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croissance.

Publié le 25/10/2013

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croissance. n.f. 1. MÉDECINE : augmentation de taille. La croissance staturopondérale est la croissance en taille et en poids de l'individu. Elle se fait parallèlement à la maturation osseuse, viscérale et psychomotrice. La croissance est influencée par de nombreux facteurs : hérédité, alimentation, environnement, maladie. Il n'existe aucune valeur normale, mais des valeurs extrêmes, minimales et maximales. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats alimentation humaine - Alimentation et diététique - Du nourrisson à l'adulte assimilation nutrition somatotrope (cellule) TSH Les livres croissance, page 1328, volume 3 2. ÉCONOMIE : processus conduisant à une augmentation, dans le long terme, du produit global d'une économie ou du chiffre d'affaires d'une entreprise. On distingue en général la croissance économique de l'expansion, dans laquelle l'augmentation du produit global peut se limiter au court terme, et du développement, qui implique des transformations structurelles. On utilise cependant de plus en plus le terme de croissance pour désigner toute augmentation du produit global, même si son intensité (mesurée par le taux d'accroissement annuel du produit intérieur brut, ou PIB) varie au cours du cycle. Plusieurs explications en ont été proposées. Pour la théorie néoclassique, l'augmentation du produit global s'explique par deux éléments. Le premier est l'augmentation de la quantité de chaque facteur de production : accroissement de la population active (sous l'effet de la démographie et des changements sociaux) et du stock de capital (sous l'effet de l'épargne finançant l'investissement). Le second est l'augmentation de la productivité des facteurs : le progrès technique élève celle-ci soit par son incorporation à l'un des facteurs (meilleure formation des travailleurs, machines plus performantes), soit par ses effets sur l'ensemble de l'économie (élévation du niveau général des connaissances). Ces éléments sont synthétisés dans une fonction de production macroéconomique. Pour l'école classique, la croissance résulte principalement de l'accumulation du capital et s'explique par deux éléments. Le premier est l'étendue du marché : plus le marché s'élargit (par exemple grâce à l'abaissement des frontières douanières entre les pays), plus la spécialisation des activités permet un accroissement de la productivité du travail ( voir division du travail). Le second est le niveau du taux de profit : au-dessous d'un certain niveau, les capitalistes n'investissent plus et la croissance se ralentit. De l'influence respective de ces deux éléments dépend la poursuite de la croissance dans le long terme. Pour la théorie postkeynésienne, le problème principal est celui d'une croissance équilibrée de plein-emploi. L'augmentation de la population active et le progrès technique déterminent la croissance potentielle, mais la croissance effective dépend de deux éléments : le comportement d'investissement des entreprises, conditionné par leurs anticipations relatives à l'état de la demande, et la répartition des revenus, dont dépend l'épargne globale. Ces différentes théories fournissent les éléments explicatifs des deux tendances successives constatées dans les économies occidentales depuis la Seconde Guerre mondiale : une croissance ininterrompue jusqu'au milieu des années soixante-dix (les « Trente Glorieuses « selon l'expression de Jean Fourastié), puis une période plus instable, où la récession a été suivie d'une reprise de la croissance, marquée cependant par un sous-emploi élevé et une fragilité financière. Pour survivre et atteindre les objectifs fixés par leurs dirigeants, les entreprises sont en général obligées de dépasser une dimension jugée critique, en augmentant les moyens matériels et les ressources financières dont elles disposent. Mais elles ne le font pas toutes au même rythme ni par les mêmes voies. Ainsi, on oppose la croissance interne, organisée à partir des moyens propres à l'entreprise, et la croissance externe, qui est la captation de moyens créés et organisés par d'autres. Cette dernière conduit fréquemment à la constitution de groupes. La croissance est d'abord quantitative et se mesure par des indicateurs (variation du chiffre d'affaires, des effectifs, du nombre d'établissements) ; mais elle entraîne aussi des changements profonds dans les modes de gestion, qui doivent maîtriser une plus grande complexité. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats abondance accumulation - 2.ÉCONOMIE Allais Maurice capitalisme crise économique - Quelques diagnostics sur les années récentes cycle économique développement - 1.ÉCONOMIE division du travail économie industrialisation inflation Kondratiev Nikolaï Dimitrievitch néoclassique (synthèse) PIB (produit intérieur brut) production récession revenu Schumpeter Joseph taux - 2.ÉCONOMIE Les livres emploi, page 1649, volume 3

« l'épargne globale. Ces différentes théories fournissent les éléments explicatifs des deux tendances successives constatées dans les économies occidentales depuis la Seconde Guerre mondiale : une croissance ininterrompue jusqu'au milieu des années soixante-dix (les « Trente Glorieuses » selon l'expression de Jean Fourastié), puis une période plus instable, où la récession a été suivie d'une reprise de la croissance, marquée cependant par un sous-emploi élevé et une fragilité financière.

Pour survivre et atteindre les objectifs fixés par leurs dirigeants, les entreprises sont en général obligées de dépasser une dimension jugée critique, en augmentant les moyens matériels et les ressources financières dont elles disposent.

Mais elles ne le font pas toutes au même rythme ni par les mêmes voies.

Ainsi, on oppose la croissance interne, organisée à partir des moyens propres à l'entreprise, et la croissance externe, qui est la captation de moyens créés et organisés par d'autres.

Cette dernière conduit fréquemment à la constitution de groupes. La croissance est d'abord quantitative et se mesure par des indicateurs (variation du chiffre d'affaires, des effectifs, du nombre d'établissements) ; mais elle entraîne aussi des changements profonds dans les modes de gestion, qui doivent maîtriser une plus grande complexité. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats abondance accumulation - 2.ÉCONOMIE Allais Maurice capitalisme crise économique - Quelques diagnostics sur les années récentes cycle économique développement - 1.ÉCONOMIE division du travail économie industrialisation inflation Kondratiev Nikolaï Dimitrievitch néoclassique (synthèse) PIB (produit intérieur brut) production récession revenu Schumpeter Joseph taux - 2.ÉCONOMIE Les livres emploi, page 1649, volume 3. »

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