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Contrôlant une aire métropolitaine de plus de 10 millions d'habitants, Londres est une grande capitale européenne.

Publié le 05/11/2013

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Contrôlant une aire métropolitaine de plus de 10 millions d'habitants, Londres est une grande capitale européenne. Sa puissance économique, continue du XIII e siècle à nos jours, fut d'abord commerciale, liée au port sur la Tamise et au dynamisme d'une classe de marchands aventuriers. Elle devint financière et boursière, avec l'essor de la City, coeur de tout l'Empire britannique. Londres, ville cosmopolite, est le siège d'une monarchie parlementaire stable en même temps qu'un haut lieu de la diplomatie et de la vie intellectuelle. Londres, en anglais London. est la capitale du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord. Elle est située en Angleterre du Sud-Est, sur le cours inférieur de la Tamise. La ville proprement dite et ses banlieues ont une population d'environ 7 230 000 habitants pour une superficie de 1 604 km2, grossièrement limitée par la Ceinture verte (Green Belt). Mais l'urbanisation continue bien au-delà, faisant de Londres l'aire métropolitaine la plus importante d'Europe avec plus de 10 millions d'habitants. Le Conseil administrant la ville et ses banlieues (Greater London Council) a été aboli en 1986 ; depuis cette date, ses pouvoirs sont partagés entre trente-deux London boroughs, ou arrondissements, et la City de Londres, qui compte 4 700 habitants. La périphérie métropolitaine est partagée entre douze comtés, ayant des conseils élus. Une métropole économique et financière Londres s'est imposée depuis deux siècles comme l'un des tout premiers centres mondiaux de la finance, de l'assurance et du commerce international. Cette prépondérance s'affirme aujourd'hui dans le cadre de l'Union européenne et n'a d'égale que celles de New York et de T? ky? . Activités de bureaux, administration, sièges de sociétés et services divers emploient 80 % des actifs. Londres est également un centre touristique très important, avec 10 millions de visiteurs étrangers par an. Le secteur industriel, très développé au XIXe siècle, a subi une forte contraction et occupe moins de 20 % des actifs. Certaines productions demeurent néanmoins importantes, notamment la confection, la mécanique de précision, la bijouterie, dans les quartiers de l'East End. Si nombre de grandes usines édifiées entre les deux guerres mondiales dans les banlieues ont disparu, il subsiste de gros foyers manufacturiers, comme à Dagenham (automobiles Ford) et à Southall (industries chimiques), des laboratoires de recherche et des industries de haute technologie qui essaiment dans les périphéries, notamment vers l'ouest, atteignant Reading et Bracknell. Le port de Londres, traditionnellement le plus actif du monde, a été totalement transféré, en aval de la Tamise, à Tilbury. Le trafic annuel, d'environ 45 millions de tonnes, est très déséquilibré au profit des importations que domine le pétrole, suivi des denrées alimentaires, du bois et de la pâte à papier. Le trafic aérien, en hausse permanente, place Londres au premier rang européen, avec trois grands aéroports : Heathrow, Gatwick, Stansted, auxquels s'ajoute London City Airport pour les moyencourriers. La desserte terrestre de la capitale est assurée par cinq gares principales comme Victoria vers le sud, Paddington vers l'ouest, et neuf autoroutes (motorways), rayonnant à partir d'une autoroute circulaire, la M 25. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Banque d'Angleterre Barclays Bank Ltd Bechstein BERD (Banque européenne pour la reconstruction et le développement) Bourse Christie's city Cook and Sons Ltd Lloyd's (Corporation of) Royaume-Uni - Géographie - La vie économique - Les activités de services Sotheby's Les livres Royaume-Uni - opérations à la Bourse de Londres, page 4506, volume 8 Royaume-Uni - la City de Londres, page 4506, volume 8 L'organisation spatiale L'objectif majeur dans les années quarante-soixante fut de décongestionner Londres, en incitant habitants et industries à s'installer à la périphérie, au-delà de la Ceinture verte. Ainsi furent édifiées huit villes nouvelles, aujourd'hui achevées, comme Crawley ou Stevenage. La priorité est passée, depuis deux décennies, à la revitalisation des quartiers populaires, construits au XIXe siècle et frappés désormais par la désindustrialisation (Lambeth, East End). C'est dans le cadre de cette politique urbaine, dite inner city policy, que se réalise la gigantesque opération de réaménagement des Docklands, c'est-à-dire des 80 000 hectares naguère occupés par le port de Londres et ses bassins, ou docks. Cette opération, qui associe des quartiers résidentiels à des zones d'activités et de bureaux, contribue aussi à atténuer le déséquilibre historique entre l'ouest et l'est de Londres, en renforçant le dynamisme du secteur est. Londres est une ville aérée où dominent les constructions basses, et les lotissements pavillonnaires sont de règle en banlieue. Partout, les espaces verts sont généreusement distribués, tant au centre, avec ses parcs célèbres (Hyde Park, parcouru par la Serpentine, Regent's Park, Green Park), qu'en périphérie avec des terrains ouverts au public comme Hampstead Heath, Wimbledon Common. Le célèbre brouillard londonien (fog) a beaucoup perdu de son intensité, depuis que les émissions de fumées ont été sévèrement réglementées. Le centre de Londres concentre la plupart des activités de prestige, symbolisant le rayonnement international de la capitale. Assez peu résidentiel, il polarise chaque jour quelque 1,5 million de personnes qui y travaillent et résident dans un rayon d'une centaine de kilomètres, les trois quarts d'entre elles utilisant le métro (the underground) ou le chemin de fer. La City conserve sa spécificité pour la finance internationale. Largement reconstruite depuis la Seconde Guerre mondiale, elle abrite la Banque d'Angleterre, la Bourse (International Stock Exchange) et de multiples sièges sociaux de banques, d'assurances (Lloyd's) et de firmes multinationales, ainsi que de nombreux marchés de matières premières et de métaux précieux. Les grands organes de presse, naguère concentrés dans Fleet Street, tendent à se délocaliser vers des sites moins onéreux. Dans la City se trouvent aussi des monuments historiques comme la cathédrale Saint Paul, le Guildhall, qui abrite la municipalité de la City, et, aux limites de l'East End, la forteresse de la Tour de Londres. Vers l'ouest, le Temple et les Inns of Court concentrent tribunaux, cabinets d'avocats et études notariales. Au-delà s'étend le West End, produit d'un urbanisme aéré du XVIIIe siècle et aujourd'hui centre d'activités tertiaires. Le quartier de Westminster est le coeur de la vie politique, avec le Parlement, le palais de Buckingham, résidence royale depuis 1825, la résidence du Premier ministre au 10, Downing Street et la plupart des ministères autour de l'avenue de Whitehall. Là se déroulent les fastes de la vie royale, avec l'avenue du Mall et Westminster Abbey. Le West End est aussi le lieu où se concentrent les commerces de luxe (Bond Street), les grands magasins (Harrods) et de nombreux hôtels et restaurants. Les grands édifices culturels sont plus dispersés. Si la National Gallery et la Tate Gallery sont situées au coeur du West End, le Barbican Centre a été élevé dans la City et le nouveau complexe théâtral de la South Bank, sur la rive sud de la Tamise. Les quartiers situés à l'est de la City (East End) ont conservé un fort caractère populaire et ouvrier, mais le réaménagement de l'ancienne zone portuaire conduit à un brassage social et à une diversification des emplois qui atténuent les spécificités sociologiques du traditionnel cockney. Les quartiers situés au sud de la Tamise, édifiés tardivement, sont essentiellement résidentiels et les édifices historiques y sont rares, tel le Lambeth Palace, résidence des archevêques de Canterbury. Londres est depuis des siècles une ville cosmopolite, attirant en masse les immigrants : huguenots au XVIIe siècle, juifs d'Europe orientale au XIXe siècle. Elle a fixé, depuis quelques décennies, d'importantes minorités ethniques venues de l'ancien empire : Chinois, Antillais, Indiens et Pakistanais, qui se sont concentrés dans les quartiers anciens, d'époque victorienne, de l'East End, de Lambeth et de North Kensington. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Banque d'Angleterre Barbican Center barrister Big Ben British Museum Buckingham Palace Christie's city Covent Garden Crystal Palace dock Downing Street Drury Lane Theatre English Chamber Orchestra Greenwich (observatoire de) Hampton Court Palace Lambeth Lloyd's (Corporation of) National Gallery Old Vic place financière Regent's Park Royal Albert Hall Royaume-Uni - Géographie - Les aspects humains Scotland Yard Sotheby's Tamise Tate Gallery tour Tussaud Marie Westminster (palais de) Westminster Abbey Whitehall Wimbledon Les livres démocratie - speaker's Corner, page 1423, volume 3 Palladio - Chiswick- House, page 3677, volume 7 transports urbains - une vue de Londres dans les années cinquante, page 5264, volume 10 urbanisme - réaménagement des docklands de Londres, page 5362, volume 10 Wren Christopher, page 5628, volume 10 Europe - docklands et métro aérien à Londres, page 1807, volume 4 Royaume-Uni - Royal Opera House, Covent Garden (Londres), page 4520, volume 8 L'université de Londres Elle est relativement récente, puisque ses plus anciens établissements ne remontent qu'au XIXe siècle, tels University College, fondé en 1826, et King's College en 1829. Les nombreuses créations ultérieures, comme Imperial College pour les sciences pures et appliquées, London School of Economics and Political Science pour la gestion et l'administration, et plusieurs Polytechnics font de Londres la plus importante ville universitaire britannique. Si le quartier de Bloomsbury, au nord du West End, comprend la bibliothèque centrale et l'administration (Senate House), ainsi que le British Museum, la carte universitaire se diversifie avec la création d'établissements en périphérie et celle d'universités régionales nouvelles, comme celles de Guildford, Brighton et Canterbury. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bibliothèque Brighton British Museum Canterbury L'histoire de la ville Le site primitif de Londres fut celui d'un oppidum édifié au lendemain de la conquête romaine de 43 après J.-C. Londinium devint rapidement une cité florissante, grâce à son commerce, que favorisait sa position géographique au centre de la province de Bretagne, sur la Tamise et à proximité de la mer. Fortifiée vers le IIIe siècle, elle comptait alors vraisemblablement près de 30 000 habitants. Elle subit des invasions saxonnes (Ve siècle) et danoises (IXe siècle), puis se releva grâce au roi du Wessex Alfred le Grand, qui triompha des Danois en 885 et fit élever de nouvelles fortifications. Retrouvant son essor économique, Londres se dota d'une organisation municipale, qui fut entérinée, après l'invasion normande, par Guillaume le Conquérant. Ce dernier, roi d'Angleterre en 1066, fit édifier une forteresse - la célèbre Tour de Londres - qui devait ensuite devenir une prison d'État. Puis la ville s'émancipa progressivement de la tutelle royale et bénéficia pour la première fois, en 1191, d'une charte municipale, qui fut confirmée en 1215 et 1221. Elle accrut sa prépondérance politique en devenant le siège du Parlement en 1258. À partir du XIIe siècle, nombre de négociants étrangers, parmi lesquels des marchands allemands de la Hanse, s'y installèrent. Aussi une puissante classe bourgeoise fit-elle son apparition ; c'est elle qui devait détenir les rênes du pouvoir au XVIe siècle. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alfred le Grand Essex Guillaume - ANGLETERRE et GRANDE-BRETAGNE - Guillaume Ier le Conquérant Wessex Une expansion économique et démographique continue. Le commerce maritime développé par les Hanséates, puis, après la perte de leurs privilèges en 1560, par leurs concurrents anglais (les « marchands aventuriers ») concourut à enrichir la ville. En y fondant la plupart des grandes compagnies commerciales (Moscovite en 1554, du Levant en 1580, des Indes orientales en 1600), les marchands firent de Londres le centre de l'Empire britannique naissant. Coeur économique du pays, mais aussi foyer artistique et politique qui soutint le parti parlementaire pendant la guerre civile (1642-1648), Londres devint, après l'ouverture de la Banque d'Angleterre (1694), une place financière internationale qui supplanta rapidement Amsterdam. En corollaire de cette prospérité, la ville, qui continuait d'attirer les migrants, connut une croissance rapide, passant de 100 000 habitants au XVIe siècle à 500 000 au XVIIIe . Ce surpeuplement et l'insalubrité qui en découla favorisèrent l'épidémie de peste de 1665, qui fit environ 100 000 victimes. En 1666, un gigantesque incendie ravagea quatre cents rues et les quatre cinquièmes du vieux centre économique de la City. La reconstruction fut menée activement par l'architecte sir Christopher Wren, qui édifia notamment la cathédrale Saint Paul. Développant ses activités bancaires, boursières et juridiques, en expansion économique continue (l'accroissement du trafic portuaire nécessita le réaménagement des docks entre 1802 et 1807), Londres accueillit une nouvelle vague d'immigrants. Elle devint au XVIIIe siècle la plus grande conurbation du monde. Elle comptait plus d'un million d'habitants au début du XIX e siècle, dont près du tiers vivaient dans les conditions misérables que décrivit avec réalisme le romancier Charles Dickens. L'agglomération continua de s'étendre, annexant des faubourgs tels que Marylebone, Islington, puis Chelsea ou Battersea. Son gigantisme requit la mise en place de structures et d'équipements nouveaux. Ainsi, un corps spécial de police fut organisé en 1829 ; l'unité territoriale du comté de Londres, gouverné par le London County Council, fut créée en 1888 et le métro (le premier au monde) fut achevé en 1890. Dès 1851, Londres avait affirmé sa suprématie en organisant la première Exposition universelle. La population londonienne continua d'augmenter considérablement jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, atteignant alors 8 millions d'habitants, mais elle s'est ensuite stabilisée. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Banque d'Angleterre Booth William Crystal Palace Dickens Charles Dickens Charles - Des romans sociaux Expositions universelles - Historique Hanse Hudson (Compagnie de la baie d') Indes (Compagnie des) métropolitain - Historique Wren (sir Christopher) - L'un des reconstructeurs de Londres Les livres révolution industrielle - Clare Market, à Londres, page 4381, volume 8 Royaume-Uni - un quai de Londres, au XVIIIe siècle, page 4509, volume 8 Royaume-Uni - les taudis de Londres, page 4510, volume 8 Un haut lieu de la diplomatie. De nombreuses conférences internationales se sont tenues à Londres et de nombreux traités y ont été signés. Citons notamment la conférence de Londres (1830-1831), qui réunissait la France, la Grande-Bretagne, la Russie, l'Autriche et la Prusse, et qui régla la question belge ; le traité de Londres du 7 mai 1832, qui, après une suite de conférences commencées en 1827 entre la France, la Grande-Bretagne et la Russie, consacra l'indépendance de la Grèce ; le traité de Londres du 15 juillet 1840, signé par la GrandeBretagne, la Prusse, la Russie et l'Autriche, qui visait à empêcher la conquête de l'Empire ottoman par Mehmed 'Al?, allié de la France ; le traité secret du 26 avril 1915, par lequel la Grande-Bretagne, la France et la Russie promettaient à l'Italie d'importants avantages territoriaux ; les conférences de 1921 et 1924 sur les réparations (voir ce mot) ; la conférence de février-juin 1948, par laquelle la Grande-Bretagne, la France, les ÉtatsUnis et les pays du Benelux fixèrent le statut de la future Allemagne de l'Ouest ; la conférence de septembre-octobre 1954 (Grande-Bretagne, États-Unis, Canada, pays européens de l'OTAN), qui mit fin au régime d'occupation de la République fédérale d'Allemagne et décida son admission à l'OTAN. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Allemagne - Histoire - Après 1945 : de la partition à l'unification - Le développement séparé Belgique - Histoire - Naissance de la Belgique Bundeswehr Bureau central de renseignements et d'action (BCRA) diapason Italie - Histoire - La monarchie parlementaire juin 1940 (appel du 18) Mehmed 'Ali OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord) PEN Club réparations Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alfred le Grand Banque d'Angleterre incendie Mehmed 'Ali réparations Wren (sir Christopher) Complétez votre recherche en consultant : Les natifs de ce lieu Édouard - Édouard VII Édouard - Édouard VIII Élisabeth - ANGLETERRE - Élisabeth II Alexander of Tunis (Harold Alexander, premier comte) Amis (sir Kingsley) Anne Boleyn Anne Stuart Arne Thomas Augustine Asquith (sir Anthony) Attlee Clement Richard, comte Attlee of Dorking Bacon (sir Francis), baron Verulam Baden-Powell (Robert, 1er baron) Baker (sir Samuel White) Baldwin Jack Edward Barbirolli John Baring Maurice Barry (sir Charles) Bayes Thomas Beaton (sir Cecil) Becket Thomas Bentham Jeremy Besant Annie Wood Betjeman John Birkin Jane Blackett Patrick Blake William Blyton Enid Boldrewood (Thomas Alexander Browne, dit Rolf) Brain Denis Brook Peter Browne (sir Thomas) Browne Thomas Alexander Browning Robert Brummel George Bryan Burbage Richard Burlington (Richard Boyle, comte de) Byron (George Gordon, lord) Canning George Cecil of Chelwood Edgar Algernon Robert Chamberlain Joseph Chaplin (Charles Spencer, dit Charlie) Chase (René Raymond, dit James Hadley) Chaucer Geoffrey Chesterton Gilbert Keith Cheyney (Reginald Peter Southouse-Cheyney, dit Peter) Clark Colin Collins William Wilkie Colman George Cornwallis Charles Cowley Abraham Crashaw Richard Crookes (sir William) Cumberland (Ernest Auguste, duc de) Dale (sir Henry Hallett) Daniell John Frederic Defoe (Daniel Foe, dit Daniel) Disraeli Benjamin Dobb Maurice Donne John Douglas-Home (sir Alexander Frederick, dit Alec) Dowland John Du Maurier Daphné Durham (John George Lambton, premier comte de) Ernest-Auguste Ier Essex (Robert Devereux, comte d') - Essex (Robert Devereux, comte d') Fisher Terence Fleming Ian Forster Edward Morgan Furtado Abraham Gaskell Elizabeth Cleghorn, née Stevenson George - George III George - George IV George - George V Gibbons - Gibbons Christopher Gompers Samuel Gosse (sir Edmund, William) Gray Thomas Gresham (sir Thomas) Guillaume - ANGLETERRE et GRANDE-BRETAGNE - Guillaume IV Guinness (sir Alec) Hampden John Harrod (sir Henry Roy Forbes) Heaviside Oliver Hitchcock Alfred Hoare (sir Samuel) Hogarth William Home (sir Alexander Frederick Douglas) Howard (sir Ebenezer) Hughes David Edward Hunt William Holman Jeans (sir James Hopwood) Jones Inigo Jonson (Benjamin, dit Ben) Kean Edmund Keats John Kennedy Margaret Kyd Thomas Lamb Charles Lewis (Matthew Gregory, dit Monk) Loach Kenneth Lutyens (sir Edwin Landseer) Lytton (Edward George Bulwer-Lytton, baron) Macmillan Harold Markova (Lilian Alicia Marks, dite Alicia) Marryat Frederick Marshall Alfred Mathilde d'Angleterre Melbourne (William Lamb, lord) Mill John Stuart Milton John Montalembert (Charles Forbes, comte de) Montgomery Bernard Law More Thomas Mosley Oswald Moss Stirling Mun Thomas Nash Paul Newman John Henry Ormonde (James Butler, premier duc d') Osborne John James Parker Alan Parsons (sir Charles Algernon) Pater Walter Horatio Penn William Perkin (sir William Henry) Philips Peter Pinter Harold Pope Alexander Pott Percival Purcell Henry Rackham Arthur Radcliffe Ann Redgrave Vanessa Reed (sir Carol) Rendell Ruth Ricardo David Rossetti Dante Gabriel Rowlandson Thomas Ruskin John Russell (John, 1er comte) Shaftesbury (Anthony Ashley Cooper, comte de) Shelley (Mary Godwin, née Wollstonecraft, dite Mary) Sherrington (sir Charles Scott) Shockley William Bradford Spender Stephen Spenser Edmund Stokowski Leopold Storace Stephen Strachey Lytton Strafford (Thomas Wentworth, 1er comte de) Sullivan (sir Arthur) Sutherland Graham Vivian Swinburne Algernon Charles Taylor (Elizabeth, dite Liz) Thomas Sidney Gilchrist Thompson Emma Thornton Henry Tippett Michael Toynbee Arnold Joseph Tudor (William Cook, dit Antony) Turing Alan Mathison Turner Joseph Mallord William Ustinov Peter Vanbrugh (sir John) Victoria Ire Wakefield Edward Gibbon Wallace (sir Richard) Wallace Edgar Watson (sir William) Waugh Evelyn Webb Sidney Webster John Wesker Arnold White Patrick Wilkes John Wimshurst James Woolf Virginia Yeats Jack Butler Young Arthur Les médias Londres - Multicultures Europe - carte physique Europe - carte politique La zone polaire arctique - carte physique Royaume-Uni - carte physique Royaume-Uni - carte politique Les livres Londres - les gardes de la tour, page 2904, volume 6 Londres - Tower Bridge (le « pont de la Tour »), construit de 1886 à 1894, page 2904, volume 6 Londres - le métro, page 2905, volume 6 Londres - Picadilly Circus, avec sa statue d'Éros, page 2905, volume 6 Londres - siège social de la Lloyd's, dans la City, page 2905, volume 6 Londres - sports nautiques dans les anciens bassins du port, page 2906, volume 6 Londres, ville de l'outre-mer, page 2906, volume 6 Londres - Soho, page 2906, volume 6 Londres - les Horse Guards, page 2907, volume 6 Londres - le quartier Mayfair, page 2907, volume 6 Londres - la salle hellénistique du British Museum, page 2907, volume 6 Les indications bibliographiques M. et P. Alessandrini, Londres, Autrement, Paris, 1986. P. Bushell, Histoire insolite de Londres, France Empire, Paris, 1984. A. Menen, Londres, Time Life, 1976.

« L'organisation spatiale L'objectif majeur dans les années quarante-soixante fut de décongestionner Londres, en incitant habitants et industries à s'installer à la périphérie, au-delà de la Ceinture verte.

Ainsi furent édifiées huit villes nouvelles, aujourd'hui achevées, comme Crawley ou Stevenage. La priorité est passée, depuis deux décennies, à la revitalisation des quartiers populaires, construits au XIX e siècle et frappés désormais par la désindustrialisation (Lambeth, East End).

C'est dans le cadre de cette politique urbaine, dite inner city policy , que se réalise la gigantesque opération de réaménagement des Docklands, c'est-à-dire des 80 000 hectares naguère occupés par le port de Londres et ses bassins, ou docks.

Cette opération, qui associe des quartiers résidentiels à des zones d'activités et de bureaux, contribue aussi à atténuer le déséquilibre historique entre l'ouest et l'est de Londres, en renforçant le dynamisme du secteur est. Londres est une ville aérée où dominent les constructions basses, et les lotissements pavillonnaires sont de règle en banlieue.

Partout, les espaces verts sont généreusement distribués, tant au centre, avec ses parcs célèbres (Hyde Park, parcouru par la Serpentine, Regent's Park, Green Park), qu'en périphérie avec des terrains ouverts au public comme Hampstead Heath, Wimbledon Common.

Le célèbre brouillard londonien ( fog ) a beaucoup perdu de son intensité, depuis que les émissions de fumées ont été sévèrement réglementées.

Le centre de Londres concentre la plupart des activités de prestige, symbolisant le rayonnement international de la capitale.

Assez peu résidentiel, il polarise chaque jour quelque 1,5 million de personnes qui y travaillent et résident dans un rayon d'une centaine de kilomètres, les trois quarts d'entre elles utilisant le métro ( the underground ) ou le chemin de fer. La City conserve sa spécificité pour la finance internationale.

Largement reconstruite depuis la Seconde Guerre mondiale, elle abrite la Banque d'Angleterre, la Bourse (International Stock Exchange) et de multiples sièges sociaux de banques, d'assurances (Lloyd's) et de firmes multinationales, ainsi que de nombreux marchés de matières premières et de métaux précieux.

Les grands organes de presse, naguère concentrés dans Fleet Street, tendent à se délocaliser vers des sites moins onéreux.

Dans la City se trouvent aussi des monuments historiques comme la cathédrale Saint Paul, le Guildhall, qui abrite la municipalité de la City, et, aux limites de l'East End, la forteresse de la Tour de Londres.

Vers l'ouest, le Temple et les Inns of Court concentrent tribunaux, cabinets d'avocats et études notariales.

Au-delà s'étend le West End, produit d'un urbanisme aéré du XVIII e siècle et aujourd'hui centre d'activités tertiaires.

Le quartier de Westminster est le cœur de la vie politique, avec le Parlement, le palais de Buckingham, résidence royale depuis 1825, la résidence du Premier ministre au 10, Downing Street et la plupart des ministères autour de l'avenue de Whitehall.

Là se déroulent les fastes de la vie royale, avec l'avenue du Mall et Westminster Abbey.

Le West End est aussi le lieu où se concentrent les commerces de luxe (Bond Street), les grands magasins (Harrods) et de nombreux hôtels et restaurants.

Les grands édifices culturels sont plus dispersés.

Si la National Gallery et la Tate Gallery sont situées au cœur du West End, le Barbican Centre a été élevé dans la City et le nouveau complexe théâtral de la South Bank, sur la rive sud de la Tamise. Les quartiers situés à l'est de la City (East End) ont conservé un fort caractère populaire et ouvrier, mais le réaménagement de l'ancienne zone portuaire conduit à un brassage social et à une diversification des emplois qui atténuent les spécificités sociologiques du traditionnel cockney. Les quartiers situés au sud de la Tamise, édifiés tardivement, sont essentiellement résidentiels et les édifices historiques y sont rares, tel le Lambeth Palace, résidence des archevêques de Canterbury. Londres est depuis des siècles une ville cosmopolite, attirant en masse les immigrants : huguenots au XVII e siècle, juifs d'Europe orientale au XIX e siècle.

Elle a fixé, depuis quelques décennies, d'importantes minorités ethniques venues de l'ancien empire : Chinois, Antillais, Indiens et Pakistanais, qui se sont concentrés dans les quartiers anciens, d'époque victorienne, de l'East End, de Lambeth et de North Kensington. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Banque d'Angleterre Barbican Center barrister. »

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