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D'Aronco, Raimondo

Publié le 07/04/2015

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D'Aronco, Raimondo (Gemona del Friuli 1857-Sanremo 1932). Architecte italien. En 1883, sa carrière commence par une série de concours et de projets qui révèlent sa connaissance des nouvelles tendances européennes, en particulier de la Sécession viennoise et d'Otto Wagner. En 1892, il est appelé à Istanbul et nommé architecte en chef du sultan Abdul Hamid: ce sera sa période d'activité la plus intense. Libéré des contraintes du milieu italien, il crée une architecture joyeuse et haute en couleur, proche des modèles de l'art nouveau (corps de garde sur le quai de Galata, 1896; Bazar de charité, 1897). Sa liberté créative s'exprime également dans les pavillons pour l'Exposition internationale des arts décoratifs, en 1902 à Turin. Le palais municipal d'Udine (1908) témoigne en revanche d'un retour au langage académique, avec la reprise de formes du XVIe siècle.

 

 

Dalle Masegne, Iacobello (documenté de 1383 à 1409) et Pier Paolo (documenté de 1383 à 1403). Sculpteurs italiens. Ces deux frères d'origine vénitienne furent chargés de réaliser ensemble l'autel de Saint-François à Bologne (1388-92) et l'iconostase de Saint-Marc à Venise (1394). Cette dernière trahit le goût gothique du milieu du siècle, et le souvenir de Nicola Pisano, sur les œuvres duquel Iacobello s'était formé, est dépassé en un expressionnisme douloureux qui rappelle des modèles allemands. C'est également aux deux frères et à leur atelier que l'on doit la grande fenêtre du Palais des Doges donnant sur la lagune, datant du début du XVe siècle.

 

 

Daubigny, Charles-François (Paris 1817-1878). Peintre et aquafortiste français. Cet artiste, romantique de formation, est proche de la "deuxième génération" des peintres de Barbizon, dont il se distingue cependant par le naturalisme lumineux de ses paysages (Barques, 1866, Paris, Louvre). Il doit tout d'abord son succès aux gravures: avec l'eau-forte Notre-Dame de Paris, il débute en 1838 au Salon. Son œuvre, proche des débuts de l'impressionnisme, exercera une grande influence sur la peinture de paysage de la seconde moitié du XIXe siècle.

 

 

DAUMIER, HONORE

 

 

DAVID, JACQUES-LOUIS

 

 

DEGAS, EDGAR GERMAIN HILAIRE

 

 

De' Grassi, Giovannino (actif à Milan dans les dernières décennies du XIVe siècle). Peintre, architecte et sculpteur italien. Mentionné de 1389 à 1398 dans les Annales de la construction du dôme de Milan, il se fait l'interprète de ce naturalisme des détails qui caractérise le gothique international. Parmi ses œuvres figurent les miniatures du livres d'offices de Jean-Galéas Visconti (Milan, coll. Visconti), le Carnet de dessins (Bergame, Bibl. municipale), qui annoncent les thèmes des Tacuina sanitatis (Rome, Bibl. Casanatense), et le relief représentant la Samaritaine au puits, au-dessus du lavabo de la sacristie sud du dôme de Milan. Son activité comme architecte n'a par contre pas encore été clairement cernée.

 

 

DELACROIX, EUGÈNE

 

 

Della Porta, Giacomo (Gênes 1533 - Rome 1602). Architecte et sculpteur italien, principalement actif à Rome et dans le Latium. Elève et disciple de Vignole, il lui succède dans la poursuite des travaux de nombreuses réalisations: au Capitole, au palais Farnèse, à Saint-Pierre et à l'église du Gesù. On lui doit des architectures, tant religieuses (façade de Saint-Louis-des-Français, églises de la Madonna dei Monti, Sant'Anastasio dei Greci, achèvement de Saint-Jean-des-Florentins) que civiles (palais de la place Campitelli, Collegio Clementino, cour du palais de la Sapienza, villa Aldobrandini à Frascati), et il enrichit les places de Rome de nombreuses fontaines. Architecte officiel de l'Eglise, et pendant trente ans architecte en chef de Saint-Pierre, Della Porta fixe de façon définitive certains types d'architecture (le palais, la façade d'église à deux ordres superposés, la villa) déjà élaborés par les grands architectes de la Renaissance.

 

 

Della Quercia, Jacopo (Sienne 1371/74-1438). Sculpteur italien. En 1406-07, il réalise son œuvre la plus célèbre, la tombe d'Ilaria del Carretto dans la cathédrale de Lucques. Parmi ses autres réalisations, rappelons la Fonte Gaia de Sienne (1409-19) et le relief pour les fonts baptismaux de Sienne représentant l'Annonce à saint Zacharie et des Prophètes. Formé dans la tradition gothique, l'artiste a constamment sous les yeux les modèles de Giovanni et Nicola Pisano, mais il sera aussi très tôt en contact avec la culture florentine de la Renaissance, qui le conduira à une synthèse personnelle entre tradition et renouveau du goût classique.

 

 

Della Robbia, Luca (Florence 1400 env.-1482). Sculpteur et céramiste italien. Son nom est surtout lié à la naissance de la célèbre production de terres cuites émaillées. Formé par Ghiberti, il subit également l'influence de Donatello. Les reliefs de marbre de la tribune des chantres de la cathédrale de Florence (Musée de l'Œuvre de la cathédrale) datent de 1431-39, les cinq panneaux représentant les Arts libéraux du campanile de Santa Maria del Fiore de 1437-39, la porte de bronze pour la sacristie de la cathédrale de Florence (en collaboration avec Michelozzo et Maso di Bartolomeo) de 1445-69. Les premières applications de reliefs en terre cuite colorée (bleue pour le fond, blanche pour les personnages, jaune et verte pour les festons) en architecture ou en sculpture sont attestées de 1440. Parmi ses splendides bustes de Vierges à l'Enfant, rappelons celui du Musée du Bargello à Florence (Madone de la roseraie, Madone à la pomme, de la via dell'Agnolo).

 

 

De Sanctis, Francesco (Rome 1693-1740). Architecte italien. L'un des architectes baroques du XVIIIe romain. A Naples, il conçoit l'église de Santa Maria delle Grazie à Caponapoli; puis, à Rome, la façade de la Santissima Trinità dei Pellegrini (1723), pour laquelle il s'inspire de réalisations de Carlo Fontana et de Filippo Juvara. Parmi ses travaux d'urbanisme à Rome, rappelons l'escalier de la Trinité-des-Monts (1723-26), animé d'un illusionnisme accentué.

 

 

Desiderio da Settignano (Settignano 1430 env.-Florence 1464) Sculpteur italien. Parmi ses premières œuvres figurent la Frise de têtes de chérubins à l'extérieur de la chapelle Pazzi à Florence et le Petit saint Jean en bas-relief (Florence, Bargello). En 1453, il commence le monument Marsuppini à Santa Croce, qui s'inspire du monument Bruni de Rossellino mais se distingue de celui-ci par d'exquises décorations et une grande virtuosité d'exécution. Il se livre à une recherche originale pour obtenir un modelé léger, des effets de lumière et de clairs-obscurs et une tendresse psychologique qui s'éloigne de l'héroïcité de Donatello.

 

 

Dientzenhofer, Christoph (Sankt Margarethen 1655-Prague 1722). Architecte allemand. Dientzenhofer fait partie d'une célèbre famille d'architectes, active dans la région de Bamberg et en Bohême, en particulier à Prague où lui-même s'installe en 1686. Il y réalise l'église Saint-Nicolas (1703-1753) avec son fils Kilian Ignaz qui en exécute la coupole et le clocher. Dans toutes ses œuvres (principalement des édifices religieux), Dientzenhofer emploie un langage sensible aussi bien à la tradition bohémienne locale qu'aux trouvailles spatiales du baroque européen, avec en particulier des références à Francesco Borromini et Guarino Guarini.

 

 

Domenico, Veneziano, Domenico di Bartolomeo, dit (Venise, début du XVe s.-Florence 1461). Peintre italien. A Florence, il se passionne pour l'art de Fra Angelico, de Filippo Lippi et de Ghiberti. En 1439, assisté du jeune Piero della Francesca et de Bicci di Lorenzo, il orne le chœur de l'église Sant'Egidio de fresques représentant des Episodes de la vie de la Vierge. Le médaillon représentant l'Adoration des mages (Berlin, Staat. Mus.) est antérieur; c'est déjà une œuvre mûre, dans laquelle la mesure et la solide composition toscanes se mêlent à des motifs iconographiques du gothique tardif. Le retable pour l'église Santa Lucia de'Magnoli (1445-48), représentant la Vierge à l'Enfant avec les saints Lucie, François, Jean-Baptiste et Zénobe (Florence, Offices), composé avec symétrie, est empreint d'un calme solennel. 

 

 

DONATELLO, DONATO DI NICCOLÓ DI BETTO BARDI dit

 

 

Duccio di Buoninsegna (Sienne 1255 env.-1318/19). Peintre italien. Son œuvre de jeunesse (Madone de Crevole, Sienne, Musée de l'Œuvre de la cathédrale) trahit encore des influences byzantines. En 1285, il peint pour la Compagnie des chanteurs de laudes de Santa Maria Novella, à Florence, une Vierge en majesté (Madone Rucellai), dans laquelle la solennelle composition byzantine se fond avec le nouveau faste gothique, sans oublier le goût pour les formes que  Cimabue introduisait alors à Florence. Le grand retable à deux faces pour le maître-autel de la cathédrale de Sienne date des années 1308-11. Entre 1285 et 1311, il exécute les dessins pour les vitraux de la cathédrale de Sienne représentant la Mise au tombeau, l'Assomption et le Couronnement de la Vierge. Il est le maître de Simone Martini et compte une série de disciples et d'imitateurs de qualités différentes.

 

 

DÜRER, ALBRECHT

 

 

DYCK, ANTON VAN