Delacroix Eugène, 1798-1863, né à Saint-Maurice (Val-de-Marne), peintre français. Plongé dans l'univers de la peinture dès l'enfance - son oncle était le peintre Léon Riesener -, il fréquenta l'atelier du peintre Pierre Guérin lorsqu'il eut 18 ans. À partir de 1822, il exposa régulièrement au Salon, où ses tableaux firent souvent scandale, et notamment la Mort de Sardanapale (1827) qui le priva pour un temps de toute commande. L'influence des peintres Antoine Gros et Théodore Géricault, conjuguée à celle de ses lectures - Shakespeare, Byron, Scott, Goethe, Stendhal, Musset, Mérimée, Alexandre Dumas, George Sand -, l'avait amené tout naturellement à adopter des thèmes et un style peu appréciés alors, et que l'on qualifie aujourd'hui de romantiques. La découverte de l'Orient. Son voyage en Afrique du Nord, en 1832, fut capital dans sa carrière. Il découvrit non seulement de nouveaux thèmes, mais aussi une lumière sans équivalent en France. Il peignit là-bas de nombreuses scènes de chasse, des cavaliers arabes au galop, des combats de fauves, etc. L'Orient, avec son exotisme et sa sensualité, restera pour le peintre, bien après son retour en France, une source d'inspiration, comme en témoignent Femmes d'Alger dans leur appartement (1834), l'Entrée des croisés à Constantinople (1840) et le Sultan du Maroc (1845). Complétez votre recherche en consultant : Les livres orientalisme - Étude de femmes arabes, par Delacroix, page 3626, volume 7 Une nouvelle approche de la peinture. « Le premier mérite d'un tableau est d'être une fête pour l'oeil «, déclare Delacroix dans son Journal. Considéré par certains comme le peintre romantique par excellence, Delacroix a développé un style fougueux, où la magie de la couleur n'a rien à envier à la liberté de la touche. Nul n'est parvenu comme lui à peindre le déchaînement des sentiments les plus excessifs. Et c'est avec la même fougue qu'il a rendu la puissance des fauves et des chevaux en mouvement. Ce grand admirateur de Rubens et de Véronèse eut la chance de pouvoir renouer avec l'esprit des somptueux décors baroques en réalisant des décorations pour la galerie d'Apollon au Louvre, le salon du Roi au Palais-Bourbon, la chapelle des Saints-Anges à Saint-Sulpice et les bibliothèques de la Chambre des députés et du Sénat. Delacroix exerça également ses talents dans le domaine de la lithographie, avec notamment une illustration du Faust, vivement appréciée par Goethe. Le temps des scandales fit bientôt place à celui des honneurs : en 1855, Delacroix triompha à l'Exposition universelle de Paris et, en 1857, il fut reçu à l'Institut. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats couleur - L'art et la couleur - L'émancipation de la couleur Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats aquarelle couleur - L'application de la couleur : la peinture couleur - L'art et la couleur - L'émancipation de la couleur dessin France - Arts - Beaux-arts - Les derniers classiques, les premiers romantiques fresque - Déclin et renouveau Guérin (Pierre Narcisse, baron) impressionnisme - Les précurseurs lithographie Luxembourg marine orientalisme Palais-Bourbon peinture - Le travail du peintre - La touche romantisme - Peinture - En France Rubens Pierre Paul Saint-Sulpice salon Sardanapale Les livres Delacroix - Autoportrait, page 1412, volume 3 Delacroix - étude pour la Mort de Sardanapale, page 1412, volume 3 Delacroix - la Mort de Sardanapale, page 1412, volume 3 Don Juan - La Barque de Don Juan, page 1503, volume 3 lion, page 2877, volume 5 photographie - Portrait d'Eugène Delacroix (1861), de Félix Nadar, page 3875, volume 7 Roméo et Juliette - Les Adieux de Roméo et Juliette, d'Eugène Delacroix, page 4441, volume 8 Talma François Joseph, page 5022, volume 9 Tannhäuser, page 5029, volume 9 France - Delacroix, la Liberté guidant le peuple (1830), page 2031, volume 4 romantisme - détail de Scènes des massacres de Scio (1824), de Delacroix, page 4446, volume 8 romantisme - Scènes des massacres de Scio (1824), d'Eugène Delacroix, page 4451, volume 8