DÉPRESSION
Publié le 23/06/2012
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Fléchissement de l'énergie, accompagné de tristesse. La dépression est en général à la fois physique et mentale. Sur le plan physique, elle provoque une baisse de l'activité, une grande fatigabilité, des insomnies et un ralentissement des fonctions organiques (constipation, perte de l'appétit, etc.). Du point de vue mental, on constate une diminution des facultés d'attention, des trous de mémoire. La moindre contrariété paraît insurmontable. Certains sujets prédisposés ont tendance à verser des torrents de larmes sans cause réelle. Enfin, c'est dans le cas de dépression grave que l’on se suicide le plus souvent.
Etats dépressifs constitutionnels : ces états sont durables. On dit de ceux qui en sont atteints qu’ils sont « nés fatigués «, qu'ils sont « incapables d’un effort de volonté «. Leur intelligence peut être bonne, mais elle est comme repliée sur elle-même. Dans les cas constitutionnels, assez rares heureusement, tous les encouragements n’y feront rien. Ce sont des abouliques, atteints de déficience de la volonté à cause d’une hérédité chargée ; on ne peut guère y remédier. Toutefois, une éducation bien comprise permettra de lutter contre cette déficience qui risque de s’aggraver si l’entourage favorise la paresse naturelle du sujet.
Dépressions réactionnelles : le pronostic de ce genre de dépression due à une cause externe est moins grave. Une fois la cause de la dépression éliminée, le sujet reprend son énergie et la dépression disparaît. Les causes des dépressions passagères sont, par exemple, une trop grande dépense d'énergie physique ou nerveuse (grossesses trop rapprochées, surmenage intellectuel, déplacement trop fréquents, etc.). La cure de repos,, chez soi ou en maison de santé, ou mieux encore à la campagne dans un cadre reposant et nouveau, permet de retrouver une vitalité normale. Dans le cas de surmenage intellectuel, le repos allongé n’est pas à conseiller, mais plutôt une activité physique modérée, adaptée à la constitution du malade. Un choc affectif très violent peut avoir les mêmes effets que le surmenage. Dans ce cas, le déplacement dans un cadre différent est encore plus à conseiller, car il évite les retours fréquents sur l’événement qui a causé le choc. Enfin les névroses provoquent souvent une dépression. En effet, le malade dépense toute son énergie à refouler certaines pulsions dans son inconscient. Toutes ses autres activités en souffrent. Pour le guérir, il n’y a qu’un seul remède : une cure de psychothérapie, pour éveiller sa conscience sur le conflit. Lorsque la pulsion refoulée sera identifiée, il sera possible de la détourner vers des buts acceptables par la sublimation, et la dépression disparaîtra.
Liens utiles
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- e lle est i ncapable d e réagir face a ux événements (elle se laisse aller, elle tombe malade, elle se donne l a m ort); elle passe de l'exaltation, de l'enthousiasme à l a m élancolie o u à l a dépression (elle est cyclothymique, p our e mployer le langage de l a psychiatrie).
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