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Côte-d'Ivoire.

Publié le 25/10/2013

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Côte-d'Ivoire. République de l'Afrique de l'Ouest, sur le golfe de Guinée. Les modifications de la Constitution intervenues depuis 1960 n'ont été que secondaires ; chef de l'État, le président de la République est élu au suffrage universel pour cinq ans, comme l'est l'Assemblée nationale. Géographie. À l'exception d'une étroite frange côtière modelée en lagunes et cordons littoraux, le pays présente de vastes plateaux monotones développés dans le socle, seulement dominés au nord-ouest par la terminaison de la dorsale guinéenne (1 752 m). Le climat est équatorial dans le Sud, domaine de la forêt, et devient plus sec à mesure que l'on remonte vers le Nord, qui est un pays de savane. La diversité ethnique est grande : Baoulés au centre, avec les densités les plus fortes ; Sénoufos, Malinkés au nord ; Krous au sud-ouest... La croissance économique et urbaine a attiré dans la moitié sud de nombreux migrants, Ivoiriens du Nord, Maliens et Burkinabés. Depuis l'indépendance en 1960, la politique est libérale, ouverte aux capitaux étrangers, mais marquée par un fort volontarisme de l'État. L'agriculture constitue le fondement de cette économie. Le Sud bénéficie d'un climat plus favorable et d'infrastructures plus développées. Aux cultures vivrières diversifiées (mil et sorgho au nord, riz au sud-ouest, bananes plantains, manioc et ignames) s'ajoute une puissante agriculture de plantation, au sud du pays, qui produit surtout du café et du cacao, principaux produits d'exportation, mais aussi des ananas. Un plan de relance de la riziculture devrait permettre d'arriver à une production comprise entre 1 et 1,5 million de tonnes par an. De nombreux produits agricoles sont valorisés sur place par des usines agroalimentaires et textiles. La filière bois est largement exportatrice. Une industrie de substitution aux importations a été créée (raffinage du pétrole, engrais, ciment), et le secteur industriel ivoirien est le plus développé de toute la zone franc. Port principal et capitale jusqu'en 1983, Abidjan est à la tête de la voie ferrée qui mène à Ouagadougou. De grands programmes d'aménagement ont été réalisés au sud-ouest, dans la région de San Pedro, et au centre du pays, autour du lac artificiel de Kossou, pour mieux répartir la croissance. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Abidjan - le quartier du Plateau, page 7, volume 1 caoutchouc - élaboration mécanisée du caoutchouc cru en Côte-d'Ivoire, page 856, volume 2 Côte-d'Ivoire - la basilique Notre-Dame-de-la-Paix, à Yamoussoukro, page 1281, volume 3 Côte-d'Ivoire - quartier périphérique nord de Bouaké, page 1282, volume 3 Côte-d'Ivoire - Abidjan, page 1282, volume 3 Côte-d'Ivoire - plantation d'ananas à Bareta-Spadi, page 1282, volume 3 Sénoufos, page 4738, volume 9 Yamoussoukro, page 5635, volume 10 Histoire. Des migrations mal datées amenèrent dans la région, avant le XVe siècle, des populations appartenant surtout au groupe linguistique akan. Les entités politiques, de petite taille, étaient assimilables à des cités-États où le pouvoir revenait à des associations politicoculturelles. Des liens avec les voisins Achantis existèrent au XVIIIe siècle et les Baoulés s'organisèrent même en royaume sous la houlette d'une princesse achantie dissidente. En lisière de forêt, au contact des routes caravanières soudanaises, des marchés écoulaient sel marin, cola et or. Les Sénoufos, les Baoulés et les Agnis possédaient une statuaire raffinée, témoin de leur vitalité culturelle. Après les premiers contacts avec les Portugais, au XVe siècle, la côte reçut le nom de « Côte des dents «, puis de Côte-d'Ivoire. Les Français y établirent des comptoirs, mais ne reconnurent l'intérieur du pays qu'en 1887-1889, lorsque Louis Binger rejoignit Grand-Bassam après avoir exploré la boucle du Niger. En 1893, la colonie de Côte-d'Ivoire fut fondée et fut gouvernée par Binger. La « pacification « ne fut totale qu'après la reddition de Samory Touré en 1899 ; la colonie fut alors intégrée à l'Afrique-Occidentale française. De 1932 à 1947, le rattachement du sudouest de la Haute-Volta à la Côte-d'Ivoire inaugura une tradition d'émigration des Voltaïques vers les plantations ivoiriennes de cacao et de café. L'indépendance, proclamée en 1960, révéla la personnalité de Félix Houphouët-Boigny, homme politique brillant. Les planteurs constituèrent sa clientèle politique après son élection à la présidence de la République en 1960. Le « miracle ivoirien «, fondé sur l'agriculture d'exportation et l'industrie légère, fit alors du pays un des États les plus modernes d'Afrique de l'Ouest. Mais l'effondrement des prix des matières premières dans les années quatre-vingt l'a appauvri et a contribué à révéler un malaise politique, que la légalisation des partis d'opposition n'a apaisé qu'imparfaitement. Toutefois, le respect dû à Félix Houphouët-Boigny suffisait à cimenter l'unité nationale. C'est toute la tâche de son successeur à la tête de l'État depuis décembre 1993, Henri Konan Bedié, confirmé à son poste par l'élection présidentielle de 1995, de la préserver. Complétez votre recherche en consultant : Les livres décolonisation - Côte d'Ivoire, page 1398, volume 3 Houphouët-Boigny Félix, page 2413, volume 5 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Abidjan Afrique Afrique-Occidentale française (A-OF) Agnis awélé Bouaké Burkina Faso cacao café Dadié Bernard Binlin Écaré Désiré Grand-Bassam Houphouët-Boigny Félix Krous Mossis primitifs (arts) - Les arts africains Samori Touré San Pedro Sénoufos Yamoussoukro Les médias Côte-d'Ivoire - carte physique Côte-d'Ivoire - tableau en bref Côte-d'Ivoire - tableau en chiffres Afrique - carte politique Les livres cacao - récolte des cabosses en Côte-d'Ivoire, page 796, volume 2 ethnomusicologie - orchestre de balafons, page 1777, volume 4 jeu - joueurs d'awélé, page 2691, volume 5 rites - préparation d'une cérémonie d'excision, en pays taï (Côte-d'Ivoire), page 4401, volume 8 Afrique - sculpture baoulé, page 60, volume 1 primitifs (arts) - art dan (Côte-d'Ivoire), page 4118, volume 8 primitifs (arts) - art baoulé, page 4119, volume 8

« Les livres Abidjan - le quartier du Plateau, page 7, volume 1 caoutchouc - élaboration mécanisée du caoutchouc cru en Côte-d'Ivoire, page 856, volume 2 Côte-d'Ivoire - la basilique Notre-Dame-de-la-Paix, à Yamoussoukro, page 1281, volume 3 Côte-d'Ivoire - quartier périphérique nord de Bouaké, page 1282, volume 3 Côte-d'Ivoire - Abidjan, page 1282, volume 3 Côte-d'Ivoire - plantation d'ananas à Bareta-Spadi, page 1282, volume 3 Sénoufos, page 4738, volume 9 Yamoussoukro, page 5635, volume 10 Histoire. Des migrations mal datées amenèrent dans la région, avant le XV e siècle, des populations appartenant surtout au groupe linguistique akan. Les entités politiques, de petite taille, étaient assimilables à des cités-États où le pouvoir revenait à des associations politico- culturelles.

Des liens avec les voisins Achantis existèrent au XVIII e siècle et les Baoulés s'organisèrent même en royaume sous la houlette d'une princesse achantie dissidente.

En lisière de forêt, au contact des routes caravanières soudanaises, des marchés écoulaient sel marin, cola et or.

Les Sénoufos, les Baoulés et les Agnis possédaient une statuaire raffinée, témoin de leur vitalité culturelle.

Après les premiers contacts avec les Portugais, au XV e siècle, la côte reçut le nom de « Côte des dents », puis de Côte-d'Ivoire.

Les Français y établirent des comptoirs, mais ne reconnurent l'intérieur du pays qu'en 1887-1889, lorsque Louis Binger rejoignit Grand-Bassam après avoir exploré la boucle du Niger.

En 1893, la colonie de Côte-d'Ivoire fut fondée et fut gouvernée par Binger.

La « pacification » ne fut totale qu'après la reddition de Samory Touré en 1899 ; la colonie fut alors intégrée à l'Afrique-Occidentale française.

De 1932 à 1947, le rattachement du sud- ouest de la Haute-Volta à la Côte-d'Ivoire inaugura une tradition d'émigration des Voltaïques vers les plantations ivoiriennes de cacao et de café.

L'indépendance, proclamée en 1960, révéla la personnalité de Félix Houphouët-Boigny, homme politique brillant.

Les planteurs constituèrent sa clientèle politique après son élection à la présidence de la République en 1960.

Le « miracle ivoirien », fondé sur l'agriculture d'exportation et l'industrie légère, fit alors du pays un des États les plus modernes d'Afrique de l'Ouest.

Mais l'effondrement des prix des matières premières dans les années quatre-vingt l'a appauvri et a contribué à révéler un malaise politique, que la légalisation des partis d'opposition n'a apaisé qu'imparfaitement.

Toutefois, le respect dû à Félix Houphouët-Boigny suffisait à cimenter l'unité nationale.

C'est toute la tâche de son successeur à la tête de l'État depuis décembre 1993, Henri Konan Bedié, confirmé à son poste par l'élection présidentielle de 1995, de la préserver. Complétez votre recherche en consultant : Les livres décolonisation - Côte d'Ivoire, page 1398, volume 3 Houphouët-Boigny Félix, page 2413, volume 5 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Abidjan. »

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