson à l'ère du show-business disque optique numérique (DON) édition phonographique électronique - Les applications industrielles de l'électronique - Les techniques numériques laser lecteur magnétophone matrice - 1.TECHNIQUE MIDEM (Marché international du disque et de l'édition musicale) Odeon Pathé phonographe son - Stocker un son - Son analogique, disques acoustiques et bandes magnétiques son - Stocker un son - Son numérique, disques compacts et mémoires numériques Warner Bros - Les activités phonographiques Les livres son - enregistrement d'un disque en studio, page 4842, volume 9 son - un disque vinyle vu au microscope, page 4845, volume 9 son - surface très agrandie d'un disque compact-laser, page 4845, volume 9 3. MATHÉMATIQUES : ensemble des points situés à l'intérieur d'un cercle (voir ce mot). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cercle point - 1.MATHÉMATIQUES