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décharge.

Publié le 25/10/2013

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décharge. n.f. 1. PHYSIQUE : phénomène qui se produit lorsqu'un corps chargé d'électricité (accumulateur, condensateur) perd sa charge. Ce terme désigne encore le passage d'un courant électrique entre deux électrodes placées dans un gaz, lorsqu'on établit entre elles une tension suffisante. Le phénomène dépend essentiellement de la pression du gaz. Sous la pression atmosphérique, si la tension est supérieure à quelques milliers de volts, on observe une étincelle blanche, bruyante, dont la longueur croît plus vite que la tension. Si la pression diminue, l'étincelle passe plus facilement, elle est rouge et silencieuse. Le phénomène change complètement quand la pression est inférieure à 1 mm de mercure : tout le gaz est lumineux et sa couleur dépend de la nature du gaz (violacé dans l'air, orangé dans le néon) ; c'est le cas, par exemple, des tubes d'éclairage luminescents. Enfin, si la pression est inférieure à 0,01 mm de mercure, le tube est obscur et, normalement, de la cathode part un flux d'électrons qui constituent les rayons cathodiques. Tous ces phénomènes s'expliquent par une ionisation du gaz dans le champ électrique intense créé entre les électrodes ; les molécules du gaz perdent un, parfois deux électrons, devenant ainsi des ions positifs. Ce sont ces électrons qui, accélérés par le champ électrique, forment dans le vide des rayons cathodiques. Mais s'ils rencontrent des molécules de gaz en nombre assez grand, ils les heurtent violemment et les ionisent à leur tour, ce qui multiplie rapidement le nombre des ions. On donne actuellement le nom de plasma au gaz rendu ainsi conducteur. Ce sont les expériences faites à la fin du XIXe siècle sur la décharge électrique dans les gaz raréfiés qui ont conduit à la découverte de l'électron et des rayons X. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats condensateur éclair électrochoc électrode fluorescent (tube) foudre Geissler Heinrich lampe d'éclairage néon orage 2. INDUSTRIE : dépôt de résidus industriels. Les activités industrielles ont induit, dès leur début, la constitution de décharges spectaculaires, mais généralement dépourvues de nocivité. Les terrils miniers, dont certains s'élèvent à plus de 150 m, sont devenus des éléments constitutifs des paysages. Désaffectés, ils finissent par se recouvrir spontanément de végétation. Les crassiers des usines métallurgiques connurent également un développement considérable, surtout au voisinage des hauts fourneaux. On rencontre également des terrils blancs de sulfate de calcium, résidu de la fabrication de l'acide phosphorique par attaque sulfurique du phosphate naturel tricalcique. Il s'agit le plus souvent de sulfate hydraté, ou gypse. Ce gypse peut être également évacué en suspension hydraulique et décanté dans de vastes bassins, dont on élève progressivement les berges par raclage au fond d'une partie du produit décanté. Les centrales électriques à charbon pulvérisé produisent généralement des cendres volantes très fines, arrêtées dans les fumées par des dépoussiéreurs électrostatiques ; ces cendres sont dépourvues de toxicité, mais elles ne peuvent être stockées en l'état, car le moindre coup de vent les disperserait. On les transporte généralement par voie hydraulique jusqu'à des bassins de décantation, où elles sont stockées sous eau. L'industrie élabore, de plus en plus, des déchets fortement polluants, voire toxiques, dont certains peuvent être redoutables. Pendant longtemps, le stockage de ces déchets s'est effectué de façon plus ou moins anarchique, et l'on a enregistré divers incidents ou accidents, ainsi que de nombreux scandales. De nos jours, les décharges industrielles font l'objet d'un classement, en fonction de la toxicité des produits qu'elles sont susceptibles de recevoir, et d'une réglementation contraignante quant au choix des sites, aux méthodes de conditionnement des produits, aux procédures d'entreposage et de surveillance. Certains groupes industriels ont créé des filiales spécialisées dans la réalisation et la gestion de tels dépôts réglementaires en percevant un droit d'accès auprès des industriels utilisateurs. D'autres, au contraire, se penchent sur le retraitement des déchets en vue d'en diminuer le volume final et, si possible, la toxicité ; une véritable industrie spécialisée à volets multiples s'est ainsi développée, à l'aval de laquelle on n'envoie plus à la décharge que les déchets du retraitement. À titre d'exemple, il est possible de brûler des résidus organométalliques dangereux de métaux lourds dans des fours spécialisés, de recueillir les cendres constituées de sels ou d'oxydes solubles de ces métaux (faible volume, mais haute toxicité), puis de les vitrifier en les incorporant à un verre insoluble (suppression de la toxicité). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats déchets plastiques (matières) - Économie et avenir des matières plastiques recyclage - 1.ÉCOLOGIE résidu Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats pollution - Les principales causes de pollution - La pollution par les industries

« phosphorique par attaque sulfurique du phosphate naturel tricalcique.

Il s'agit le plus souvent de sulfate hydraté, ou gypse.

Ce gypse peut être également évacué en suspension hydraulique et décanté dans de vastes bassins, dont on élève progressivement les berges par raclage au fond d'une partie du produit décanté. Les centrales électriques à charbon pulvérisé produisent généralement des cendres volantes très fines, arrêtées dans les fumées par des dépoussiéreurs électrostatiques ; ces cendres sont dépourvues de toxicité, mais elles ne peuvent être stockées en l'état, car le moindre coup de vent les disperserait.

On les transporte généralement par voie hydraulique jusqu'à des bassins de décantation, où elles sont stockées sous eau.

L'industrie élabore, de plus en plus, des déchets fortement polluants, voire toxiques, dont certains peuvent être redoutables.

Pendant longtemps, le stockage de ces déchets s'est effectué de façon plus ou moins anarchique, et l'on a enregistré divers incidents ou accidents, ainsi que de nombreux scandales.

De nos jours, les décharges industrielles font l'objet d'un classement, en fonction de la toxicité des produits qu'elles sont susceptibles de recevoir, et d'une réglementation contraignante quant au choix des sites, aux méthodes de conditionnement des produits, aux procédures d'entreposage et de surveillance.

Certains groupes industriels ont créé des filiales spécialisées dans la réalisation et la gestion de tels dépôts réglementaires en percevant un droit d'accès auprès des industriels utilisateurs.

D'autres, au contraire, se penchent sur le retraitement des déchets en vue d'en diminuer le volume final et, si possible, la toxicité ; une véritable industrie spécialisée à volets multiples s'est ainsi développée, à l'aval de laquelle on n'envoie plus à la décharge que les déchets du retraitement.

À titre d'exemple, il est possible de brûler des résidus organométalliques dangereux de métaux lourds dans des fours spécialisés, de recueillir les cendres constituées de sels ou d'oxydes solubles de ces métaux (faible volume, mais haute toxicité), puis de les vitrifier en les incorporant à un verre insoluble (suppression de la toxicité). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats déchets plastiques (matières) - Économie et avenir des matières plastiques recyclage - 1.ÉCOLOGIE résidu Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats pollution - Les principales causes de pollution - La pollution par les industries. »

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