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corrosion.

Publié le 25/10/2013

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corrosion. n.f., processus chimique ou électrochimique de dégradation des matériaux. La corrosion atmosphérique, et, plus particulièrement, la corrosion acide liée à la présence d'acide sulfureux et d'acide sulfurique provenant de la teneur en soufre résiduelle des combustibles et carburants, affecte ainsi les matériaux de construction d'origine minérale, surtout les pierres calcaires et silico-calcaires. Toutefois, le problème le plus grave est posé par la corrosion atmosphérique et industrielle des métaux. Les métaux les plus courants, purs ou faiblement alliés, sont généralement très réactifs avec de nombreux produits industriels ainsi qu'avec l'oxygène et le gaz carbonique de l'air, surtout, pour certains, en présence d'humidité et a fortiori en présence d'humidité saline. La corrosion atmosphérique des métaux. Le fer, l'aluminium, le cuivre réagissent tous avec les agents atmosphériques, mais leurs comportements pratiques sont différents. L'aluminium (qui est le plus réactif) et ses alliages se recouvrent spontanément d'une couche d'oxyde (alumine), parfaitement étanche, que l'on peut renforcer par anodisation et qui bloque la corrosion atmosphérique. Le fer produit un hydroxyde ferrique non étanche (rouille) incapable d'arrêter le processus de corrosion. Le cuivre produit un carbonate cuivrique hydraté (vert-de-gris), mais il réagit peu avec l'oxygène, et son processus de corrosion est le plus lent de tous. L'acier ordinaire se comporte comme le fer, ce qui pose un problème majeur de protection des ouvrages métalliques. La fonte, les aciers spéciaux semi-inoxydables et inoxydables, le bronze bénéficient d'un effet d'autopassivation partielle ou totale. La corrosion industrielle des métaux. Les structures polycristallines des métaux et alliages les rendent vulnérables à des effets de décohésion de ces structures avant même toute disparition d'une quantité significative de métal (corrosions fissurante et intergranulaire). Les jonctions non électriquement isolées de métaux différents, les zones dénudées des tuyauteries enterrées au contact de sols humides sont le siège de corrosions électrolytiques. L'acier des tubes de chaudières, qui se trouve à une température suffisante pour amorcer la réduction de l'eau par le fer, ne doit sa pérennité qu'à la formation d'une couche étanche d'oxyde magnétique (à condition que le pH de l'eau soit maintenu basique). Les protections anticorrosion. Elles relèvent des effets d'autopassivation (recherchés, entretenus et éventuellement renforcés), des contre-effets électrolytiques, des revêtements anticorrosion en résines polyester, époxyde, etc., ou en polymères thermoplastiques résistants comme le Téflon ; la protection externe de base contre la corrosion atmosphérique relève des peintures et vernis. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats anodisation fer galipot galvanisation inoxydable matériau minium oxydation peinture industrielle phosphatation polytétrafluoréthylène revêtement rouille - 1.CHIMIE

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