Discipline de l'espace et du temps, l'urbanisme, notion ancienne, n'acquiert son sens moderne, au-delà des affrontements théoriques, qu'au XIX e siècle. La ville, lieu privilégié de l'organisation d'une société, en extension lors de la révolution industrielle, a nécessité un nouvel ordre spatial urbain. L'urbanisme, pratique éminemment sociale, et au champ d'action pluridisciplinaire, est inséré dans un présent qui se doit de lutter contre les méfaits de l'étouffement des villes et les excès de la rurbanisation. Le terme urbanisme est récent. C'est l'ingénieur espagnol Ildefonso Cerda (1816-1876) qui l'utilisa le premier dans son ouvrage Teoría General de la Urbanización (1867) pour désigner une discipline nouvelle ayant pour champ d'investigation l'organisation matérielle et architecturale du groupement urbain, ainsi que l'étude de ses problèmes spécifiques. Un héritage ancien Dès l'origine, la cité s'est différenciée du village, simple communauté d'individus, en tant que groupement cherchant son unité dans l'organisation de l'espace construit et la planification d'activités. Ce processus était généralement accompagné de l'action centralisatrice d'un pouvoir politique et militaire. Dans le monde antique, Ur (5000 avant J.C.) et Babylone (vers 2300 avant J.-C.) en Mésopotamie, Memphis en Égypte (3000 avant J.-C.) ou Mohenjo-Daro (2000 avant J.-C.) dans la vallée de l'Indus furent de glorieuses cités. Leur tracé régulier montre que leur édification était entièrement planifiée en fonction de considérations religieuses, politiques ou militaires (les fortifications en sont un exemple). La naissance des villes a toujours coïncidé avec une mutation radicale des civilisations, avec l'apparition de l'artisanat, du commerce, et avec l'émergence d'un pouvoir régional. Les cités-États ont connu leur apogée en Grèce, ainsi que l'attestent Sparte, Athènes ou Thèbes, dont le plan en damier permettait d'affecter aux activités des zones spécifiques : l'espace urbain antique préfigure ainsi sur bien des points l'urbanisme moderne, qui lui-même s'est inspiré très souvent de modèles anciens. Les plus anciennes cités furent en effet construites selon des modèles et des règles, que ce soient les villes de Mésopotamie, avec leurs rues orthogonales, ou les cités grecques, avec les agoras centrales et les quartiers réservés aux métèques. Rome exporta dans tout l'Empire un modèle de ville calqué principalement sur le schéma de ses camps militaires, dont le centre était occupé par le forum autour duquel étaient disposés les bâtiments publics et religieux. Devenue la première mégalopole de l'histoire avec près de deux millions d'habitants à l'époque impériale, Rome fut amenée à réaliser les premiers grands travaux à l'échelle d'une ville en réorganisant le forum (adjonction de plusieurs autres forums, construction de thermes, de rues, d'aqueducs, de cirques, etc.). Mais seul le centre fut véritablement organisé. Déjà confrontée au problème du logement, Rome inventa l'insula, sorte d'immeuble comptant plusieurs étages et pouvant être considéré comme l'ancêtre de l'HLM. Les différentes civilisations qui se sont succédé en un lieu ont façonné et modifié le tissu urbain initial. Ainsi, Rome est tout à la fois héritière de sa fondation sur le site des sept collines, de la grandeur impériale et des travaux de Sixte Quint. Un autre modèle d'organisation urbaine est celui des cités musulmanes : si les activités profanes et sacrées y sont très liées, les bâtiments religieux sont cependant tous repérables par leur orientation vers La Mecque, et le réseau des rues se brise contre leurs murs. C'est l'évolution des pratiques guerrières qui a ouvert la ville au paysage. Les villes sont en effet longtemps restées entourées de remparts, percés de portes bien gardées. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats agora cité fortification forum HLM (habitation à loyer modéré) Memphis Mohenjo-Daro place plan - 3.GÉOGRAPHIE URBAINE Ur ville - Histoire de l'urbanisation - La ville traditionnelle : Moyen Âge et époque moderne ville - Histoire de l'urbanisation - Les origines du monde urbain Les livres urbanisme - le village de Bram, dans l'Aude, page 5359, volume 10 Quelques écrits et projets fondateurs C'est à la Renaissance qu'apparut l'art urbain, avec les premiers écrits sur les principes de construction des villes, dans un sens strictement architectural. Dans son traité De re aedificatoria, Leon Battista Alberti (1404-1472) préconisa un plan fait de cercles concentriques, auquel allaient succéder d'autres plans de villes idéales. Le célèbre projet du Filarète (vers 1400-1469) était un polygone étoilé de seize côtés. Les premiers grands travaux, quant à eux, remontent au XVIe siècle : à Rome, Sixte Quint (1520-1590) fit transformer la ville entière. Au XVIIIe siècle, Claude Nicolas Ledoux (1736-1806) entama l'édification d'une ville rationnelle en liaison avec une activité : la célèbre saline royale d'Arcet-Senans dans le Doubs. Au XIXe siècle, la révolution industrielle et l'explosion démographique imposèrent aux villes existantes des modifications radicales : les populations de Londres et de Paris quadruplèrent en moins d'un siècle ; les nouvelles cités se multipliaient, tandis que les campagnes se vidaient. Ce bouleversement de civilisation imposa une prise de conscience globale du phénomène urbain, qui devait intégrer les problèmes sociaux et économiques. C'est à cela que réfléchirent les philosophes utopistes (voir ce mot), socialistes ou révolutionnaires (Charles Fourier, Proudhon, Marx, etc.), qui proposèrent des modèles spéculatifs de la ville. Relayant ces théories utopistes, l'urbanisme proprement dit est né au XX e siècle lorsque les architectes inspirés par ces théories étendirent à la cité entière leur credo architectural. Ainsi, les dogmes alors à l'honneur dans l'industrie conduisirent les modernistes à proposer la division des villes en zones d'activités, à créer des voies spécifiques pour chaque mode de transport et à orienter tous les logements dans la direction de la lumière. Le plan Voisin, conçu pour Paris par Le Corbusier en 1925, est une caricature de cette théorie puriste. Il allait inspirer, des années plus tard, l'érection de villes nouvelles comme Brasília et Chandigarh. Depuis les années soixante-dix, la crise du modernisme s'accompagne dans l'architecture d'un regain d'intérêt pour les vieux centres urbains. Le fonctionnalisme est accusé de tous les maux qui frappent les habitants des villes : perte d'identité, apparition des ghettos, délinquance, etc. Mais les architectes contemporains, s'ils utilisent l'image du passé dans les colonnades et les frontons, ne remettent pas en cause pour autant un modèle urbain qui fait la part belle à l'automobile : la prise de conscience du coût humain du progrès technique est récente, et son impact sur les réalisations est faible. L'extension des villes se poursuit avec leur ceinture de banlieues, dont le paysage est saupoudré de pavillons. Les cités du XX e siècle avec leurs multiples réseaux dépendant de l'extérieur sont devenues trop complexes pour les seuls architectes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alberti Leon Battista Arc-et-Senans Brasília Filarète (Antonio Di Petro Averlino, dit le) Fourier Charles Le Corbusier (Charles Édouard Jeanneret-Gris, dit) Ledoux Claude Nicolas Sixte - Sixte V ou Sixte Quint utopiste (architecture) ville - Histoire de l'urbanisation - La ville à l'âge industriel Les livres urbanisme - projet d'une cité idéale italienne, vers 1470, page 5358, volume 10 urbanisme - place forte vénitienne de Palmanova, construite en 1593, page 5359, volume 10 urbanisme - la ville d'Amiens, au XVIIe siècle, page 5359, volume 10 Les théories de l'urbanisme Au XIXe siècle, la critique de la ville engendra chez les philosophes diverses théories spéculatives et utopiques allant du rejet pur et simple de la ville à la vision d'un univers totalement urbanisé ; ces théories, relayées par les architectes, donnèrent naissance à deux grands courants opposés. Le premier courant, défendu par les Anglais John Ruskin (1819-1900) et William Morris (1834-1896), postulait que les cultures anciennes instauraient des rapports harmonieux entre les hommes. C'est dans un retour au passé qu'il voyait la possibilité d'éviter la dégradation des rapports entre la société et la nature. Toute intervention exigeait donc l'analyse des formes anciennes et le recours à celles-ci. Les héritiers de cette pensée culturaliste ont été les architectes Camillo Sitte (1843-1903) en Autriche, qui proposa un urbanisme moyenâgeux fait de ruelles et de petites places, Ebenezer Howard (1850-1928) et Raymond Unwin (1863-1940) en Angleterre, qui imaginèrent les cités-jardins. Ces petites villes à la campagne, véritables sociétés en miniature, se présentaient comme des refuges contre l'insécurité du monde urbain industrialisé et contre les nuisances induites par le progrès technique, notamment par les transports. À l'opposé de cette tendance, un courant progressiste a défini les besoins de l'individu universel en intégrant l'idée de progrès et projeté l'image de la cité idéale qui devait en résulter. Se réclamant des socialistes utopistes et notamment de Pierre Joseph Proudhon (1809-1865), de Charles Fourier (1772-1837) et de Robert Owen (1771-1858), ce courant, qui allait avoir une grande influence sur les architectes du XXe siècle, inspira dès le XIXe siècle plusieurs tentatives, qui connurent un succès inégal. Parmi les réussites, assez peu nombreuses il est vrai, on peut citer le familistère de Guise (dans l'Aisne), fondé en 1859 par l'industriel Jean-Baptiste Godin, et la cité du Bois-du-Luc, dans le bassin houiller de Houdeng (en Belgique). C'est ce même courant qui influença, à des degrés très différents, l'architecte Tony Garnier (1869-1948), auteur d'un projet de cité industrielle (1901-1917), le mouvement De Stijl en Hollande, le constructivisme russe, ainsi que les architectes rationalistes et ceux du Bauhaus, tels Le Corbusier (1887-1965) ou Walter Gropius (1883-1969). Ce courant progressiste, qui considérait le progrès technique comme positif, privilégiait l'hygiène et l'efficacité : le logement devint ainsi la « machine à habiter » chère à Le Corbusier. La Charte d'Athènes ( 1933) résume la pensée de ces architectes réunis dans les Congrès internationaux d'architecture moderne (CIAM) et propose un modèle de cité fonctionnelle, divisée en zones d'activité répondant aux besoins humains et parcourue par les différents réseaux de communication. Par sa volonté d'universalisme, le modèle progressiste a présenté une image univoque de la ville, qu'il a organisée dans la contrainte et l'uniformité. Mais les réalisations qui en sont inspirées n'en ont parfois retenu qu'un aspect : ainsi, les ceintures de logements autour des grandes métropoles avec leurs tours en sont un exemple criant. L'échec de l'urbanisme progressiste, que Gropius lui-même a reconnu dès 1964, s'accompagne aujourd'hui d'un regain d'intérêt pour le modèle culturaliste. Les urbanistes regardent davantage la ville dans une perspective historique en s'intéressant à son patrimoine architectural et envisagent son développement en cherchant à se dégager de la tentation utopiste. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bauhaus Charte d'Athènes CIAM (Congrès international d'architecture moderne) cité-jardin Fourier Charles Garnier Tony Godin Jean-Baptiste André Gropius Walter Howard (sir Ebenezer) Le Corbusier (Charles Édouard Jeanneret-Gris, dit) Morris William Ruskin John Sitte Camillo Stijl (De) style international ville - Histoire de l'urbanisation - La ville à l'âge industriel ville nouvelle Les médias urbanisme - l'urbanisme en mouvement Les livres Gropius Walter - les quartiers d'habitation ouvriers à Dessau, page 2253, volume 4 Le Corbusier (Charles Édouard Jeanneret-Gris, dit) - l'unité d'habitation de Marseille, page 2822, volume 5 Le Corbusier (Charles Édouard Jeanneret-Gris, dit) - chapelle Notre-Dame-duHaut à Ronchamp, page 2822, volume 5 Le Corbusier (Charles Édouard Jeanneret-Gris, dit) - couvent dominicain de la Tourette, à Éveux-L'Arbresle, page 2822, volume 5 Le Corbusier (Charles Édouard Jeanneret-Gris, dit) - la villa Savoye, à Poissy, page 2822, volume 5 urbanisme - cité industrielle modèle de New Lamark (Écosse), fondée par Robert Owen, page 5360, volume 10 urbanisme - le plan Voisin (1925), page 5360, volume 10 urbanisme - cité-jardin de Welwyn, près de Londres, page 5360, volume 10 Les outils de l'urbanisme La forme concrète de l'urbanisme est l'art de la planification urbaine et paysagère. Au stade de l'investigation, l'urbaniste s'entoure de conseillers scientifiques et techniques qui lui indiquent l'évolution des systèmes étudiés : les prévisions économiques, les mutations démographiques et sociales, les éventuels changements politiques, l'état des communications et des ressources énergétiques, ainsi que la variation de leur coût et de leur demande. Toutes ces disciplines éclairent la problématique future de la ville tout en restant soumises à l'incertitude des sciences humaines et de la prévision. Au stade de la réalisation, l'urbanisme devient l'affaire d'ingénieurs et d'architectes. Ceux-ci appliquent les principes de gestion et de développement urbains en fonction des résultats des études d'investigation, mais aussi des choix politiques : ainsi, le passage d'une autoroute ou la construction d'un tunnel dans un site seront décidés ou refusés en fonction de la préférence donnée à la rentabilité technique ou à la conservation du patrimoine ; de même, l'implantation de centres d'affaires dans les quartiers populaires ou la réhabilitation du logement résultent d'une décision politique. L'aménagement du paysage comprend la maîtrise des sols, des ressources (les minerais, les nappes aquifères, etc.) et le contrôle des activités en surface et en sous-sol : relevés systématiques, plans d'occupation des sols (POS) et coefficients d'occupation du sol (COS), plans d'aménagement, plans directeurs, études d'impact et de reconnaissance, délivrance des permis de construire, tous ces travaux étant soumis à l'autorité du pouvoir national ou local. L'une des principales difficultés de l'aménagement urbain concerne le logement social. Pensant résoudre le problème par la construction systématique de grands ensembles en banlieue, on a imposé les mêmes tours et barres d'HLM à l'entrée des grandes villes ; on croyait ainsi réaliser l'ambition d'universalité du modernisme. Si tout le monde s'accorde aujourd'hui à reconnaître l'échec de ces ensembles inhumains et souvent hideux, la solution à la fois idéale et réaliste qui parviendrait à concilier les aspects humains, sociaux, urbains et économiques est encore à trouver. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats agence d'urbanisme banlieue bâtiment construction COS (coefficient d'occupation des sols) grand ensemble HLM (habitation à loyer modéré) logement maître d'oeuvre POS (plan d'occupation des sols) quartier réhabilitation urbaine SDAU (schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme) ville - Géographie du phénomène urbain - Les caractéristiques d'une ville ville - Histoire de l'urbanisation - La ville à l'âge industriel ville nouvelle ZUP (zone à urbaniser en priorité) Les livres urbanisme - immeubles d'habitation conçus par Karl Schneider, à Hambourg, en 1929, page 5361, volume 10 urbanisme - perspective des Champs-Élysées, en 1928, page 5361, volume 10 Les grands travaux On entend par grands travaux des projets à l'échelle d'une ville ou d'un pays entier dont l'État se fait lui-même l'instigateur et le maître d'oeuvre. Les premiers grands travaux importants en France furent ceux de Paris sous le second Empire ; ils visaient à transformer le tissu urbain existant afin de l'assainir et de l'adapter au contexte moderne de la révolution industrielle. C'est Georges-Eugène Haussmann (1809-1891), préfet de la Seine, qui dirigea l'ensemble des projets et des travaux, secondé par l'ingénieur paysagiste Alphand (1817-1891) et par l'ingénieur hydrologue Elgrand (1810-1878) ; les grands axes de la politique d'Haussmann étaient la fluidité de la circulation des personnes et des choses, de l'eau et de l'air, qui furent concrétisés par le tout-à-l'égout, l'eau courante, les ChampsÉlysées et les grands boulevards, le métropolitain, les squares et les grands parcs. Au XX e siècle, l'édification de nouvelles cités est l'expression la plus pure des modèles de la charte d'Athènes : Brasília et Chandigarh, commencées dans les années cinquante, en sont deux exemples. Plus récemment, la création de villes nouvelles autour des grandes capitales a prétendu réguler et organiser l'expansion des mégapoles. Les grands travaux s'étendent à une région entière : avec l'érection de Marne-la-Vallée, de Cergy-Pontoise, de Saint-Quentin-en-Yvelines, etc., ont été créées des liaisons de communication régionale vers Paris, tels les autoroutes ou le RER. Les grands travaux paysagers comprennent les ouvrages d'art, les routes, les communications, l'énergie et l'eau : ils sont soumis aux mêmes règles que les travaux urbains. Des réalisations comme Beaubourg, le Grand Louvre et l'axe de la Défense sont la marque que le pouvoir veut inscrire dans la pierre, l'acier ou le verre. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats agence d'urbanisme Alphand Jean Charles Adolphe assainissement Charte d'Athènes Défense (la) équipements collectifs France - Arts - Architecture - De la Renaissance au classicisme France - Arts - Architecture - La période contemporaine Haussmann (Georges Eugène, baron) impact (étude d') Paris - Histoire - Formation du Paris contemporain tout-à-l'égout travaux publics - Les grandes disciplines des travaux publics - Les infrastructures urbaines travaux publics - Les grandes disciplines des travaux publics - Les ouvrages d'art ville nouvelle Les livres urbanisme - l'aménagement de Paris sous le second Empire, page 5361, volume 10 urbanisme - l'esplanade de Brasília, page 5362, volume 10 urbanisme - réaménagement des docklands de Londres, page 5362, volume 10 urbanisme - vue aérienne de Cergy-Pontoise, page 5362, volume 10 Limites et ambiguïtés de l'urbanisme En voulant isoler la ville et rassembler dans un cadre unique les phénomènes complexes qui s'y déroulent, l'urbanisme s'est laissé déborder par des réalités qu'il prétendait cerner. Il ne s'est jamais totalement affranchi des discours philosophiques qui préludèrent à sa naissance. Le XXe siècle, nourri des utopies du XIXe siècle, nous laisse un univers urbain fait de banlieues tristes, de centres éventrés par les autoroutes et de trames défigurées ou détruites. Malgré le sauvetage tardif de maints centres historiques, les cités d'aujourd'hui portent les stigmates de l'urbanisme récent. Dans un monde dont la population s'accroît démesurément, et où les interactions sont toujours plus nombreuses et plus fortes, l'amélioration du cadre urbain est, sinon un grand dessein idéaliste, du moins un pari difficile. Jamais la cité idéale ne nous aura paru aussi lointaine. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats architecture - Architecture et société habitat - L'habitat urbain Les livres urbanisme volume 10 urbanisme volume 10 urbanisme urbanisme - les nouveaux quartiers de Munich (Allemagne), page 5358, Aquapole, projet d'architecture et d'urbanisme, page 5363, projet de restructuration à Berlin, page 5363, volume 10 zone berlinoise en friche, page 5363, volume 10 Complétez votre recherche en consultant : Les indications bibliographiques E. Biasini, Grands travaux : de l'Afrique au Louvre, Odile Jacob, Paris, 1995. J. Castex, J.-L. Cohen et J.-C. Depaule, Histoire urbaine, anthropologie de l'espace, CNRS-Édition, Paris, 1996. F. Choay, l'Enjeu péri-urbain : activités, modes de vie, la Documentation française, Paris, 1982. E. Howard, les Cités-jardins de demain, Dunod, Paris, 1969. M. Ragon, l'Homme et les villes, Berger-Levrault, Nancy, 1985 (Albin Michel, Paris, 1975). D. Wieczorek, Camillo Sitte et les débuts de l'urbanisme moderne, P. Mardaga, Bruxelles, 1981.