Devoir de Philosophie

désarmement.

Publié le 25/10/2013

Extrait du document

désarmement. n.m., réduction ou suppression des forces armées d'un pays ; limitation ou interdiction de l'usage de certaines armes. À plusieurs reprises, les États se sont efforcés de réduire leurs effectifs militaires et leurs armements, dans l'espoir de diminuer les risques de conflits et pour pouvoir affecter à des réalisations civiles une partie des budgets consacrés à leur défense. Si certains partis ou courants idéologiques ont pu prôner le désarmement unilatéral, aucun gouvernement ne s'est jamais engagé dans cette voie. Les prémices. L'ébauche d'une politique concertée de désarmement remonte aux lendemains de la Première Guerre mondiale. Les forces armées des puissances vaincues furent limitées, et la Société des Nations (1920) fit du désarmement un impératif majeur. Une négociation d'envergure fut engagée à Washington en 1921. Elle ne déboucha toutefois que sur une réduction des tonnages des marines militaires. Quant à la conférence du désarmement tenue à Genève de 1932 à 1934, elle échoua totalement, notamment parce qu'aucun accord ne put se faire sur une définition des armes offensives. Après la Seconde Guerre mondiale. À l'issue de la Seconde Guerre mondiale, les négociations sur le désarmement reprirent dans le cadre de l'Organisation des Nations unies. Elles avaient pour objectifs de réduire les forces militaires classiques (armées de l'air, marines et armées de terre), d'interdire ou de limiter l'emploi des armes atomiques ou thermonucléaires en cas de guerre et d'en suspendre les essais en temps de paix. Ces négociations, entreprises essentiellement par les puissances occidentales et l'Union soviétique, n'aboutirent pas à un accord général, en raison, principalement, de divergences sur l'étendue et les modalités du contrôle annuel auquel auraient dû se soumettre les signataires d'un accord éventuel. Des accords limités furent cependant conclus. Les principaux sont le traité de non-prolifération des armes nucléaires, signé en 1968 par les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Union soviétique, puis par une quarantaine d'autres pays (la France ne l'a ratifié qu'en 1991), et les accords SALT 1 et 2 de limitation des armes nucléaires stratégiques, signés en 1972 et 1979 par les États-Unis et l'Union soviétique, après de longues négociations. Une accélération récente. À partir du milieu des années quatre-vingt, les négociations se sont accélérées. L'accord sur les forces nucléaires intermédiaires de 1987, conclu entre les États-Unis et l'Union soviétique, a prohibé l'emploi de cette catégorie d'armes. En 1989, dans le cadre de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe, des négociations actives se sont ouvertes sur le désarmement conventionnel en Europe. En 1991 et en 1993, les présidents Bush, Gorbatchev, puis Eltsine ont signé les traités START sur la réduction des armements stratégiques. Enfin, en 1996, les cinq puissances nucléaires déclarées (ÉtatsUnis, Chine, France, Royaume-Uni, Russie) ont fait partie des pays qui ont permis l'adoption, par l'Assemblée générale de l'ONU, du traité d'interdiction des essais nucléaires. Auparavant, les États-Unis et la Russie avaient également décidé de cesser la production de gaz de combat, faisant ainsi un pas en direction de l'élimination des armes chimiques. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats États-Unis - Histoire - Les États-Unis de Jimmy Carter à Bill Clinton Genève Gorbatchev Mikhaïl Sergueïevitch guerre froide URSS - Histoire - La crise et la chute du régime Washington

Liens utiles