constellation. n.f., figure conventionnelle formée sur la voûte céleste par un ensemble d'étoiles. Les étoiles n'ayant les unes par rapport aux autres que des mouvements apparents extrêmement lents paraissent occuper des positions fixes. Dès la plus haute Antiquité, il a donc paru commode de grouper les étoiles en constellations auxquelles on donnait le nom d'animaux ou de personnages mythologiques, selon la figure que semblaient tracer sur le ciel les étoiles qui les composaient. Ces constellations ne sont dues qu'aux apparences : les étoiles qui les forment n'ont aucun lien physique entre elles et, bien que projetées pour un observateur terrestre dans la même région du ciel, elles peuvent être situées à des distances considérables les unes des autres. Les constellations en usage aujourd'hui ont été, pour la plupart, déjà décrites par le Grec Aratos de Soles dans son poème les Phénomènes, vers 270 avant J.-C. On a dû leur rajouter au XVII e et au XVIII e siècle des constellations nouvelles pour regrouper les étoiles de l'hémisphère sud invisibles des anciennes populations du bassin méditerranéen. En 1927, l'Union astronomique internationale a décidé de fixer les limites des constellations, jusque-là très imprécises, qui sont désormais constituées d'arcs de parallèles et de cercles horaires et restent voisines des anciennes frontières. Chaque constellation, qui possède évidemment un nom dans chaque langue (en français : Grande Ourse, Bélier, etc.), est désignée par les astronomes sous son nom latin (Ursa Major, A ries , etc.), le seul qui soit officiel sur le plan international. Selon l'usage introduit au début du XVIIe siècle, on désigne l'étoile la plus brillante d'une constellation donnée par la lettre grecque a (alpha) suivie du nom de la constellation, l'étoile d'éclat immédiatement inférieur par b (bêta), et ainsi de suite. Cette convention souffre quelques rares exceptions : c'est le cas de la Grande Ourse dont les étoiles a, b, (, etc., suivent, non pas l'ordre des éclats décroissants, mais le tracé de la figure associée à la constellation. Quand on emploie le nom latin de la constellation, il faut alors le mettre au génitif derrière le nom de l'étoile : la liste des 88 constellations adoptées par l'Union astronomique internationale comprend le nom de la constellation, le suffixe qui permet de former le génitif et une abréviation officielle du nom de la constellation. Ainsi, l'étoile alpha (a) du Bélier est désignée par a Arietis, ou a Ari, l'étoile epsilon (p) du Cocher, par p Aurigae , ou p Aur. Les étoiles les plus remarquables, en particulier les plus brillantes, ont aussi leur propre nom par lequel on les désigne le plus souvent : a Lyrae s'appelle Véga, a Leonis, Regulus, etc. Si l'alphabet grec est entièrement utilisé, on poursuit avec l'alphabet latin, mais on utilise alors plutôt le numéro de l'étoile dans un catalogue, tel celui de Flamsteed. On parle par exemple de 84 Virginis ou de 25 C Vn ( Canum Venaticorum , ou Chiens de chasse). Les constellations les plus connues sont la Grande Ourse, Orion, l'Aigle, la Lyre et les douze constellations zodiacales ainsi appelées car elles sont voisines du Zodiaque, bande du ciel que parcourent le Soleil, la Lune et les planètes. On les décrit en partant conventionnellement du Bélier ; suivent le Taureau, les Gémeaux, le Cancer, le Lion, la Vierge, la Balance, le Scorpion, le Sagittaire ; entre ces deux dernières, le Zodiaque traverse une treizième constellation zodiacale, Ophiuchus (ou le Serpentaire) ; enfin, par le Capricorne, le Verseau et les Poissons, on revient au Bélier. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Andromède astronomie Balance Bélier Bérénice (Chevelure de) Callisto Cancer Capricorne Cassiopée Centaure Chien (Grand) Cocher Couronne Croix du Sud Cygne (le) Dauphin étoile - 1.ASTRONOMIE Gémeaux Hercule Lion Lynx Lyre nébuleuse Orion Ourse Pégase Pléiades Poissons Sagittaire Scorpion sphère céleste Taureau Verseau Vierge zodiaque Les médias Ourse Les livres constellation, page 1237, volume 3 zodiaque - les constellations du zodiaque, page 5675, volume 10