cornes.

cornes. n.f., excroissances tégumentaires, kératinisées (épidermiques) et/ou osseuses (dermiques), généralement paires, de la tête des mammifères. Les cornes sont présentes, et de taille comparable, dans les deux sexes, plus grandes chez les mâles que chez les femelles, ou bien sont l'apanage des seuls mâles, selon les espèces. Elles sont utilisées pour établir les hiérarchies intraspécifiques ou pour se défendre des prédateurs. La corne des rhinocéros. C'est une formation médiane, permanente, située sur le museau. Elle est faite de poils agglomérés, soudés par de la kératine, sans squelette interne. Le rhinocéros noir d'Afrique (Diceros bicornis), le rhinocéros de Sumatra (Dicerorhinus sumatrensis) et le rhinocéros blanc (Ceratotherium simum) ont deux cornes ; le rhinocéros indien (Rhinoceros unicornis) et le rhinocéros de la Sonde (Rhinoceros sondaicus) n'en ont qu'une. On trouve des cornes comparables chez d'autres animaux, comme les caméléons. Complétez votre recherche en consultant : Les livres cornes de rhinocéros, page 1266, volume 3 Le bois des cervidés. Il est formé d'une cheville osseuse de l'os frontal, qui tombe chaque année en automne et repousse au printemps ; elle est alors recouverte de peau, ou « velours «. À la fin du printemps, la croissance achevée, l'animal se défait de ce velours par lambeaux en se frottant aux branches, mettant ainsi l'os à nu : c'est le bois. Chez le jeune cervidé, le bois est une pointe unique ; chaque année suivante, la cheville osseuse est pourvue d'une pointe supplémentaire, ou « cor «, ce qui permet d'estimer l'âge de l'animal. Tous les cervidés mâles sont pourvus de bois, sauf le porte-musc (Moschus moschiferus) et l'hydropote (Hydropotes inermis) ; chez le renne (Rangifer tarandus), les deux sexes en possèdent. Complétez votre recherche en consultant : Les livres cornes cornes cornes cornes cornes - bois de cerf, page 1267, volume 3 bois de daim, page 1267, volume 3 chevreuil mâle, page 1267, volume 3 chevreuil mâle, page 1267, volume 3 élan mâle, page 1267, volume 3 La corne des giraffidés. Chez la girafe et l'okapi, la peau qui recouvre les chevilles osseuses ne disparaît pas. On trouve 2 à 5 cornes chez la girafe (une corne frontale peu développée et une ou deux paires postérieures), quel que soit le sexe, une paire de cornes chez l'okapi mâle, la femelle étant inerme. Complétez votre recherche en consultant : Les livres cornes - une girafe, page 1266, volume 3 La corne des bovidés. La cheville osseuse frontale permanente est recouverte d'un étui corné. La cheville osseuse n'est jamais ramifiée et croît chaque année. L'étui corné croît avec l'âge, formant souvent, notamment chez les caprinés et de nombreuses antilopes, des anneaux annuels qui permettent d'estimer l'âge de l'animal. Il existe une paire de cornes (deux paires chez l'antilope tétracère, Tetracerus quadricornis), portée souvent par les deux sexes, plus rarement par le mâle seul. La forme, la taille, l'ornementation des cornes sont des caractères distinctifs des espèces. Complétez votre recherche en consultant : Les livres cornes de bovidés, page 1266, volume 3 La corne du pronghorn (Antilocapra americana, famille des antilocapridés). Elle comporte, comme chez les bovidés, une cheville osseuse permanente simple, mais l'étui corné, fourchu, tombe et est renouvelé chaque année. La femelle est dépourvue de cornes ou porte une paire de cornes de petite taille. Complétez votre recherche en consultant : Les livres cornes - un mouflon de Corse, page 1266, volume 3 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats antilope bovidés bovins caprins cervidés chevreuil girafe mue okapi ovins rhinocéros vertébrés - L'anatomie fonctionnelle - Les téguments