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Congo.

Publié le 25/10/2013

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congo
Congo. État de l'Afrique équatoriale. Il s'agit de l'ancien territoire du Moyen-Congo devenu à l'indépendance la République du Congo-Brazzaville. En 1992, une Constitution démocratique a été adoptée par référendum après plus de vingt ans de dictature communiste. Géographie. Le Congo doit son nom au grand fleuve qui forme une partie de la frontière orientale avec le Zaïre et qui traverse les différents ensembles du relief : la cuvette congolaise, plate et marécageuse ; les plateaux Batékés, gréseux, aux rebords abrupts ; les massifs du Chaillu et du Mayombé, partie relevée du socle. À cette disposition il faut ajouter les plaines du Niari, encastrées entre Chaillu et Mayombé, et une étroite plaine littorale. Équatorial au nord, le climat est tropical humide au sud, tandis que la végétation passe de la forêt à la savane. Toutefois, la perméabilité des plateaux Batékés ne permet que la formation d'une steppe. Le Congo est dans l'ensemble très peu peuplé. Mais le Sud, surtout occupé par le groupe kongo, l'est plus, notamment entre Brazzaville et Nkayi. Les principales villes y sont localisées. En revanche, le Nord n'a que de très faibles densités (groupes mboshi et téké). Comme langue véhiculaire, le Sud utilise le munukutuba ; le Nord, le lingala. Parmi les cultures vivrières, manioc, maïs et bananes plantains sont partout répandus. Mais les cultures commerciales (canne à sucre dans la vallée du Niari) et l'exploitation du bois sont localisées dans le Sud, où les facilités d'écoulement sont beaucoup plus grandes. Dans le Sud également se fait l'extraction du pétrole ; l'exploitation, à partir de 1996, d'un nouveau gisement off shore devrait faire grimper la production à 13 millions de tonnes en l'an 2000. En outre, l'État peut désormais vendre les parts qu'il détient dans les sociétés pétrolières. Le port de Pointe-Noire, situé sur la courte façade océanique, est relié par le chemin de fer Congo-Océan à la capitale Brazzaville, là où commence le bief navigable du fleuve Congo. Au nord de Brazzaville, les routes sont rares et les transports fluviaux, lents. La partie sud du pays, qui a développé plus facilement les contacts avec l'extérieur, bénéficie d'une économie plus active. L'opposition régionale reste sensible, et elle est traduite dans le domaine politique. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Congo - Pointe-Noire, page 1221, volume 3 Congo - vue du centre moderne de Brazzaville, page 1221, volume 3 Histoire. La région correspondait à deux entités politiques : le royaume de Loango, petit État dominé par le puissant royaume de Congo à partir du XIVe siècle, et le royaume des Tékés. Ce dernier peuple prit l'avantage sur ses voisins et contrôla le trafic fluvial à partir du XVIIe siècle, profitant du déclin du Congo et de son vassal, le Loango. L'exploration débuta vers 1875 avec Savorgnan de Brazza, qui signa avec le roi des Tékés, Makoko, un traité de protectorat au nom de la France (1880). En 1883, un traité semblable fut signé avec le Loango. Dès 1891, le territoire fut érigé en colonie du Congo français. Sa capitale, Brazzaville, devint en 1910 capitale fédérale de l'Afrique-Équatoriale française tout juste créée. Le Congo, riche en bois, caoutchouc, cacao, fut un lieu d'exploitation économique intense. Le célèbre Voyage au Congo ( 1927) d'André Gide révéla la politique scandaleuse des grandes compagnies concessionnaires, imposant le travail forcé au mépris de toute souffrance humaine. Ainsi, la construction du chemin de fer Congo-Océan, en 1934, coûta vingt mille morts à la population réquisitionnée de force. Après l'indépendance en 1960, la vie politique a été caractérisée par une grande instabilité. Le Congo fut gouverné par l'abbé Fulbert Youlou, renversé en 1963, puis par Alphonse Massamba-Débat, démissionnaire en 1968, et remplacé par le capitaine Alfred Raoul, et, à partir de 1969, par Marien Ngouabi, assassiné en 1977. Le colonel Yhombi Opango devint alors chef de l'État, mais il fut bientôt remplacé (février 1979) par le colonel Denis Sassou-Nguesso. Riche en pétrole mais fortement endetté, le Congo a dû faire face à partir de 1987 à une situation difficile qui a débouché sur une démocratisation du régime : en 1992, l'Union panafricaine pour la démocratie sociale a remporté la majorité relative aux élections législatives pluralistes, et son chef, Pascal Lissouba, a été élu président de la République. Mais en 1997, au terme d'une rapide guerre civile, ce dernier a été renversé par son rival Sassou-Nguesso qui a bénéficié du soutien de l'Angola ainsi que du Gabon. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Belgique - proclamation officielle par le roi Baudouin de l'indépendance du Congo belge, page 602, volume 2 colonisation - le Congo en 1898, page 1184, volume 3 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Afrique noire Batékés Brazza (Pierre Savorgnan de) Brazzaville C ongo C ongo Congo-Océan M ayombe Niari Pointe-Noire Tchicaya U Tam'Si Gérald Youlou Fulbert Les médias Congo - carte physique Congo - tableau en bref Congo - tableau en chiffres Afrique - carte politique
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« L'exploration débuta vers 1875 avec Savorgnan de Brazza, qui signa avec le roi des Tékés, Makoko, un traité de protectorat au nom de la France (1880).

En 1883, un traité semblable fut signé avec le Loango.

Dès 1891, le territoire fut érigé en colonie du Congo français.

Sa capitale, Brazzaville, devint en 1910 capitale fédérale de l'Afrique-Équatoriale française tout juste créée.

Le Congo, riche en bois, caoutchouc, cacao, fut un lieu d'exploitation économique intense.

Le célèbre Voyage au Congo (1927) d'André Gide révéla la politique scandaleuse des grandes compagnies concessionnaires, imposant le travail forcé au mépris de toute souffrance humaine.

Ainsi, la construction du chemin de fer Congo-Océan, en 1934, coûta vingt mille morts à la population réquisitionnée de force. Après l'indépendance en 1960, la vie politique a été caractérisée par une grande instabilité.

Le Congo fut gouverné par l'abbé Fulbert Youlou, renversé en 1963, puis par Alphonse Massamba-Débat, démissionnaire en 1968, et remplacé par le capitaine Alfred Raoul, et, à partir de 1969, par Marien Ngouabi, assassiné en 1977.

Le colonel Yhombi Opango devint alors chef de l'État, mais il fut bientôt remplacé (février 1979) par le colonel Denis Sassou-Nguesso.

Riche en pétrole mais fortement endetté, le Congo a dû faire face à partir de 1987 à une situation difficile qui a débouché sur une démocratisation du régime : en 1992, l'Union panafricaine pour la démocratie sociale a remporté la majorité relative aux élections législatives pluralistes, et son chef, Pascal Lissouba, a été élu président de la République.

Mais en 1997, au terme d'une rapide guerre civile, ce dernier a été renversé par son rival Sassou-Nguesso qui a bénéficié du soutien de l'Angola ainsi que du Gabon. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Belgique - proclamation officielle par le roi Baudouin de l'indépendance du Congo belge, page 602, volume 2 colonisation - le Congo en 1898, page 1184, volume 3 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Afrique noire Batékés Brazza (Pierre Savorgnan de) Brazzaville Congo Congo Congo-Océan Mayombe Niari Pointe-Noire Tchicaya U Tam'Si Gérald Youlou Fulbert Les médias Congo - carte physique Congo - tableau en bref Congo - tableau en chiffres Afrique - carte politique. »

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